Lecteur, ne négligez pas la portée principale de ce beau Psaume, lorsque Dieu établit son Roi sur sa sainte colline à Sion, à savoir, qu'il doit montrer son Royaume Médiateur. En tant que Fils de Dieu, le royaume lui appartient de droit, étant un avec le Père, sur tout, Dieu béni pour toujours, Amen. En tant que tel, donc, on ne pourrait pas dire que Jésus soit assis sur la colline sainte, ou qu'il reçoive un royaume : mais, en tant que Médiateur, le chef glorieux de son Église, ce royaume lui est donné en récompense de ses souffrances, l'obéissance , et la mort : et c'est pourquoi il est représenté ici, comme exerçant son office sacerdotal, ainsi que son office royal ; et demandant aux païens son héritage, et les extrémités de la terre pour sa possession.

J'espère que le lecteur ne manquera pas de remarquer avec moi combien tout cela appartient particulièrement au Seigneur Jésus, et à lui seul. Jamais Dieu n'a dit à David, roi d'Israël, ni à aucun autre potentat de la terre : « Tu es mon Fils » ou : « Demande-moi, et je te donnerai les païens en héritage.

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