Lot l'a choisi dans toute la plaine du Jourdain

Abraham et Loth

La leçon à tirer de l'histoire d'Abraham et de Lot est évidemment celle-ci : rien d'autre qu'une claire appréhension des choses invisibles, une simple confiance dans les promesses de Dieu, et la grandeur d'esprit qui en découle, peuvent nous faire agir au-dessus du monde - indifférent, ou presque, à ses conforts, ses plaisirs et ses amitiés ; ou, en d'autres termes, que ses biens corrompent le commun des hommes religieux qui les possèdent.

I. ABRAHAM ET LOT ONT ABANDONNÉ CE MONDE SUR LA PAROLE DE DIEU, MAIS UN PROCÈS PLUS DIFFICILE RESTAIT. Bien que jamais facile, il est pourtant plus facile de s'attacher à la religion ou de faire un pas décidé, qui nous jette hors de notre ligne de vie et nous impose en quelque sorte ce que nous devrions naturellement fuir, que de posséder en bon mesurer les biens de ce monde et pourtant aimer Dieu suprêmement. La richesse dont Lot avait joui jusqu'alors lui avait été donnée en gage de la faveur de Dieu, et avait sa valeur principale comme venant de lui. Mais sûrement il l'oublia et l'estima pour lui-même, lorsqu'il se laissa attirer par les richesses et la beauté d'un pays coupable et dévoué.

II. DIEU EST SI MISÉRICORDANT QU'IL NE SOUFFRE PAS QUE SES SERVITEURS FAVORISÉS S'ÉLOIGNENT DE LUI SANS DES AVERTISSEMENTS RÉPÉTÉS. Lot avait choisi la demeure des pécheurs ; pourtant il n'était pas livré à lui-même. Une calamité fut envoyée pour l'avertir et le châtier : lui et ses biens tombèrent entre les mains des cinq rois. C'était l'occasion de rompre ses liens avec le peuple de Sodome, mais il ne la prit pas comme telle.

III. LE GAIN DE CE MONDE N'EST QUE TRANSITOIRE ; FAITH RECOLTE UNE RECOMPENSE TARDIVE MAIS DURABLE. ( JH Newman, DD )

Un choix mondain et ses conséquences

Que Lot était un homme bon sur le terrain de son caractère, il n'y a aucune raison d'en douter. Mais les hommes bons ont leurs péchés qui les obsèdent. Lot était mondanité, et cela lui a coûté cher.

1. CONSIDÉREZ QUELQUES CARACTÉRISTIQUES DU CHOIX QUE LE LOT A FAIT.

1. L' avantage mondain était l'élément principal dans la détermination de sa place dans la vie. Les feux volcaniques, endormis en dessous, rendaient la plaine de Sodome si fertile que ses richesses étaient devenues proverbiales ; et le Jourdain, qui a maintenant un si court cours jusqu'à la mer Morte, errait alors dans la plaine, comme les fleuves d'Eden. L'œil de Lot ne considérait ni les dangers dormant en dessous ni la lumière de Dieu en haut, mais seulement le blé, le vin et les pâturages verdoyants.

2. Le choix de Lot trahissait un manque de générosité. Abraham donna à Lot le choix du lieu, et si Lot avait été capable d'apprécier sa générosité, il aurait refusé de se prévaloir de l'offre. Mais il s'y agrippa avec avidité et prit le parti le plus riche. De tels hommes sont les amis les plus insatisfaisants, nous peinant constamment par leur égoïsme et nous faisant défaut à l'heure du besoin.

3. Le choix de Lot montrait un mépris des privilèges religieux. Les péchés des hommes de Sodome étaient d'une nature particulièrement grossière et inhumaine ; si la religion de Lot avait été chaleureuse et brillante, il ne se serait pas aventuré parmi eux. Il s'est peut-être excusé auprès de sa conscience en disant qu'il allait faire le bien, mais lorsqu'il a quitté Sodome, il n'a pas pu compter un seul converti.

II. CONSIDÉRER LES CONSÉQUENCES DU CHOIX DU LOT.

1. Comme il faisait de l'avantage mondain son objectif principal, il n'y parvint pas. Deux fois, il a perdu tous ses biens ; il a laissé Sodome plus pauvre qu'il n'y est entré. Il était dépouillé des labeurs des années, et n'osait même pas regarder en arrière sur la ruine de ses espérances.

2. Comme Lot manquait de générosité envers Abraham, il fut à plusieurs reprises soumis aux obligations les plus lourdes envers lui. Il a profité injustement d'Abraham, mais avant que de nombreuses années ne se soient écoulées, il devait tout ce qu'il avait - la famille, la propriété, la liberté - à l'intervention courageuse d'Abraham.

3. Le mépris de Lot pour les privilèges spirituels a entraîné sur lui une amère implication de péché et de honte. Son propre caractère religieux a souffert de son séjour à Sodome. Cela seul peut expliquer la fin douloureuse de son histoire. Sa vie reste comme un avertissement contre l'esprit de mondanité. Les deux mondes échappent fréquemment à l'étreinte dans la misérable tentative d'obtenir le faux éclat du présent. ( J. Ker, DD )

Le choix de Lot

I. IL Y A DES MOMENTS DÉCISIFS DANS TOUTES LES VIES. Il y a des heures où le caractère est fixé comme par quelque puissant mordant, et dès lors l'écriture est indélébile. Il y a des minutes où le destin est déterminé, comme on peut marcher de ce côté ou de celui de la crête abrupte d'une colline. Ce sont les moments où nous faisons les choix dont dépendent nos vies futures. C'est un tel moment dans la vie du Lot encore jeune que nous devons considérer.

De tels temps viennent sûrement à nous tous,, pas une seule, peut-être, mais peut-être seulement une fois,, des décisions dont désormais nous ne nous écartons pas. Le plus souvent, quelques opportunités de ce genre se présentent à une vie, et elles se présentent principalement dans sa jeunesse.

II. LE CHOIX EST À LA FOIS L'EXPRESSION DU CARACTÈRE ET SA DÉTERMINATION. Alors Lot montre ce qu'il y avait en lui, comme Abram révèle son caractère dans le choix.

1. Abram regarde vers le Seigneur, et Lot regarde vers le pays. C'est le contraste de la prière avec l'esprit du monde.

2. Abram s'est montré être un homme de paix. Lot a laissé la querelle continuer ; , qui sait mais il peut en profiter à la fin ?

3. Abram était généreux au-delà des exigences de la libéralité ordinaire. Il a renoncé aux droits de son ancienneté, de chef de famille ; a choisi de renoncer à son choix, et a laissé le plus jeune prendre ce qui lui semblait le mieux. Et Lot l'a pris, ne pensant qu'à ses propres intérêts.

