5 De même, ye plus jeune Le mot aîné est mis ici dans un sens différent de ce qu'il avait avant; car il faut, quand on fait contraste entre eux et le plus jeune, que les deux clauses correspondent. Puis il se réfère aux anciens en âge, ayant auparavant parlé de l'office; et ainsi il vient du particulier au général. Et en bref, il demande à quiconque est inférieur en âge d'obéir aux conseils des anciens, d'être enseignable et humble; car l'âge de la jeunesse est inconstant et demande une bride. En outre, les pasteurs n'auraient pas pu accomplir leur devoir, sauf que ce sentiment de révérence prévalait et était cultivé, de sorte que les plus jeunes se laissaient aller à la domination; car s'il n'y a pas de soumission, le gouvernement est renversé. Lorsqu'ils n'ont pas d'autorité qui devrait par droit ou par ordre de la nature régner, tout deviendra aussitôt insolemment insensé.

Oui, tous Il montre la raison pour laquelle le plus jeune devrait se soumettre à l'aîné, même qu'il pourrait y avoir un état de choses égal et un ordre correct entre eux. Car, lorsque l'autorité est accordée aux anciens, il ne leur est pas donné le droit ou la liberté de se débarrasser de la bride, mais ils doivent aussi être eux-mêmes soumis à la contrainte, afin qu'il puisse y avoir une sujétion mutuelle. Le mari est donc le chef de la femme, et pourtant il doit à son tour être soumis à elle dans certaines choses. Le père a donc autorité sur ses enfants, et il n'est toujours pas exempt de toute sujétion, mais quelque chose leur est dû. La même chose, aussi, doit être pensée des autres. Bref, tous les rangs de la société doivent défendre le corps tout entier, ce qui ne peut être fait, sauf que tous les membres sont réunis par le lien de la soumission mutuelle. Rien n'est plus défavorable à la disposition de l'homme que la soumission. Car il était jadis très vrai que chacun a en lui l'âme d'un roi. Tant que les esprits élevés, avec lesquels la nature des hommes gonfle, ne seront pas soumis, aucun homme ne cédera à un autre; mais, au contraire, chacun, méprisant les autres, réclamera tout pour lui-même.

C'est pourquoi l'apôtre, pour que l'humilité habite parmi nous, réprouve sagement cette hauteur et cet orgueil. Et la métaphore qu'il utilise est très appropriée, comme s'il avait dit: «Entourez-vous d'humilité de tous côtés, comme d'un vêtement qui couvre tout le corps. Il laisse cependant entendre qu'aucun ornement n'est plus beau ou plus beau que lorsque nous nous soumettons l'un à l'autre.

Pour, ou, car . C'est une menace très grave, quand il dit, que tous ceux qui cherchent à s'élever auront Dieu pour ennemi, qui les abaissera. Mais, au contraire, il dit des humbles, que Dieu leur sera propice et favorable. Nous devons imaginer cela; Dieu a deux mains; celui qui, comme un marteau, bat et brise ceux qui se soulèvent; et l'autre, qui élève les humbles qui se laissent volontairement tomber, et est comme un support solide pour les soutenir. Étions-nous vraiment convaincus de cela, et l'avions-nous profondément ancré dans nos esprits, qui d'entre nous oserait par orgueil pousser la guerre avec Dieu? Mais l'espoir de l'impunité nous pousse maintenant sans crainte à lever la corne au ciel. Que cette déclaration de Pierre soit donc comme un coup de foudre céleste pour rendre les hommes humbles.

Mais il appelle ceux humbles, qui sont vidés de toute confiance en leur propre pouvoir, sagesse et justice, recherchent chaque bien de Dieu seul. Puisqu'il n'y a de venir à Dieu que de cette manière, qui, ayant perdu sa propre gloire, ne devrait pas s'humilier volontairement?

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