Le sermon de Jean aurait été incomplet sans une référence à celui dont il a été envoyé pour préparer le chemin : je vous baptise d'eau pour la repentance, mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, dont je ne suis pas digne de porter les chaussures : il doit vous baptiser du Saint-Esprit et de feu.

Sa mission n'était qu'une mission temporaire et symbolique. Il n'était que le précurseur, le héraut, et il était pleinement satisfait de cette position secondaire et subordonnée. Son baptême était simplement préparatoire. En incitant les hommes à se repentir et en administrant le lavage du baptême, il les préparait à comprendre la mission supérieure du Messie. Mais celui qui vient, qui me suit immédiatement dans le temps, qui fera bientôt son apparition, est plus fort que moi ; à Lui appartient la toute-puissance.

Et à ce pouvoir se conjugue la dignité divine. Son personnage est si grand, si auguste, si exalté que Jean ne se sent même pas digne d'ôter ses sandales, œuvre des plus bas esclaves de l'Orient. Le ministère de cet homme se démarquera dans un contraste merveilleux. Lui-même vous baptisera, vous donnera un baptême particulier, du Saint-Esprit et de feu. Un double effet de l'œuvre de Christ est ici prédit : à ceux qui, avec des cœurs repentants, l'acceptent comme Sauveur, il donnera la précieuse bénédiction du Saint-Esprit, avec tous ses dons et pouvoirs glorieux, Jean 1:33 ; Marc 1:8 ; Actes 1:5; mais ceux dont les cœurs impénitents rejetteraient le salut acquis, Il les plongera dans le feu. Ils ont refusé d'accepter l'Esprit avec sa puissance vivifiante et illuminatrice, et donc la toute-puissance de sa sainteté outragée les submergera et les dévorera.

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