4. Abram était l'ami fidèle. L'ami de Dieu est toujours aussi l'ami de l'homme. La prospérité dans ce cas, comme dans tant d'autres, a mis à l'épreuve leur amitié et leur fidélité plus que l'adversité. La pauvreté et la solitude pourraient les rapprocher. Alors qu'Abram devenait très riche et que Lot, le partenaire junior, attrapait le débordement et arrivait à la possibilité de subvenir à ses besoins, il ne laisserait en aucun cas son avantage. Mais maintenant qu'il est devenu indépendant et qu'il ne peut plus tirer parti de son association avec son ami plus âgé, mais plutôt y perdre, il est tout à fait prêt à rompre le lien.

III. LA FOLIE D'UN CHOIX MONDIAL. L'homme qui laisse de côté Dieu, le dessein de Dieu pour nous et l'appel de Dieu, n'est jamais sage et n'arrive jamais à un véritable succès. L'homme qui prend ses décisions sur la simple base d'un avantage matériel n'est jamais sûr et jamais en sécurité. L'exemple que nous étudions est frappant à cet égard. Elle est montrée, que vous la considériez comme une simple succession naturelle de causes et d'effets ou comme une question de récompenses surnaturelles.

La sagesse de ce monde est folie avec Dieu. Les principes enseignés et l'exemple donné par le Seigneur Jésus-Christ ne semblent pas à première vue bien adaptés au succès actuel. Le caractère peu pratique de l'autre monde est souvent opposé avec mépris aux maux de cette mondanité. Mais c'est une grave erreur. Les principes du Christ sont exactement adaptés à ce monde et à cette vie, non pas à un succès superficiel et décevant, mais à la réalisation réelle de tout ce qui dans ce monde est le meilleur et le plus durable. Chaque Abram qui abandonne tout pour suivre Dieu, Dieu le prend en main et le guide avec plus de sécurité qu'il n'aurait pu le faire seul. ( GM Boynton. )

Abram et Lot

I. Cette histoire montre COMMENT LES RICHESSES ENGENDRENT DES LUTTES. Plus souvent une cause de jalousie et d'éloignement que d'attachement et de magnanimité accrus.

II. CETTE HISTOIRE MONTRE POUR QUELLES MOTIFS FRIVOLES LES HOMMES S'ÉTRANGENT. Pour quelque petit avantage, ils éloignent les cœurs dont l'amour est plus précieux que l'or ; ou bien elles les font souffrir de leur mauvaise humeur et de leur hargne, jusqu'à ce qu'elles ne puissent plus être supportées. Une amitié éprouvée par des années d'expérience et les plus fortes preuves d'affection, est parfois éteinte par la moindre bagatelle.

III. Cette histoire montre COMMENT UN HOMME BIEN ÉVITE LES LUTTES IMMINENTES. Non pas en se tenant rigidement sur ses droits, mais par une concession opportune.

IV. Cette histoire montre LES PERILS SPIRITUELS DE L'EGOSME.

V. Cette histoire montre aussi LA RÉCOMPENSE DE LA PIÉTÉ ( Genèse 13:14 ). Dieu donna à Abram en possession perpétuelle le pays sur lequel il regardait depuis l'éminence de Béthel. Il lui a donné sa propre amitié à la place de celle de Lot, dont il regrettait le départ. Il le fit aussi, alors un vieil homme sans enfant, sans espoir de postérité pour porter son nom, et qui avait espéré, peut-être, que Lot serait pour lui à la place d'un fils - Dieu l'a fait, par anticipation, le père de une grande multitude qui ne pouvait être dénombrée.

Ainsi, sa récompense pour son intégrité et sa piété était extrêmement grande. En choisissant Dieu et la terre où Dieu a été trouvé, il a tiré de ce monde et de sa vie le meilleur qu'il offre. Il en est toujours ainsi. Celui qui choisit Dieu pour sa part, a aussi le meilleur de ses dons. ( AH Currier. )

Un choix mondain

I. IL A ÉTÉ DÉTERMINÉ PAR DES AVANTAGES EXTERNES.

1. Les avantages externes ne sont pas la fin principale de la vie.

2. Les avantages extérieurs ne sont pas le vrai bonheur de la vie.

3. Les avantages extérieurs, considérés isolément, tendent à corrompre l'âme.

II. C'ÉTAIT GENEREUSE.

III. IL A NEIGE TROP PEU D'INTÉRÊT POUR LES INTÉRÊTS SPIRITUELS. ( THLeale. )

Le personnage du Lot

I. AVANT QU'IL S'INSTALLE À SODOME. Il semble qu'il ait été influencé par la même grâce à quitter son pays idolâtre et à partager avec Abraham les difficultés de la vie d'un pèlerin, afin qu'il puisse suivre la direction et se joindre à l'adoration du vrai Dieu. Nous le trouvons donc un compagnon de voyage avec Abraham ( Genèse 12:4 ), et le Seigneur l'a béni avec une augmentation abondante de sa substance.

Mais combien rarement l'augmentation de la richesse produit l'augmentation du bonheur ! Il se sépare d'Abraham ; et quel misérable changement fait-il ! « Il a dressé sa tente vers Sodome. Par quel motif a-t-il été influencé ? Gardons-nous de l'amour de l'argent, qui est la racine de tout mal : « Ceux qui seront riches tombent dans la tentation et dans un piège.

II. PENDANT SA RESIDENCE A SODOME. Préservé de la contagion générale. Un audacieux réprouveur d'abominations. Mais une circonstance dans cette histoire est très remarquable. La fin même pour laquelle Lot a été amené à fixer sa résidence à Sodome, a été entièrement défaite. Hélas! comment pouvons-nous espérer prospérer, quand l'amour du gain est notre principe ? Le Seigneur, par miséricorde, décevra ses enfants et les mettra dans des épreuves pour les préserver de l'apostasie. Voici Lot un étranger au confort de Sodome. Chagriné d'avoir observé la conduite des méchants, ainsi que haï et persécuté par eux ! Et que lui servirait la fécondité du sol ?

III. APRÈS SON DÉPART DE SODOME. Celui qui était vexé par la sale conversation des méchants, tomba dans la plus abominable méchanceté. Cela prouve deux choses...

1. Lorsque nous nous tenons debout, c'est par la puissance de Dieu seul : c'est donc à lui que nous devons attribuer toute l'excellence et la persévérance de son peuple. Même Paul, dans son état le plus avancé, n'est rien : « Non pas moi, mais la grâce de Dieu qui était avec moi.

