4. Qui es-tu qui juge, etc. "Comme vous agiriez sans courtoisie, oui , et présomptueusement parmi les hommes, si vous ameniez le serviteur d'un autre homme, sous vos propres règles, et éprouvez tous ses actes par la règle de votre propre volonté; alors vous assumez trop, si vous condamnez quelque chose dans le serviteur de Dieu, parce que cela ne vous plaît pas; car ce n'est pas à vous de lui prescrire ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire, et il n'est pas non plus nécessaire qu'il vive selon votre loi.

Or, bien que le pouvoir de juger sur la personne et aussi sur l'acte nous soit enlevé, il y a encore beaucoup de différence entre les deux; car nous devons laisser l'homme, quel qu'il soit, au jugement de Dieu; mais quant à ses actes, nous pouvons en effet former une opinion décisive, non selon nos propres vues, mais selon la parole de Dieu; et le jugement, dérivé de sa parole, n’est ni un jugement humain, ni celui d’un autre homme. Paul avait alors l'intention ici de nous retenir de la présomption en jugeant; dans lequel ils tombent, qui osent prononcer quoi que ce soit concernant les actions des hommes sans le mandat de la parole de Dieu.

Pour son propre Seigneur, il se tient debout ou tombe, etc. Comme s'il disait: «Il appartient à juste titre au Seigneur, soit de désapprouver, soit d'accepter ce le serviteur fait: c'est pourquoi il vole le Seigneur, qui tente de se prendre cette autorité. Et il ajoute: il se tiendra effectivement debout: et, en le disant, non seulement il nous demande de nous abstenir de condamner, mais il nous exhorte également à la miséricorde et à la bonté, donc comme jamais de bien espérer de celui en qui nous percevons quelque chose de Dieu; dans la mesure où le Seigneur nous a donné l'espérance, qu'il confirmera pleinement et conduira à la perfection ceux en qui il a commencé l'œuvre de la grâce.

Mais en se référant à la puissance de Dieu, il ne veut pas simplement dire, comme s'il l'avait dit, que Dieu peut faire cela s'il le veut; mais, selon la manière habituelle de l'Écriture, il relie la volonté de Dieu à sa puissance: et pourtant il ne parle pas ici de perpétuité, comme si elles devaient tenir jusqu'au bout que Dieu a ressuscité une fois; mais il nous rappelle seulement que nous devons entretenir une bonne espérance et que nos jugements doivent pencher ainsi; comme il nous l'enseigne aussi ailleurs,

"Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l'accomplira jusqu'à la fin." ( Philippiens 1: 6 .)

Bref, Paul montre de quel côté inclinent leurs jugements, en qui abonde l'amour.

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