DISCOURS : 2410
LA DIFFICULTÉ DU SALUT

1 Pierre 4:18 . Si le juste est à peine sauvé, où apparaîtront l'impie et le pécheur ?

Le sérieux dans les préoccupations religieuses est souvent considéré comme inutile ; mais l'obtention du salut n'est en aucun cas facile. Cela ressort des représentations que les Écritures donnent de la religion ; une course, une guerre, etc.
Les difficultés impliquées dans ces métaphores peuvent bien alarmer les imprudents. Dans cette optique, saint Pierre suggère la terrible question du texte.

I. Son hypothèse—

L'Apôtre ne voulait pas exprimer un doute, mais plutôt assumer une position qu'il jugeait incontestable. Le point qu'il suppose est que les justes sont sauvés avec difficulté.
La vérité de cette position apparaîtra, si l'on considère que les justes ne sont pas sauvés sans, De
profondes afflictions -
[Le peuple de Dieu est pour la plupart pauvre et affligé [Note : Sophonie 3:12 .

]. Ils ont beaucoup à endurer à cause de leur religion [Note : 2 Timothée 3:12 .]; et les épreuves sont pour la plupart nécessaires à leur croissance en grâce [Note : 1 Pierre 1:7 .]. S'ils étaient sans affliction d'aucune sorte, ils auraient des raisons de douter qu'ils soient vraiment les enfants de Dieu [Note : Hébreux 12:8 .

]. Les épreuves sont pour eux, comme la fournaise à l'or, pour les purger de leurs scories, et pour les Hébreux 12:10 au service de leur Dieu [Note : Hébreux 12:10 .]

Conflits sévères—
[Aucun n'a fait d'aussi hautes réalisations, mais ils ont encore des conflits à entretenir avec Satan [Note : Éphésiens 6:12 .], et leurs corruptions intérieures [Note: Romains 7:15 ; Romains 7:23 .

] : c'est par eux que Dieu les garde humbles [Note : 2 Corinthiens 12:7 .]. Les images par lesquelles la religion vitale est présentée (comme courir, lutter, combattre) attestent suffisamment la vérité de ma position. Tant que deux principes demeurent en nous, nos conflits doivent rester [Note : Galates 5:17 .]

Des aides puissantes—
[Qui peut aller au paradis sans eux, ou même faire quoi que ce soit de bien sans eux ? L'aide dont nous avons besoin est telle que rien que la Toute-Puissance ne peut nous fournir [Note : Éphésiens 1:19 .] : si jamais nous sommes gardés, ce doit être par la puissance de Dieu lui-même [Note : 1 Pierre 1:5 .]

Une vue très légère du fait supposé suffira pour nous montrer le caractère raisonnable de,

II.

L'appel qu'il y fonde...

L'appel est plus fort que n'importe quelle simple affirmation, dans la mesure où il rend chacun juge de sa propre cause. Il laisse clairement entendre que la perdition des impies est,

1. Le plus certain—

[Les impies, pas moins que les pieux, seront convoqués au siège du jugement de Christ ; mais les deux seront séparés comme les brebis des boucs, et des portions très différentes leur seront attribuées [Note : Psaume 1:5 .]. Comment peut-il en être autrement, quand on considère la différence de leurs caractères ? — — — Si l'enfer n'est pas une demeure digne des justes, le ciel est encore moins une résidence convenable pour les impies — — —]

2. Le plus raisonnable—

[Nous en appelons avec confiance même aux impies eux-mêmes. Si les peines souvent infligées aux justes sont permises par Dieu comme les purgations salutaires de ses amis , qu'est-ce qui sera infligé par Dieu comme châtiments vindicatifs de ses ennemis ? Si de telles choses arrivent à ses amis dans cet état de probation , qu'arrivera-t-il à ses ennemis au moment fixé pour le châtiment final ? Si telles sont les visites subies par ses amis au jour de sa miséricorde , à quoi doivent s'attendre ses ennemis au jour de sa colère ? En vérité, je me demanderai si la conscience d'un homme est ou si aveugle ou si obstinée qu'elle ne sent pas la force de cet appel.

S'il existe un pécheur aussi endurci, qu'il consulte et réponde à d'autres appels similaires aux Saintes Écritures [Note : Hébreux 2:3 .] — — — « Mourir sans miséricorde » est déjà assez mauvais ; mais il y a un « châtiment bien plus douloureux » qui attend son âme malheureuse [Note : Hébreux 10:28 .]

Voir—
1.

Comme il est désirable de vérifier votre vrai caractère...

[Assurément, il n'est pas difficile de déterminer à laquelle des deux classes susmentionnées vous appartenez. Vous apprendrez sûrement bientôt si vous vivez dans l'habitude quotidienne de la pénitence, de la foi et de l'obéissance sans réserve à votre Dieu. Si Dieu est vrai, votre état éternel correspondra à votre caractère, quel qu'il soit [Note : Ésaïe 3:10 .] — — —]

2. Quelle est cette ligne de conduite qu'exige la prudence commune ?

[S'il n'y avait pas d'état futur, vous pourriez continuer à votre manière sans trop vous inquiéter ; mais si le repentir, la foi et l'obéissance sont des constituants essentiels du caractère du juste, disons, s'il est sage de les ignorer, ou même de les différer ? Le monde peut tourner en dérision une vie de piété comme de la folie ; mais c'est la vraie sagesse : oui, « la crainte du Seigneur est le tout début de la sagesse ». Que chacun cherche donc cette justice, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.]

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