Philippiens 3:8

La Croix Borne pour nous et en nous.

I. Tout l'Évangile est la doctrine de la Croix, mais cette double : la croix portée pour nous et la vertu et la puissance de la Croix par les sacrements qui nous sont communiqués et désormais à porter par nous. Par le baptême, nous devenons membres de Celui qui a été crucifié pour nous ; et notre vie du baptême à notre mort devrait être une pratique de la Croix, un apprentissage pour être crucifié, une crucifixion de nos passions, appétits, désirs, volontés, jusqu'à ce qu'un à un ils soient tous cloués, et nous n'avons d'autre volonté que la volonté de notre Père qui est aux cieux; et dans la perspective de chaque croix mineure, telles qu'elles nous sont attribuées, pas seulement lorsqu'elles nous sont imposées, et nous ne pouvons pas y échapper, nous aussi, devrions reprendre les paroles de notre Maître, "Pas ma volonté, mais la tienne".

II. Les anciens chrétiens suivaient cet exemple : ils partageaient les souffrances des uns et des autres ; ils souffraient les uns pour les autres, les riches la misère des pauvres ; ils virent le Christ dans les pauvres, les prisonniers, les captifs, les malades, comme il le leur avait dit et comme il le leur avait dit, et subirent des souffrances pour eux ; ils ont donné leur vie pour les frères. Alors ils ont bien compris les deux parties de la doctrine de la Croix, la croix qui a été portée pour nous par le Christ et la croix qui devait être portée par nous, dans la force du Christ et pour l'amour du Christ, et ce non pour une couronne plus brillante simplement, mais qu'ils pourraient enfin être sauvés.

III. Toutes les nuances d'abnégation, du plus petit reniement de nos appétits à la forme humaine mutilée et incisée du martyr, sont toutes incluses dans le fait de porter la croix, au moins parce qu'Il l'a commandé, et Lui, pour son propre amour, l'accepte. . Toutes les croix sont des préparations pour le ciel ; car bien que nous ne connaissions pas ses joies indicibles ni en quoi elles consistent, nous savons ceci : que nous devons apprendre à faire sa volonté sur la terre comme elle est faite au ciel, à être comme les esprits bénis qui font son plaisir, rapidement et instantanément comme le la foudre, pour ne rien compter du travail, du labeur ou de la croix, qui est de faire sa volonté.

Cette portion de la croix a un privilège béni, en ce qu'elle est prise volontairement dans l'obéissance, et non simplement supportée volontairement, comme le châtiment de la désobéissance ; il est pris pour, dans le peu de manière dont l'homme régénéré est capable, d'être comme son Créateur ; elle est prise par amour pour Lui et pour accomplir Ses commandements.

Plain Sermons by Contributors to " Tracts for the Times " vol. III., p. 1.

Références : Philippiens 3:9 . Homiliste, 2e série, vol. iv., p. 277 ; HW Beecher, Christian World Pulpit, vol. ill., p. 90 ; JC Finlayson, Ibid., vol. xi., p. 342 ; T. Jones, Ibid., vol. XII., p. 118 ; TT Lynch, Ministère de trois mois, p. 97.

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