Romains 7:13

I. Qu'est-ce que le péché ? Rébellion la résistance d'un esprit humain contre la souveraineté de son Créateur. Peu importe, en comparaison, quel peut être l'acte par lequel un rebelle montre qu'il est un rebelle ; le fait est l'important qu'il soit en état de rébellion. L'homme mesure le péché par le degré de blessure qu'un péché inflige à la société, ou à l'homme qui le fait. Dieu mesure le péché par le degré de rébellion qu'il voit dans ce péché contre lui-même. Ce que nous appelons le péché n'est à ses yeux que l'indice du péché qui réside au plus profond du cœur.

II. Aucun péché n'est unique, aucun péché n'est solitaire, il n'y a pas d'îlots dans le péché. Le principe de l'obéissance est une seule chose ; l'homme qui a enfreint une loi a violé le principe de l'obéissance, et par conséquent il est autant un transgresseur de la loi que s'il avait enfreint mille choses. Encore une fois, toute la loi de Dieu est une seule loi. Il se résout en un Tu aimeras le Seigneur ton Dieu. Celui qui a commis un péché n'a pas aimé Dieu ; c'est pourquoi, par son manque d'amour, il s'est rendu coupable au compte de toute la loi, car la loi est amour.

III. Chaque péché qu'un homme commet fait partie d'une série dans laquelle ce seul péché est un maillon, et personne ne peut calculer quelle sera la chaîne de répétitions et la chaîne de conséquences, qui s'étendra indéfiniment de péché en péché, de personne à personne, de cercle en cercle, d'âge en âge au-delà du temps dans l'éternité. Les péchés que nous commettons s'effacent très vite de notre mémoire, dans la foule d'engagements et de pensées nouveaux et pressants qui nous entourent ; nous réalisons peut-être très peu maintenant les péchés qui pesaient autrefois très lourdement et étaient très vifs dans nos consciences.

Mais du point de vue de Dieu, chaque péché est aussi vert et frais qu'au moment où il a été commis. Essayons donc de regarder le péché comme Dieu le regarde, et nous apprécierons mieux la grâce infinie de Celui qui s'est fait péché pour nous.

J. Vaughan, Cinquante Sermons, 2e série, p. 319.

Références : Romains 7:13 . Spurgeon, Sermons, vol. XIX., n° 1095 ; Ibid., matin après matin, p. 71 ; Le mensuel du prédicateur, vol. iii., p. 103.

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