LA LOI DE LA PROPORTION

« La vie n'est-elle pas plus que de la viande ? »

Matthieu 6:25

I. Une loi de proportion . — Il faut qu'il y ait la distinction du plus et du moins dans les affaires de la vie. C'est en cela que les hommes diffèrent peut-être le plus : la faculté de discriminer et d'incliner la force de leur nature vers les préoccupations majeures. Non qu'il y ait une proportion absolue et fixe entre les intérêts humains eux-mêmes. Pourtant existe-t-il certaines relations et proportions reconnues, comme le montre le texte. Pourtant, cette distinction est instinctive ou de bon sens plutôt qu'absolue.

II. Son incidence sur la conduite . — C'est « le plus grand souci de ce qui est le plus important et le plus précieux ». Non pas « négligence de nous-mêmes », négligence de tout sauf de l'essentiel, mais « que vos soins soient convenablement répartis », ou plutôt « rechercher le bien principal en toutes choses ».

( a ) Cette reformulation de la Loi est provoquée par le comportement réel des hommes . Sans doute, il y avait de la galanterie et de la parure en ce temps-là comme ici. Mais plus pitoyable encore, parce que plus invétérée et invulnérable, était et est encore l'angoisse de « devenir riche ».

(b) Aucun intérêt humain réel, même insignifiant, n'est à négliger .

( c ) Ce qui a le plus grand droit à l' intérêt humain n'est ici que suggéré . Les premières étapes du calcul sont indiquées ; l'auditeur peut suivre le processus jusqu'au bout pour lui-même. Si le vêtement n'est que secondaire par rapport au corps qu'il recouvre, que peut être le corps lui-même, comparé à l'esprit dont il n'est à son tour que le vêtement ? Et si notre souci de vivre était une négligence de la vie ?

-Le révérend St. John A. Frere.

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