Le fardeau de la Parole du Seigneur à Israël par Malachie.

Un fardeau divin

Certains fardeaux sont auto-imposés; certains nous ont été imposés par nos semblables ; certains par Dieu. Les prophètes sentaient que la Parole de Dieu était un fardeau pour leur âme.

I. C'était un fardeau de la révélation divine. Les mots révèlent. Une vraie parole est une manifestation de l'âme. Dieu était connu par les paroles de ces hommes inspirés. Sa Parole est maintenant Sa révélation de choix. Sa Parole est vraie, fidèle, précieuse, éclairante, salvatrice, éternelle.

II. C'est un fardeau porté par le plus saint des hommes. Dieu parle à travers les hommes. Beaucoup de saints hommes sentent maintenant que la Parole de Dieu est en eux. Ce fardeau devrait être supporté par ces saints hommes, humblement, dans la prière, avec reconnaissance et consciencieusement.

III. C'est un fardeau supporté pour le monde. La Parole de Dieu ne doit pas être cachée. La vérité entendue dans le sanctuaire intérieur de l'âme doit être proclamée sur les toits. La Parole de Dieu est pour toutes les nations. Quiconque l'a, a ce fardeau pour le monde, Il doit le porter avec crainte, distinctement, honnêtement et sans mélange. Que les églises prient beaucoup pour ceux qui portent le fardeau de la Parole. Souvent, ils sont opprimés par leurs responsabilités. ( W. Osborne Lilley. )

Le fardeau de la Parole du Seigneur

Les prophètes d'autrefois n'étaient pas des bagatelles. Ils portaient un fardeau. Les serviteurs de Dieu sont sérieux ; ils ont quelque chose à porter, qui vaut la peine d'être porté. Ceux qui parlent au nom de Dieu ne doivent pas parler à la légère. Les vrais serviteurs de Dieu, qui sont chargés de Sa Parole, portent ce fardeau de bon gré et avec joie. Nous portons un fardeau en effet, mais nous serions désolés de ne pas le porter.

I. Pourquoi la parole du Seigneur est-elle un fardeau pour celui qui la prononce ? C'est un fardeau parce que c'est la Parole du Seigneur.

1. La Parole du Seigneur devient un fardeau dans sa réception. Aucun homme ne peut prêcher correctement l'Evangile tant qu'il ne l'a pas porté dans son âme avec une énergie écrasante. La vraie prédication est artésienne, elle jaillit du plus profond de l'âme.

2. La Parole de Dieu est un fardeau dans sa délivrance. Celui qui trouve facile de prêcher, aura du mal à rendre compte de sa prédication au dernier grand jour. Pour parler correctement, la Parole de Dieu sous l'influence divine est, tant dans la parole que dans la réception du message, le fardeau du Seigneur.

3. Quand nous avons prêché, l'Evangile devient un fardeau après réflexion. Si Dieu envoie l'un de nous faire du bien à nos semblables et parler en son nom, les âmes des hommes seront pour nous un fardeau perpétuel.

II. C'est un fardeau à cause de ce que c'est. Qu'est-ce que le vrai serviteur de Dieu doit supporter et prêcher ?

1. C'est la réprimande du péché. Si un homme porte le fardeau de la Parole du Seigneur, c'est à son peuple qu'il parle le plus du mal dont il est le plus coupable. Tout vrai prédicateur doit être indifférent à l'estime de l'homme et parler fidèlement ; mais c'est un fardeau pour un esprit tendre.

2. La Parole du Seigneur repousse l'orgueil humain. Les doctrines de l'Evangile semblent façonnées dans le but, entre autres objets, de mépriser toute gloire humaine. La nature humaine n'aime donc pas notre message. Et une telle prédication devient le fardeau du Seigneur.

3. Le vrai prédicateur doit entrer en contact avec la vanité de l'intellect humain. Les choses de Dieu sont cachées aux sages et aux prudents, mais révélées aux enfants ; et les sages et les prudents s'indignent de cet acte de souveraineté divine. Affronter la fausse science avec le « poli de la prédication » et ériger la Croix dans les dents de l'autosuffisance savante, est un fardeau de la part du Seigneur.

4. Le fardeau le plus lourd est celui qui concerne l'avenir. Nous avons le cœur lourd pour ceux qui ne se tournent pas vers Dieu, mais persistent à détruire leur propre âme pour toujours.

III. C'est un fardeau à cause des conséquences que nous avons de vous le porter. Supposons que nous ne prêchions pas l'Evangile et que nous ne prévenions pas le méchant, afin qu'il ne se détourne pas de son iniquité, quoi alors? « Il périra, mais je redemanderai son sang de ta main. » Que me dira mon Seigneur si je vous suis infidèle ? Alors cela devient un grand fardeau pour moi de prêcher l'Evangile quand je pense à ce que perdent ceux qui ne l'auront pas.

IV. C'est souvent le fardeau du Seigneur, à cause de la manière dont les hommes traitent la Parole de Dieu. Certains s'en moquent. La préoccupation de l'esprit humain en fait un tel fardeau lorsque nous voulons vraiment atteindre le cœur et gagner l'âme. Un bon nombre entendent avec une attention considérable, mais oublient tout ce qu'ils entendent. Le sermon est terminé quand ils ont fini de l'entendre. Il y en a même qui entendent se moquer. Le prédicateur est dans l'angoisse de sauver une âme, et ils réfléchissent à la façon dont il prononce un mot.

V. C'est un fardeau quand le prédicateur se souvient qu'il devra rendre compte. Il viendra un temps où l'on dira : "Prêcheur, rends compte de ta gestion". Souvenez-vous que le grand Seigneur de tous les vrais prédicateurs de l'Évangile portait un fardeau bien plus lourd que nous. Puisqu'il s'agit d'un fardeau en soi, je vous demande de ne pas l'alourdir davantage. Vous ajoutez à mon fardeau, si vous ne m'aidez pas dans l'œuvre du Seigneur. Mais la plus grande augmentation de mon fardeau vient de ceux qui ne reçoivent pas du tout l'Evangile. ( CH Spurgeon. )

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