1. Il y a alors, etc. Après avoir décrit le concours que les pieux ont perpétuellement avec leur propre chair, il revient à la consolation, qui leur était très nécessaire, et qu'il avait déjà mentionnée; et c'était ceci, - que bien qu'ils fussent encore assaillis par le péché, ils étaient encore exempts de la puissance de la mort et de toute malédiction, pourvu qu'ils vivaient non pas dans la chair mais dans l'Esprit; car il réunit ces trois choses, - l'imperfection sous laquelle les fidèles travaillent toujours, - la miséricorde de Dieu pour le pardonner et le pardonner, - et la régénération de l'Esprit; et ceci en effet en dernier lieu, que personne ne devrait se flatter d'une vaine idée, comme s'il était libéré de la malédiction, tout en se livrant solidement à sa propre chair. Comme alors l'homme charnel se flatte en vain, lorsqu'il n'est nullement soucieux de réformer sa vie, il se promet l'impunité sous prétexte d'avoir cette grâce; ainsi les consciences tremblantes des pieux ont une forteresse invincible, car elles savent que pendant qu'elles demeurent en Christ, elles sont au-delà de tout danger de condamnation. Nous allons maintenant examiner les mots.

Après l'Esprit. Ceux qui marchent selon l'Esprit ne sont pas de ceux qui ont complètement repoussé toutes les émotions de la chair, de sorte que toute leur vie ne respire que la perfection céleste; mais ce sont ceux qui s'efforcent avec séduction de soumettre et de mortifier la chair, de sorte que l'amour de la vraie religion semble régner en eux. Il déclare qu'un tel ne marche pas selon la chair; car partout où la vraie crainte de Dieu est vigoureuse, elle enlève à la chair sa souveraineté, bien qu'elle n'abolisse pas toutes ses corruptions.

Continue après la publicité
Continue après la publicité