2. Quand nous ne sommes pas soutenus par Lui, aucun endroit n'est sûr ; et toute tentation, si petite soit-elle, suffit à vaincre comme. Quel autre expédient nous reste-t-il donc, sinon,

(1) Être humilié sous le sentiment de notre grande dépravation et de nos abominables corruptions. Au lieu de censurer la conduite de Lot, regardons dans nos propres cœurs, et nous trouverons une abondante cause d'humiliation. Nous sommes toutefois encouragés à

(2) Appliquer au sang de l'aspersion pour son influence purificatrice, et afin que nous puissions comparaître devant Dieu avec joie et confiance ; ayant «lavé nos robes et les avoir blanchies dans le sang de l'Agneau». Mais il nous appartient toujours,

(3) Veiller et prier ; se souvenant des dangers auxquels nous sommes exposés, et que toute notre sécurité de jour en jour doit être dans le pouvoir de Dieu : ( Souvenir d'Essex. )

Le choix de Lot

I. SON CHOIX.

II. SON MOTIF.

1. Pas l'attente de meilleurs avantages religieux.

2. Pas l'espoir de profiter aux autres.

3. Évidemment pour faire avancer ses intérêts mondains.

III. CE QU'IL A GAGNÉ. s'adapter à la maison à Sodome.

IV. CE QU'IL A PERDU.

1. L'influence bénéfique de la communion chrétienne.

2. Ton moral dans le caractère--évidemment sur le déclassement.

3. Son bonheur.

4. Sa propriété ; d'abord par la guerre, puis par le feu.

5. Tous ses adhérents, et une partie de sa propre famille, dans la destruction finale de Sodome. ( La revue homilétique. )

La générosité d'Abram et l'égoïsme de Lot

I. L'OFFRE GÉNÉREUX.

1. Abram était un faiseur de paix.

2. Abram était altruiste.

3. Abram était patient.

II. LE CHOIX ÉGOGISTE.

1. Lot était égoïste.

2. Lot avait l'esprit mondain.

3. Lot a été hâtif dans son choix.

III. LA GRANDE BÉNÉDICTION. ( WS Smith, BD )

Le choix imprudent de Lot

1 . Les bons hommes peuvent être trop hâtifs et soucieux d'un avantage mondain, comme Lot.

2. La convoitise de l'œil, le désir cupide peuvent parfois égarer les âmes gracieuses dans leur choix.

3. Les possessions agréables et fructueuses sur la terre sont susceptibles de trop occuper les saints.

4. Les habitations les plus agréables ne sont pas toujours les meilleures : si Dieu se fâche.

5. Dieu n'épargne pas pour détruire les endroits les plus choisis où le péché abonde ( Genèse 13:10 ).

6. Les bons hommes peuvent être trop égoïstes. Il n'offre pas le choix à Abram.

7. Le propre de Dieu laissé à leur choix, peut choisir et posséder la pire portion.

8. Les frères peuvent être séparés par le choix de portions distinctes, lorsque Dieu l'ordonne à des fins supérieures ( Genèse 13:11 ). ( G. Hughes, BD )

Cours

1 . La grâce fait asseoir une âme contente de sa part promise. Abram aussi.

2. La portion promise avec tous ses inconvénients est meilleure que la plus agréable avec le péché.

3. Les bonnes âmes peuvent parfois s'asseoir avec contentement dans des lieux vastes et agréables sans Dieu.

4. Les saints peuvent parfois rencontrer un enfer, où ils cherchent un paradis ; Lot aussi.

5. C'est un défaut de l'âme que les serviteurs de Dieu convoitent des lieux fertiles, quoique jamais aussi pécheurs ( Genèse 13:12 ).

6. Les endroits fructueux sont susceptibles d'avoir les pécheurs les plus immondes.

7. L'excès et la hauteur du péché s'opposent obstinément à Jéhovah.

8. Jéhovah fera connaître ceux qui sont pécheurs au but et les marquera, comme ici Sodome est notoire à tous les âges ( Genèse 13:13 ). ( G. Hughes, BD )

la mondanité chrétienne

Dans l'expression « mondanité chrétienne », certains peuvent considérer qu'il y a une contradiction formelle dans les termes. Mais c'est la simple épitaphe écrite sur la tombe historique de l'un des personnages les plus connus et les plus réputés des Écritures.

1. Pour commencer, ACCEPTONS L'ANNONCE QUE CE PARENT D'ABRAM ÉTAIT UN CHRÉTIEN DE L'ANCIEN TESTAMENT. Un « homme juste » habitant à Sodome est si manifestement déplacé dans notre conception de la bienséance qu'il a besoin de la parole offerte en guise d'atténuation, à savoir que, jour après jour, il a vexé son âme juste avec les actes illégaux qu'il a vus autour de lui. Nous ne devons jamais oublier que la question de sa piété de croyant orthodoxe en Dieu est réglée pour nous ( 2 Pierre 2:7 ). Mais maintenant, avec toute cette notion généreuse de lui, il faut admettre calmement que Lot était un très pauvre chrétien.

2. En second lieu, trouvez une explication instantanée de l'échec ; LOT ÉTAIT UN CHRÉTIEN MERCENAIRE. La toute première enquête est : Comment est-il arrivé à Sodome ? Nous devons nous rappeler que Lot n'est pas allé à Sodome directement, ni même tout de suite. Les hommes ne plongent jamais dans le mal ; ils glissent, ils glissent ou ils dérivent. Lot n'a dressé sa tente que « vers » Sodome. Il s'approcha suffisamment pour entendre comment les prix variaient de jour en jour ; il avait un marché pour tout ce qu'il avait à troquer ; il y avait des commérages parmi ses voisins; oh, c'était un bon endroit sympa, pas si méchant, et toujours aussi vivant ! C'est la voie du monde, et c'est la voie des croyants mondains maintenant dans l'église du Nouveau Testament.

Ils font des compromis avec une conscience très tranquille. Ils ne se trompent pas directement ; ils "montent leurs tentes vers" lui. « Les hommes tombent, dit Guizot, du côté où ils penchent.

3. Observez, en troisième lieu, QUE LOT A ÉTÉ BIENTT MIS EN ÉVIDENCE COMME UN CHRÉTIEN RETOURNANT. Comment savons-nous cela? Nous remarquons que partout où Abram est allé dans sa vie errante, il a érigé un autel la première chose qu'il a faite, et un service d'adoration régulier l'a fait connaître comme un disciple de Jéhovah. Une recherche minutieuse ne révélera pas que Lot a jamais fait quoi que ce soit pour provoquer des remarques dans cette direction. L'histoire de la vie de ce groupe de fils et de gendres est juste descendante, descendante, alors qu'ils se sont de plus en plus dépravés dans leurs goûts, leurs capacités et leurs principes.

