Alors dit le Seigneur Jonas ayant ainsi montré son amour et sa pitié pour la gourde, Dieu procède à le juger de sa propre bouche; Tu as eu pitié de la gourde, &c. Tu déplores la perte de la gourde, et tu penses que c'est un grave malheur pour toi, et qu'il est difficile que tu en sois privé, même si elle n'a pas été faite par toi, est venue sans aucun travail de ta part, et était par sa nature un courte durée : si c'est le cas pour toi à propos d'une plante moyenne et éphémère, pense à quel point tu juges injustement, quand tu condamnes ma miséricorde envers les Ninivites ! Combien plus sévère aurait-il été d'avoir détruit une ville entière, dans la ruine de laquelle de nombreuses créatures innocentes, comme des enfants et des animaux bruts, ont dû nécessairement être impliquées ; et, ce qui est encore plus terrible, beaucoup d'êtres immortels ont été plongés dans une misère éternelle ! Si tu supposes que j'aurais dû épargner ou conserver la gourde, parce qu'elle t'abritait de la chaleur ;

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