Cantique des Cantiqu 1:9

C'est ainsi que l'amour se multiplie par bien des images. L'amour voit partout l'image de son être cher et la revendique comme la sienne. Regardez le pouvoir de la fantaisie, ce pouvoir créateur et symbolisant, ce pouvoir de lire le mysticisme intérieur et l'idéalité des choses (1) comme une joie, (2) comme un danger, (3) comme une responsabilité.

I. Une joie. En trouvant de nouveaux symboles, nous trouvons de nouveaux plaisirs, et dans l'inspiration de notre amour, nous transformons toutes les choses visibles en de nouvelles utilisations sacrées. C'est la joie du Christ lui-même dans le chapitre 13 de l'Évangile de Matthieu. L'objet de son amour était le royaume des cieux, et jour après jour il le comparait à de nouvelles comparaisons, et ainsi donna à son Église le trésor de ses paraboles.

II. Non seulement ce pouvoir de fantaisie est une joie vive et exaltante, mais c'est un danger positif et immédiat. Le danger vient de ce que nous pouvons considérer notre devoir accompli quand nous avons institué une belle comparaison. Notre religion peut périr dans les expressions sentimentales ; vous pouvez mourir en paroles. Le danger est que si nous vivons la vie parabolique, nous n'avancerons jamais à Gethsémani et au Golgotha. Nous pouvons créer une sorte de vie artificielle et ainsi passer à côté des grandes utilités de notre être. On ne doit pas toujours faire confiance au cœur le plus rapide et le plus sûr dans la création de symboles à l'heure de la douleur et de la détresse.

III. Une responsabilité. Nous devons être transformés par la beauté que nous admirons. En comparant Christ avec des choses belles, nobles, grandioses, nous écrivons une lourde accusation contre nous-mêmes si nous professons être ses disciples, et ne nous élevons pas à la grandeur de l'occasion. De même que celui qui traverse un jardin de roses apporte avec lui une partie du parfum respiré par les belles fleurs, de même nous qui sortons de la communion du Christ devons montrer un peu l'éclat de son visage et parler un peu avec l'éloquence de son accent.

Parker, La vie intérieure du Christ, vol. ii., p. 289.

Références : Cantique des Cantiqu 1:9 . Parker, Fontaine, 31 mars 1881. Cantique des Cantiqu 1:9 . D. Moore, Penny Pulpit, n° 3520. Cantique des Cantiqu 1:12 .

JM Neale, Sermons sur le Cantique des Cantiques, p. 49. Cantique des Cantiqu 1:13 . Ibid., p. 58 ; Spurgeon, Sermons, vol. x., n° 558. Cantique des Cantiqu 1:16 . Idem.

, Soir par Soir, p. 143. Cantique des Cantiqu 1:17 . Ibid., matin après matin, p. 104. Cantique des Cantiqu 2:1 . Ibid., Sermons, vol. xiii., n° 784 ; Ibid., Soir par Soir, p.

122 ; Ibid., Mes Notes de Sermon : Ecclésiaste à Malachie, p. 204. Cantique des Cantiqu 2:2 . Ibid., Sermons, vol. xxvi., n° 1525. Cantique des Cantiqu 2:3 . Ibid., vol. XIX.

, n° 1120 ; Ibid., matin après matin, p. 238 ; JM Neale, Sermons sur le Cantique des Cantiques, p. 76. Cantique des Cantiqu 2:3 ; Cantique des Cantiqu 2:4 . F. Perry, Penny Pulpit, No.

388. Cantique des Cantiqu 2:3 ; Cantique des Cantiqu 2:5 . Expositor, 3e série, vol. je., p. 160.

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