Premièrement, ils « marchaient dans le conseil des impies » ; ensuite, ils se sont avérés « faire obstacle aux pécheurs » ; puis ils ont commencé à « s'asseoir sur le siège du méprisant ». Et la seule grande leçon banale que nous devons apprendre est celle-ci : même un croyant qui néglige son devoir religieux avance dans le péché.

4. Mais passez votre chemin ; car nous devons, en quatrième lieu, considérer LOT COMME UN CHRÉTIEN SÉRIEUSEMENT MALHEUREUX. Il y a « vexé son âme juste » jour après jour, en voyant et en entendant les actes illégaux de ces personnes indescriptibles et vicieuses ; il détestait leur « conversation sale ». Maintenant, je sais que vous m'exprimerez toute votre sympathie lorsque je vous dirai que je suis vraiment content que ce patriarche ait passé un moment misérable. J'aurais aimé que ce soit pire. C'est la seule preuve que nous obtenons de sa sincérité en tant qu'enfant de Dieu.

5. Encore une fois ; vous êtes prêt, en cinquième lieu, à trouver en cet homme BEAUCOUP UN CHRÉTIEN DES PLUS INEFFICACES. Quand vous découvrez à quel point un homme est devenu mondain, vous n'êtes pas du tout surpris de voir que son utilité religieuse est détruite. Si faible était l'influence de ce patriarche sur ceux qui le connaissaient le mieux, que même lorsqu'il eut reçu la visite des anges envoyés de Dieu dans le ciel, et sortit tremblant et effrayé pour leur annoncer que la ville allait bientôt être détruite, ils se moquaient de lui pour un lâche, et se moquaient de lui pour un imbécile. Il était clair pour eux que moins il parlait de ses entretiens avec Dieu, plus ce serait sûr pour son crédit ; ils pensaient qu'il plaisantait.

6. Il est quelque peu réjouissant maintenant, en sixième lieu, de considérer Lot comme UN CHRÉTIEN VRAIMENT SAUVÉ. Et pourtant nous sommes obligés d'aller dans le Nouveau

passage testamentaire pour obtenir notre preuve; relisez le texte de Pierre. Cela montre, non seulement que Lot a été sauvé, mais que son salut, si gracieusement accompli, était d'une sorte si étroite qu'il pouvait être donné comme l'un des exemples extrêmes de la miséricorde divine envers ceux qui ne le méritaient pas ; et qu'il doit être pris en relation avec le fait que tous les habitants de la ville méchante, dont il a été si précipitamment précipité, ont été "transformés en cendres".

» De plus, ce passage montre que, tandis que « le Seigneur sait comment délivrer les pieux », il sait aussi « réserver les injustes jusqu'au jour du jugement pour qu'ils soient punis ». Une chose est absolument claire ; il n'aurait jamais pu être sauvé à Sodome. Le tournant de sa carrière a été atteint lorsque Sodome a été incendiée. ( CS Robinson, DD )

L'importance d'un choix

Nous avons rarement le choix qui s'offre à nous de manière aussi dramatique et nette ; mais c'est comme vraiment présenté à chacun. Il y a le cynisme éhonté des hommes qui ne posent avoué que la question : « Est-ce que ça va payer ? Mais il existe des formes plus subtiles qui nous affectent tous. C'est la tentation permanente des Américains et des Anglais d'appliquer à tout une norme monétaire, d'adopter des lignes de conduite dont la seule recommandation est qu'elles favorisent l'avancement dans le monde.

Les hommes qui se disent chrétiens choisissent des écoles pour leurs enfants, ou des professions pour leurs garçons, ou des mariages pour leurs filles, là-bas à Sodome, parce que cela leur donnera un élan dans la vie qu'ils ne feraient pas dans les pâturages affamés de Béthel, avec personne d'autre qu'Abram et les siens n'aime s'associer. Si le sérieux avec lequel les hommes poursuivent un but doit être considéré comme une mesure de son importance à leurs yeux, il ne semble certainement pas que les chrétiens moyens modernes croyaient qu'il était plus important d'être unis à Dieu et de grandir comme Lui, que de s'assurer une bonne part des possessions terrestres.

Éprouvés par l'épreuve de la conduite, leur foi dans l'avancement est bien plus profonde que leur foi dans le fait de se relever. Mais si notre religion ne nous fait pas mettre le monde sous nos pieds, et compter tout sauf la perte pour gagner Christ, nous ferions mieux de nous demander si notre religion est meilleure que celle de Loth, qui était de seconde main, et était bien plus l'imitation d'Abram que l'obéissance à Dieu. Let nous enseigne que le bien matériel peut tenter et vaincre, même après avoir été vaincu.

Son enfance avait été héroïque ; dans son jeune enthousiasme, il avait jeté sa part avec Abram dans sa grande entreprise. Il n'avait pas pensé à ses troupeaux en quittant Haran. Probablement, comme je viens de le dire, il était beaucoup galvanisé dans l'imitation ; mais encore, il avait choisi la meilleure part. Mais maintenant, il en a marre de la vie de pèlerin. Il y a des hommes qui coupent les épines et font semer la semence ; mais les épines sont tenaces à la vie et poussent rapidement, et ainsi elles se répandent dans le champ et étouffent la graine.

Il est plus facile de faire un pas audacieux que de rester fidèle à son esprit tout au long de la vie. Mépris de la jeunesse, mais trop souvent cultes d'âge moyen, succès mondain. Le monde se resserre à mesure que nous vieillissons, et Lot et Demas nous apprennent qu'il est difficile de rester toute sa vie sur les hauteurs. La foi, forte et trop renouvelée par la communion, peut le faire ; rien d'autre ne le peut. L'histoire de Lot enseigne ce qui se passe lorsqu'on place le monde en premier et le royaume de Dieu en second.

D'une part, l'association avec elle ne manquera pas de se rapprocher. Lot a commencé par choisir la plaine ; puis il se rapprocha un peu et dressa sa tente « vers » Sodome ; la prochaine fois que nous entendrons parler de lui, il vit dans la ville et se mêle inextricablement à ses habitants. Le premier faux pas conduit à des liaisons imprévues, dont l'homme aurait reculé d'horreur, si on lui avait dit qu'il les ferait. Une fois sur la pente, le temps et la gravité détermineront jusqu'où nous descendrons. ( A. Maclaren, DD )

Abraham et Loth

1 . Remarquez, d'une part, l'abnégation manifestée par Abraham, et, d'autre part, l'égoïsme par lequel Lot était caractérisé.

