Et il a prié le Seigneur - Jonas, au moins, ne murmura pas et ne se plaignit pas de Dieu. Il s'est plaint à Dieu de lui-même. Il discute avec lui. Myope en effet et trop marié à sa propre volonté! Pourtant, sa volonté était le bien-être du peuple dont le prophète Dieu l'avait fait. Il dit à Dieu que c'était ça, ce qu'il avait toujours redouté. Il l'adoucit, aussi bien qu'il le peut, par sa parole «je te prie», qui exprime la dépréciation anti-soumission. Pourtant, il n'hésite pas à dire à Dieu que c'était la cause de sa première rébellion! Dangereux pour l'âme, de parler sans pénitence du péché antérieur; pourtant c'est à Dieu qu'il parle et ainsi Dieu, dans sa merveilleuse condescendance, le fait s'instruire.

Je savais que Tu es un Dieu gracieux - Il répète à Dieu à la lettre Ses propres paroles de Joël Joël 2:13. Dieu s'était ainsi révélé à nouveau à Juda. Il avait, sans doute, sur une certaine repentance que Juda avait montré, détourna le mal d'eux. Et maintenant, en l'envoyant comme prédicateur de la repentance, Il a laissé entendre qu'Il ferait de même envers les ennemis de son pays. Dieu le confirme par toute la suite. Désormais, Israël savait que, pour le païen aussi, Dieu était intensément, infiniment plein d'amour gracieux et désireux, voire (comme la forme l'indique plutôt) maîtrisé (pour ainsi dire) par la puissance et l'intensité de son amour gracieux, «lent à la colère »Et le retarder,« grand en tendresse aimante », et en abondant; et que envers eux aussi, quand le mal est sur le point d'être infligé, ou a été partiellement ou totalement infligé, Il s'en repentira et le remplacera par le bien, au premier tournant de l'âme ou de la nation vers Dieu.

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