Pour les ignorants. C'est-à-dire pour les péchés de son peuple. En hébreu, c'est shignoth : que certains prennent pour signifier un instrument de musique, ou un air, avec lequel cette prière et ce cantique sublimes devaient être chantés. (Challoner) --- Le terme est omis dans plusieurs manuscrits latins. L'importation précise ne peut pas être établie; pourtant il semble impliquer un chant de réconfort. (Calmet) --- Septante, "avec un cantique." (Haydock) --- St.

Jérôme suit Aquila et Symmaque, et la 5e édition. Theodot.[Theodotion?] a, "pour les transgressions volontaires". (Calmet) --- Tous les péchés procèdent dans une certaine mesure de l'ignorance, (Worthington) et sont tous les effets du libre arbitre. (Haydock) --- Le prophète prie pour être libéré du péché, et prédit la venue de Christ, &c. (Worthington) --- Les Pères Lui appliquent ce cantique, comme l'Église elle-même le fait dans son office.

Nous ne pouvons pas nous égarer en suivant de tels guides. Pourtant certains pensent qu'il est fait allusion au retour de captivité, et d'Egypte, qui furent de nobles figures de la rédemption du monde. Le prophète conclut en adorant les voies de Dieu (Calmet) qu'il n'avait d'abord pas comprises. (Haydock) --- Il s'étonne de la miséricorde de Dieu, en s'incarnant pour l'homme. (Worthington)

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