2. Mais, comme autre point de contraste, remarquez comment Abraham a longuement regardé vers l'avenir, tandis que Lot a choisi simplement pour l'avenir immédiat. « Celui qui croit ne se hâtera pas. » « Quiconque sauvera sa vie la perdra ; et quiconque perdra sa vie à cause de moi la retrouvera.

3. A noter, enfin, le contraste dans l'après carrière des deux hommes. A partir de ce moment, il y a un processus graduel de détérioration dans le Lot. « Vers Sodome » devint bientôt « à Sodome ». A Sodome se développa bientôt des alliances matrimoniales entre les membres de sa famille et les Sodomites. Puis enfin, et pire encore, sa propre nature morale s'est endurcie ; la féminité de ses filles était déshonorée ; et les derniers incidents de sa vie furent tels que nous tirons volontiers un voile sur leur énormité, et soupirons en pensant qu'après une si belle matinée, son soleil se coucha derrière un nuage si sombre.

Mais tandis que Lot se détériorait, Abraham avançait. Ce qui marqua le point de départ de Lot sur la bonne voie était un jalon qui indiquait de nouveaux progrès chez Abraham. La décision qu'il a prise sur cette dispute était une autre étape dans cette échelle ascendante de la conquête de soi au sommet de laquelle il se tenait lorsqu'il déposa Isaac sur l'autel. C'était une décision importante pour les deux, mais c'était un événement très ordinaire et quotidien.

Nous devons continuellement prendre des décisions similaires dans nos vies communes, et nous sommes toujours mis à l'épreuve par elles. C'est une question très solennelle de savoir comment nous avons résisté à de telles épreuves ; et si nous voulons les supporter comme Abraham l'a fait, nous devons participer à la foi d'Abraham ; car cette foi, comme nous l'avons vu, animait le patriarche, non seulement dans des choses aussi grandes que le départ de son pays et le sacrifice de son fils, mais aussi les actions de sa vie dans ses relations avec ses semblables ( WM Taylor , DD )

Le choix de Lot

I. UN CHOIX SANS CONSULTER DIEU.

II. UN CHOIX QUI L'A PRIS D'UNE COMPAGNIE DE BONS HOMMES. Tout homme mondain perd...

1. La sympathie des hommes bons.

2. L'assistance du bien.

III. UN CHOIX ANTAGONISTE A LA BONNE FORMATION MORALE DE SA FAMILLE. La culture morale devrait être plus importante à nos yeux que la richesse.

1. Parce qu'il a une valeur plus élevée.

2. Parce qu'il élève l'homme.

3. Parce que ses effets bénéfiques sont plus certains.

IV. UN CHOIX QUI L'EXPOSE A DE NOMBREUX DANGERS.

1. Le danger que sa sympathie pour le bien soit réduite.

2. Le danger de considérer le péché sous un faux jour.

3. Le danger de perdre son âme. ( homéliste. )

Parcelle

I. LE MAL QUI SUIT UNE ÉTAPE PEU CONSEILLÉ.

1. Qu'il y a constamment devant nous des opportunités de sélection.

2. Que ce n'est pas le plus avantageux qui paraît à première vue.

3. Que tout cours entrepris sans consulter la direction de la Providence est susceptible de nous égarer.

II. LA TENDANCE NATURELLE D'UN CUR NON RENOUVELÉ. À la recherche de ce qui est agréable.

III. LA MISÉRICORDE OU LA PROVIDENCE DIVINE. Lot s'est attiré des ennuis, mais Dieu ne l'a pas abandonné.

IV. L'INCOMPATIBILITÉ DE LA PIÉTÉ : AVEC LE PÉCHÉ. ( homéliste. )

Avarice

L'avarice a ruiné plus d'hommes que la prodigalité. ( Colton. )

L'avarice entravée dans la miséricorde

C'est parfois de la miséricorde de Dieu que les hommes dans la poursuite ardente de l'agrandissement du monde sont déconcertés ; car ils ressemblent beaucoup à un train descendant un plan incliné - il n'est pas agréable de freiner, mais cela maintient la voiture sur la voie. ( HW Beecher. )

Les leçons du Lot

I. LES MAUX QUI PEUVENT SUIVRE UNE MAUVAISE ÉTAPE DANS LA VIE. Il y a certaines matières par rapport auxquelles nos déterminations doivent avoir une importance particulière.

1. Le choix d'un lieu de résidence.

2. Le choix d'un métier ou d'une profession. « Quel est susceptible d'être l'effet moral et spirituel de cette poursuite sur moi ? »

3. Le choix d'un partenaire de vie.

II. L'INSIDENCE FURTIVE DU PÉCHÉ. Il y a une grande différence entre la famille heureuse qui avait l'habitude de se joindre à celle d'Abram en sacrifice à l'autel de Béthel et celle dont nous lisons à Sodome la nuit avant la destruction de cette ville. Cette divergence n'a pas été causée par un seul bouleversement volcanique de la passion, mais par une défection progressive. Nous en avons la clé dans la question adressée par Lot à l'ange, quand, demandant à être autorisé à fuir à Tsoar, il dit : « N'est-ce pas un petit ? Comptez-en, ce n'était pas la première fois que Lot raisonnait de la sorte.

Il l'a probablement fait à l'occasion même de ce premier choix fatal. Il vit Sodome dans la plaine, mais il se dit en lui-même : « Je n'ai pas besoin d'aller dans la ville, je peux toujours me tenir à l'écart », et se promettant cela, il se dirigea vers Sodome. Mais au bout d'un certain temps, il s'est habitué aux hommes du lieu. Il a vu de nombreux avantages dans la protection de leurs murs, par rapport à sa vie de nomade sans défense.

Ainsi la tentation d'entrer dans la ville, qu'il aurait d'abord repoussée de lui avec mépris, fut entretenue, et à son sujet aussi le vieil argument fut utilisé : habitants, et quand j'arriverai à équilibrer la question, je ne dois pas laisser une petite chose comme ce préjugé m'aveugler sur mes propres intérêts » ; et c'est ainsi qu'il entra dans Sodome.

De la même manière, il en vint à autoriser les mariages entre les familles de la ville et la sienne. Tout cela illustre la tromperie du péché. Personne n'est jamais devenu très méchant d'un seul coup. La descente du chemin qui mène à la destruction se fait par marches simples, et celles-ci non pas sur un escalier clair et bien marqué, mais sur une pente qui semble être peu en dehors de la ligne horizontale. Soyez sur vos gardes contre la première tentation, et chaque fois qu'un mal vous supplie en disant : « Ne suis-je pas un petit ?

