1. Nous voyons ici avec quelle sollicitude le saint homme évita les offenses; car, pour adoucir quelque acuité qu'il ait pu y avoir dans sa manière d'expliquer le rejet des Juifs, il témoigne encore, comme auparavant, sa bonne volonté envers eux, et le prouve par l'effet; car leur salut était un objet de préoccupation pour lui devant le Seigneur, et un tel sentiment ne découle que d'un amour authentique. C'est peut-être en même temps qu'il fut aussi poussé par une autre raison à témoigner son amour envers la nation dont il était issu; car sa doctrine n'aurait jamais été reçue par les Juifs s'ils avaient pensé qu'il leur était manifestement hostile; et sa défection aurait également été soupçonnée par les Gentils, car ils auraient pensé, comme nous l'avons dit dans le dernier chapitre, qu'il devenait apostat de la loi par sa haine des hommes. (319)

Au début du dernier chapitre, l'Apôtre a exprimé sa grande deuil pour ses frères les Juifs, il exprime maintenant son grand amour envers eux, et son fort désir pour leur plus grand bien - leur salut. - Éd.

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