Le fardeau , &c. Un jugement lourd désigné de Dieu pour être supporté : ou, une prophétie d'un genre calamiteux. Voir la note sur Ésaïe 13:1 . La parole du Seigneur dans le pays d'Hadrach Hadrach n'est pas mentionnée ailleurs comme le nom d'un pays ; le contexte montre cependant qu'il devait s'agir d'une partie de la Syrie, dont Damas était la capitale. Selon certains rabbins juifs, c'était un endroit près de Damas. On pense que la prophétie se rapporte à Alexandre le Grand conquérant la Syrie ; Damas lui étant en même temps livré, et tout le trésor de Darius, qui y était déposé, remis entre ses mains. Et Damas en sera le reste Ou, Il reposera sur Damas;c'est-à-dire le fardeau de la parole du Seigneur. Damas sera particulièrement affligée du jugement maintenant menacé ; quand Ou plutôt, car les yeux de l'homme, comme de tout Israël, seront tournés vers le Seigneur Car comme tous les appels des hommes, en cas de mal, sont adressés au Ciel, ainsi ceux qui ont été lésés par l'injustice syrienne se tourneront vers le Ciel pour droit, et le Seigneur les redressera.

Les mots cependant peuvent être mieux traduits : Quand les yeux des hommes, même de toutes les tribus d'Israël , &c.; quand les Juifs virent le conquérant approcher de Jérusalem, il convenait qu'ils se tournent vers Dieu et implorent sa protection. Ceci, selon Josèphe, ( Antiq. , lib. 11. cap. 8,) quand Alexandre assiégeait Tyr, Jaddua le grand prêtre juif l'a fait, et a été dirigé par une vision pour rencontrer le conquérant dans ses robes pontificales, par qui il a été reçu très gracieusement. La clause cependant admettra une autre traduction, à savoir, Car les yeux du Seigneur sont sur l'homme, ainsi que sur toutes les tribus d'Israël.C'est-à-dire que Dieu est le souverain et le juge de toutes les nations de la terre, ainsi que des tribus d'Israël, et punira les païens pour leurs péchés, ainsi que son peuple professant. Ceci, compte tenu du contexte, semble être l'interprétation la plus probable.

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