III. LA NÉCESSITÉ DE VEILLER AU PÉCHÉ TOUT AU LONG DE LA VIE TERRESTRE. Chaque moment de la vie a ses dangers particuliers. Il y a, comme les médecins l'attesteront, certains âges critiques auxquels la constitution corporelle semble passer par une épreuve sévère, de sorte qu'elle cède dans la mort ou qu'elle en sort indemne ; et ce que sera le problème dépend, sous Dieu, beaucoup de ce qu'ont été les habitudes quotidiennes de la personne.

S'il a été ce qu'on appelle un foie libre et rapide, il y a peu de chances qu'il résiste à la tempête ; mais s'il a été modéré en toutes choses, il est d'autant plus probable qu'il passera le cap. Maintenant c'est pareil dans la vie spirituelle. Il y a des saisons plus dangereuses que d'autres pour le meilleur intérêt de l'âme. La jeunesse est une saison périlleuse, mais le midi et l'après-midi de la vie sont assaillis de dangers aussi grands que son matin, et notre seule sécurité réside dans une vigilance perpétuelle.

Il est pitoyable de penser à quelle fréquence le caractère se détériore plus tard dans la vie. Vous ne pouvez pas lire sur Noé sans penser que la glorieuse réputation d'une longue carrière peut être éteinte à la fin par un péché obsédant. Vous ne pouvez pas étudier la vie de David sans remarquer comment la pureté de son caractère est éclipsée par les ténèbres d'un péché qui était celui, non pas d'un jeune, mais d'un homme passé le méridien de son âge.

Hommes d'âge moyen et vous qui approchez de la vieillesse, soyez sur vos gardes. Souvenez-vous de Lot ! et garde-toi de laisser ta conscience s'émouvoir d'iniquité. Surtout, méfiez-vous de ce péché séduisant qui est le parent de tant d'autres : l'intempérance. ( WM Taylor, DD )

La perte de Lot

Beaucoup de perdu--

1. La société de son meilleur ami.

2. Sa haine intense envers la méchanceté.

3. Une considération due pour le bien-être spirituel de sa famille.

4. L'influence religieuse sur les hommes.

5. Sa propriété.

6. Influence sur ses propres enfants.

7. Ses enfants.

8. Sa femme.

9. Son bon nom. ( John A. Ewalt. )

beaucoup beaucoup

Une coquille rugueuse peut contenir une perle, remarque Dean Law. Il peut y avoir de l'argent parmi beaucoup de scories. La vie peut exister dans la tige lorsque les feuilles sont brûlées et les branches sèches. La source peut encore être profonde, tandis que les eaux ruissellent peu. Une étincelle peut vivre sous beaucoup de déchets. Tant d'héritiers de la gloire vivent sans gloire. Le paradis est leur repos acheté, mais leurs pas semblent être vers le bas. Dans leurs cœurs, il y a des graines incorruptibles, mais des mauvaises herbes désolées sont entremêlées. Ils sont traduits dans le royaume de la grâce, mais la chair est toujours faible. ( W. Adamson. )

Gain impie

1. Un homme pieux dans un village rural du Suffolk, où pendant des générations les gens avaient été hautement favorisés avec une succession de « gagnants d'âmes » sérieux au Christ, tenté par l'offre de salaires plus élevés et d'une plus grande portée à Londres, a quitté sa maison et a élu domicile dans un quartier impie de l'East End. Mais les salaires plus élevés et la plus grande portée ont été très vite compensés par la corruption de ses enfants, etc.

2. Même des hommes religieux, dit Robertson, s'installent parfois dans un pays étranger, notoirement licencieux, simplement pour augmenter leur richesse. Mais très vite, ils découvrent à leurs dépens que Dieu a de terribles modes de rétribution. Dans le choix des foyers, des amis et des alliances, celui qui choisit selon les désirs de la chair se réserve bien des ennuis et des angoisses. Telle fut l'expérience de Lot.

3. Combien de fois, remarque Blunt, les hommes ont-ils découvert que leurs plus grandes inquiétudes et problèmes étaient le fruit de leurs propres choix égoïstes. Souvent cette « vallée de Siddim » qu'ils convoitaient le plus anxieusement, a été la source d'où ont coulé les eaux amères de la douleur et de la détresse. Bien mieux, si Dieu nous essaie en nous mettant une feuille blanche entre les mains, de remplir notre libre choix, de lui renvoyer humblement le choix. ( W. Adamson. )

Un choix louable

Mahomet, le faux prophète, voyant la situation agréable et délicieuse de Damas, ne voulut pas entrer dans la ville, mais s'en détourna avec cette exclamation : « Il n'y a qu'un paradis pour l'homme ; et je suis déterminé à avoir le mien dans l'autre monde. Mutatis mutandis - "faire les changements nécessaires" de notre position - comment devenir pour un chrétien est un tel langage en temps de tentation. ( Mgr Horne. )

La grande erreur de la vie de Lot

Il est le type de cette très grande classe d'hommes qui n'ont qu'une règle pour les déterminer aux tournants de la vie. Il était influencé uniquement par la considération de l'avantage mondain. Il n'a rien de profond, rien de haut en lui. Il ne reconnaît aucun devoir envers Abram, aucune gratitude, aucune modestie ; il n'a aucune perception des relations spirituelles, aucun sens que Dieu devrait avoir quelque chose à dire dans le partage de la terre.

Lot peut être acquitté d'une bonne affaire qu'à première vue on est amené à lui reprocher, mais il ne peut être acquitté d'avoir fait preuve d'un empressement à s'améliorer, indépendamment de toutes considérations, sauf de la promesse de richesse offerte par la fertilité du Jourdain. vallée. Il a vu un chemin rapide mais dangereux vers la richesse. Il y avait une certitude de succès dans sa vocation terrestre, un risque seulement de désastre moral.

Il ferma les yeux au risque de s'emparer de la richesse ; et ce faisant, se ruina lui-même et sa famille. C'est une situation qui se répète sans cesse. Aux hommes d'affaires ou dans la culture de la littérature ou de l'art, ou dans l'une des professions, se présentent des opportunités d'atteindre une meilleure position en cultivant l'amitié ou en s'identifiant à la pratique d'hommes dont la société n'est pas en soi désirable.

