Ésaïe 6:1

I. Considérez ce que le prophète a vu. Il voit Jéhovah comme Souverain, Gouverneur, Roi ; Il est sur un trône, haut et élevé. C'est le trône de la souveraineté absolue : de la suprématie sans résistance et indiscutable sur tous. Il est dans le temple où le trône est le propitiatoire, entre les chérubins ; sur l'arche de l'alliance, qui est le symbole et le sceau de la communion amicale. Sa traîne, les jupes de son merveilleux vêtement de lumière et d'amour, remplissaient le temple.

Au-dessus ou sur ce train se tenait le séraphin. Ce ne sont pas, si je comprends bien, des esprits angéliques ou super-angéliques, mais l'Esprit divin lui-même, le Saint-Esprit, apparaissant ainsi sous l'aspect et l'attitude du ministère de grâce. Avec cette grande vue, la voix et le mouvement se rejoignent. Une voix de crainte adorante remplit le temple auguste du son résonnant. La voix provoque l'agitation, l'excitation, les montants de porte secoués, la fumée du glorieux feu nuageux remplissant toute la maison.

II. Comment le prophète s'est senti. C'est une profonde prosternation. Il tombe sur sa face comme un mort. Il ne peut pas supporter cette présence divine, cette présence divine personnelle, vivante, qui l'affronte brusquement dans le sanctuaire le plus intime du sanctuaire du Seigneur et le sanctuaire de son propre cœur. Ce qu'est réellement le Seigneur, ainsi éclairant sa conscience, lui montre ce qu'il est lui-même. Défait! impur! Impur dans la sphère et la ligne de vie mêmes où je devrais être le plus scrupuleusement propre !

III. Comment le cas du prophète a été rencontré. Là, plein à ses yeux, est un autel avec son sacrifice; présent à lui alors, bien que futur ; avec un charbon vivant de cet autel vivant, l'Esprit béni le touche au point même de son désespoir le plus profond. Et l'effet est aussi immédiat que le toucher. Rien ne vient entre les deux. Assez pour qu'il y ait, d'un côté, les lèvres impures, et de l'autre le charbon ardent de l'autel.

À l'un, que l'autre soit appliqué, gracieusement, efficacement, par l'agence septuple et myriade de l'Esprit qui est toujours devant le trône d'en haut. Le prophète ne demande rien de plus. Il entend la voix, comme celle de Celui qui a dit : "Tes péchés te soient pardonnés." « Voici, cela a touché tes lèvres ; et ton iniquité est ôtée, et ton péché purifié. »

IV. L'offre et la commande ultérieures. Deux choses sont notables ici : la grâce de Dieu en permettant au prophète, ainsi exercé, d'être volontaire pour le service ; et le caractère sans réserve du volontariat du prophète. Ce n'est pas un objectif sans conviction, conditionné aux circonstances ; mais la cordialité pleine et aveugle de quelqu'un qui aime beaucoup, parce que beaucoup pardonné, qui éclate dans l'enrôlement de soi franc, sans réserve et inconditionnel et l'enrôlement de soi dans l'armée du Seigneur, « Me voici, envoie-moi.

RS Candlish, Sermons, p. 86.

Références : Ésaïe 6:1 . HF Burder, Sermons, p. 115 ; S. Cox, Exposant, 2e série, vol. ii., p. 18, 21. Ésaïe 6:1 . Clergyman's Magazine, vol. XII., p. 283. Ésaïe 6:1 . Ibid., vol. iv ;, p. 274.

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