Au-dessus. C'est une preuve évidente de libre arbitre. Pour détruire sa force, les protestants traduisent sur lui, comme si Caïn devait encore conserver son privilège de premier-né, malgré toute sa méchanceté, et régner sur Abel, qui se soumettrait volontiers, « à toi son désir », etc. Mais Dieu n'avait fait aucune mention d'Abel. Tout le discours porte sur le bien ou le mal ; et Caïn est encouragé à éviter les aiguillons de la conscience, en modifiant sa conduite, comme il était en son pouvoir, avec quelle force ses passions pouvaient le solliciter au mal.

(Haydock) --- L'hébreu est compris par Onkelos, et le Targum de Jérusalem, dans le sens de la Vulgate. Ce dernier dit : « Si tu corriges tes actions dans cette vie, tu recevras le pardon dans l'autre monde. Mais si tu ne fais pas pénitence pour ton péché, il restera jusqu'au jour du grand jugement, et il restera, mentant à la porte de ton cœur, mais je t'ai donné le pouvoir de gouverner ta concupiscence : tu l'influenceras, soit pour embrasser le bien, soit pour le mal.

» Calmet montre que l'hébreu admet parfaitement ce sens. Saint Augustin ne permettra pas le tour que lui donnèrent les manichéens. « Tu domineras ( illius.) Quoi ? ton frère ! ( absit) nullement : sur quoi donc, sinon le péché ? (Cité de Dieu xv. 7.) Autrefois, les protestants abandonnaient la traduction de 1579, (qu'ils ont de nouveau reprise) et traduisaient mieux, "à toi en sera le désir, et tu la domineras", que R.

Abenezra explique aussi le péché. A laquelle de ces éditions, toutes données par l'autorité royale, les protestants adhéreront-ils ? Luther a écrit un livre contre le libre arbitre, et Calvin n'a pas voulu admettre le nom même. Mais nous, avec toute l'antiquité, devons crier avec saint Jérôme, contra Jov. 2 : « Dieu nous a créés de plein gré, nous ne sommes pas non plus attirés par nécessité vers la vertu ou le vice ; sinon, là où il y a nécessité, il n'y a ni damnation ni récompense. » (Worthington; Haydock)

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