Nous pensons peut-être que refuser la compagnie de n'importe quelle classe d'hommes est pharisaïque ; que nous n'avons pas à condamner l'attitude envers l'Église, ou la moralité, ou le style de vie adopté par aucune classe d'hommes parmi nous. C'est la pure pente du libéralisme. Nous ne condamnons pas les personnes qui souffrent de la variole, mais un hôpital antivariolique serait à peu près le dernier endroit que nous devrions choisir pour une résidence.

Ou peut-être imaginons-nous que nous serons capables d'exercer de meilleures influences dans la société dans laquelle nous entrons. Une vaine imagination ; le motif du choix de la société a déjà sapé notre pouvoir pour de bon. Beaucoup d'erreurs des hommes du monde ne révèlent leurs conséquences les plus désastreuses que dans la deuxième génération. Comme certaines maladies virulentes, elles ont une période d'incubation. La famille de Lot a grandi dans une atmosphère très différente de celle qui avait nourri sa propre jeunesse dans les tentes d'Abram.

Un Anglais adulte et robuste peut supporter le climat de l'Inde ; mais ses enfants qui y sont nés ne le peuvent pas. Et la position dans la société qui a été acquise au milieu de la vie par l'enfant soigneusement et durement dressé d'une famille craignant Dieu, peut ne pas nuire très visiblement à son propre caractère, mais peut pourtant être absolument fatale à la moralité de ses enfants. Lot s'est peut-être persuadé qu'il avait choisi la dangereuse prospérité de Sodome principalement pour le bien de ses enfants ; mais en fait il aurait mieux fait de les voir mourir de faim dans la désolation la plus aride et la plus desséchée.

Et le parent qui ne tient pas compte de sa conscience et choisit la richesse ou la position, s'imaginant qu'il profite ainsi à ses enfants, découvrira à sa longue tristesse qu'il les a entraînés dans des tentations inimaginables. Mais l'homme qui fait le choix de Lot fait non seulement un grand tort à ses enfants, mais se coupe de tout ce qu'il y a de meilleur dans la vie. Nous sommes sûrs de dire qu'après avoir quitté les tentes d'Abram, Lot n'a plus jamais connu de jours heureux sans contrainte.

Les hommes nés et élevés à Sodome étaient peut-être heureux selon leur espèce et à leur manière ; mais Lot ne l'était pas. Son âme était quotidiennement vexée. Vous ne pouvez pas oublier les pensées que vous avez eues autrefois, les amitiés qui vous ont plu, les espoirs qui ont éclairé toute votre vie. Vous ne pouvez pas effacer l'idéal que vous chérissiez autrefois comme l'élément le plus animant de votre vie. Chaque jour, il y aura cette montée dans votre esprit qui contraste le plus avec les pensées de ceux avec qui vous êtes associé.

Vous les mépriserez pour leurs idées et leurs manières superficielles et mondaines ; mais vous vous mépriserez encore plus, étant conscient que ce qu'ils sont par ignorance et éducation, vous l'êtes en vertu de votre propre choix insensé et mesquin. Il y a en vous ce qui se rebelle contre la mesure superficielle et externe par laquelle ils jugent les choses, et pourtant vous les avez délibérément choisis comme vos associés, et ne pouvez penser qu'avec un regret navré aux hautes pensées qui vous ont autrefois visité et aux espoirs vous n'avez maintenant aucun moyen d'accomplir. ( M. Dods, DD )

Lot l'égoïste

I. LES PREMIÈRES ANNÉES DE LOT ont été passées à Ur de Chaldée, au nord-est de Damas. Son père, Haran, mourut alors qu'il n'était encore qu'un jeune enfant, et il fut placé dans la famille de son oncle Abraham, qui paraît avoir toujours agi envers lui en père affectueux ; tandis que Sarah, la femme d'Abraham, est censée avoir été la sœur de Lot. Avoir été le fils adoptif et le compagnon d'un homme aussi royal qu'Abraham était un privilège qui aurait dû laisser une empreinte de distinction sur le jeune homme qu'aucune année ultérieure ne pourrait effacer.

II. Regardons LOT'S CHOICE dans sa nature et ses résultats, et apprenons le caractère et la fin de l'égoïste ; se souvenant, entre-temps, du caractère représentatif de Loth, et recueillant des leçons de sagesse sur les cendres de ses espoirs ruinés.

1. Premièrement, donc, il y avait dans ce choix, comme il y a toujours dans la conduite de l'égoïste, un mépris des obligations morales délicates et des intérêts des autres impliqués.

2. Mais dans ce choix de Lot était aussi un mépris de ses propres intérêts les plus élevés. Il ne semble pas s'être arrêté pour considérer l'effet de sa décision sur son propre caractère et son bien-être futur. Le bien matériel de cette scène tentante lui aveugle les yeux sur tout autre bien et sur les dangers du choix. Il est rapporté dans l'histoire ancienne que les habitants d'Oenoe, une ville sur une île sèche dans les environs d'Athènes, ont consacré beaucoup de travail pour y puiser une rivière pour l'arroser et la rendre plus fructueuse.

Mais lorsque les travaux furent terminés et que les passages furent tous ouverts, l'eau se précipita si furieusement qu'elle déborda de toute l'île et noya tout le monde. Ainsi, dans l'accomplissement de leurs fins ambitieuses, les hommes ne s'arrêtent pas à considérer des résultats contingents : et quand les canaux du désir sont entièrement ouverts et que la marée tant attendue de la prospérité monte, eh bien ! ses courants se précipitent avec une force effrayante et fatale, plongeant l'âme dans la ruine et la destruction.

3. Lot s'est peut-être flatté d'avoir fait un choix capital ; voyons de quoi il s'agit.

(1) Séparation d'un ami dévoué et bienfaiteur. Il aurait pu rester si proche d'Abraham qu'il aurait partagé sa compagnie et ses conseils. C'est un jour critique pour un jeune homme lorsqu'il rompt son lien avec les amis de ses premières années.

(2) Il s'est non seulement séparé d'Abraham, mais est devenu le compagnon des méchants Sodomites. ( CH Payne, JD )

Monter nos tentes vers Sodome

Alypius, un ami de saint Augustin, avait une grande horreur des combats sanglants de gladiateurs, un des amusements favoris de ce siècle. Pressé par ses compagnons d'être spectateur de ces sports brutaux, il refusa obstinément, et ils l'entraînèrent contre son gré dans l'amphithéâtre. Tous prirent place et les jeux commencèrent. Alypius ferma résolument les yeux pour ne pas assister à l'horrible spectacle.

