Du despotisme et de la richesse.

Ecclésiaste 5:8 . Il ne faut pas s'étonner de l'oppression et de l'injustice que l'on voit ( dans une satrapie orientale) quand on se souvient de la hiérarchie graduée des fonctionnaires tous avides de simplement s'enrichir. Il n'y a aucune référence à Dieu ; lisez : Un haut fonctionnaire veille sur un autre, et il y en a des plus hauts (peut-être le roi) sur eux.

Pourtant, dans l'ensemble, un roi, surtout s'il s'intéresse à l'agriculture, est un avantage pour un pays. On peut donc interpréter l'extrêmement difficile Ecclésiaste 5:9 ( cf. mg.).

Ecclésiaste 5:10 sqq. L'avare est toujours pauvre ; bien que sa richesse augmente, il manque de satisfaction, un revenu accru signifie une dépense accrue, tout gain qu'il a est extérieur et donc irréel. Et avec la richesse viennent l'inquiétude et l'insomnie, dont l'humble travailleur est libre. Non seulement ainsi, mais le désastre peut rattraper la richesse gagnée au détriment de la santé et du confort ; une aventure malchanceuse, e.

g. un naufrage ou un raid en maraude, peut le rendre, lui et le fils pour lequel il a sauvé, sans le sou. Avec Ecclésiaste 5:15 cf. Job 1:21 ; 1 Timothée 6:7 .

Tout le travail du riche n'a donné que du vent ( cf. Proverbes 11:29 ; Ésaïe 26:18 ).

Ecclésiaste 5:17 peut se référer aux jours qui suivent la calamité ou au sens intime des jours qui la précèdent.

Ecclésiaste 5:18 . Il vaut bien mieux profiter de la vie au fur et à mesure ( cf. Ecclésiaste 2:24 ; Ecclésiaste 9:7 ), tirer le meilleur parti de chaque jour, que d'être avare.

Après tout, c'est Dieu qui nous donne toutes choses richement en jouissance ( 1 Timothée 6:17 ), et si Dieu occupe ainsi un homme avec la joie de son cœur (lisez donc Ecclésiaste 5:20b ), il ne ruminera pas la rapidité de ses jours qui passent.

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