« Plût à Dieu, dit Augustin, qu'il s'était aussi bouché les oreilles ! En entendant un cri perçant, la curiosité l'emporta et il ouvrit imprudemment les yeux pour voir ce qui s'était passé. L'un des gladiateurs avait reçu une blessure épouvantable ; mais à peine Alypius avait-il découvert le ruisseau sanglant sortant du côté du misérable, que sa sensibilité plus fine s'émoussa, et il se joignit aux cris et aux exclamations de la foule bruyante autour de lui.

À partir de ce moment, il était un homme changé, changé pour le pire ; non seulement en assistant lui-même à ces sports, mais en exhortant les autres à faire de même. Des circonstances très insignifiantes montrent le penchant et le parti pris de nos esprits. Une plume flottant au vent peut indiquer la direction du vent qui doit déterminer le sort d'une escadre et entraîner la chute d'un empire. Quelque chose d'étroitement lié à cela peut être observé dans le monde moral.

Les traits de caractère et les tendances dominantes de l'esprit et du cœur sont distinctement marqués par des actions qui, en elles-mêmes, ne sont que de simples bagatelles. Lorsque le stylo sacré nous dit qu'après la séparation imprudente de Lot d'Abraham, il « dressa sa tente vers Sodome », nous découvrons beaucoup plus dans la simple déclaration qu'il n'y paraît à la surface. Il serait tout simplement absurde de censurer le monde, ses poursuites et ses plaisirs ; car ceux-ci, dans les limites légitimes, ont bien raison.

Cependant, personne dans son bon sens ne niera qu'il existe un péché tel que la mondanité, et c'est un péché que tous les chrétiens cohérents s'efforceront de garder à l'écart. La mondanité, rappelons-le, est déterminée par l'esprit de nos vies, plutôt que par les objets qui nous occupent. Il peut y avoir beaucoup de conformité apparente au monde, sans aucune violation réelle de la loi divine ou négligence du devoir. Le lord-maire de Londres, qui, tout en présidant les festivités de Guildhall, s'est retiré assez longtemps de la scène de gaieté et de splendeur pour pouvoir assister au culte de famille dans sa propre maison, était un exemple d'un homme bon vivant dans le monde sans céder. aux mauvaises influences ou à l'oubli de ses obligations supérieures envers Dieu.

Nos quotidiens contiennent souvent des publicités comme celle-ci : « Je voulais un garçon pour aller au bar ! Il pourrait tout aussi bien se lire : « Je voulais, un garçon à ruiner, corps et âme. » Que le garçon intelligent et sérieux, debout au seuil de la vie, évite des offres aussi tentantes que celle-ci ! Même les plaisirs innocents du monde, s'ils sont trouvés parmi les mauvaises associations, ne sont pas comme les eaux du Nil, laissant, quand ils sont partis, les germes de la fertilité et de la beauté germer et fleurir, et réjouir le cœur ; mais comme ces ruisseaux malsains, pollués par les lavages de minéraux vénéneux, déposant les graines de la maladie et de la mort pour tous ceux qui les goûtent. Il peut s'agir pour nous de la vie ou de la mort, de la vie ou de la mort de l'âme, si, de l'une ou l'autre de ces manières, nous avons dressé notre tente vers Sodome. ( JN Norton, DD )

Le choix de Lot

La plaine bien arrosée du Jourdain est un grand prix pour tout homme, et Lot s'en est assuré. Son domaine est vaste, favorisé par le soleil et les nuages. Y a-t-il alors un inconvénient ? Lisez : « Mais les hommes de Sodome étaient extrêmement méchants et pécheurs devant le Seigneur. » Un grand domaine, mais de mauvais voisins ! Gloire matérielle, mais honte morale ! Des paysages nobles, mais des hommes méchants ! Mais Lot a fait exactement ce que les hommes font aujourd'hui.

Il fit le choix d'un foyer, sans s'enquérir de l'état religieux du quartier. Les hommes ne se soucient pas de la pauvreté de l'Église, si la ferme est bonne. Ils abandonneront le ministère le plus inspirant du monde pour un jardin de dix pieds de plus, ou un enclos pour nourrir un âne. Ils vous diront que la maison est spacieuse, le jardin est grand, l'air est doux, le quartier est distingué , et si vous leur demandez quel enseignement religieux ils auront là-bas, ils vous répondront qu'ils ne savent vraiment pas, mais qu'il faut se renseigner ! Ils emmèneront six enfants dans un désert moral au nom d'un jardin pour jouer : ils quitteront Paul ou Apollos pour six pieds de serre ! D'autres encore installent leur tente où ils peuvent obtenir la meilleure nourriture pour la vie du cœur ; et ils sacrifient une maison d'été pour qu'ils puissent de temps en temps avoir un aperçu du ciel. (J. Parker, DD )

Auto-choix

Lot a choisi pour lui-même. Il prit les choses en main et se mit à la tête de ses propres affaires. Ce qu'il advint de sa gestion, nous le verrons tout à l'heure. Il ne demanda aucune bénédiction ; le festin va-t-il l'étouffer ? Il ne demanda aucun conseil ; sa sagesse se moquera-t-elle de lui et le tourmentera-t-elle amèrement ? Il a arraché à la bonne chance; tombera-t-il dans une fosse qu'il n'a pas vue ? mon âme, ne fais pas de cet insensé un modèle pour ta propre direction.

Son honneur n'est peut-être qu'un instant. Engage ton chemin vers le Seigneur et ne choisis rien pour toi-même. Reconnais-le dans toutes tes voies et il dirigera tes sentiers. Oh repose dans le Seigneur et attends-le patiemment. Ne cherche pas pour toi-même des choses élevées, et ne prends pas ta vie en main. mon âme, je t'ordonne de vivre dans le secret de l'amour du Christ. Marche dans le chemin du Seigneur : cherche-le toujours avec un cœur avide, et que le chemin soit long ou court, accidenté ou plat, il te conduira dans la ville où sont les anges, et les premiers-nés, et les bien-aimés qui sont partis toi il y a longtemps. ( J. Parker, DD )

Richesse ou paradis ?

Mme Jameson donne un très joli apologue relatif à Saint-Jean, qui est parfois inclus dans une série de sujets de sa vie. Deux jeunes gens, qui avaient vendu tous leurs biens pour le suivre, se repentirent ensuite. Il, voyant leurs pensées, les envoya ramasser des cailloux et des fagots, et à leur retour les changea en argent et en lingots d'or, en leur disant : paradis!" Cette histoire est représentée sur l'un des vitraux de la cathédrale de Bourges. Les deux jeunes gens se tiennent devant saint Jean, avec un tas d'or d'un côté et un tas de pierres et de fagots de l'autre.

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