Hazaël dit : Mais quoi, &c. — Quand le prophète avec des larmes prédit à Hazaël quelles calamités il apporterait désormais à Israël, son ambition s'enflamma instantanément, et il s'écria avec transport : " Quoi ! ton serviteur ! un chien ! qu'il devrait faire le grand [ mot ] acte !" C'est la traduction littérale du passage. Celui de notre Bible s'est tenu devant de nombreuses belles déclamations tout à fait éloignées du véritable sentiment d'Hazaël. Son exclamation n'était pas le résultat de l'horreur ; son expression n'en a pas la teinture, mais l'aperçu inattendu d'une couronne. La réponse du prophète est bien faite pour satisfaire l'étonnement qu'il avait excité : un chienne porte pas dans l'Écriture le caractère d'un animal cruel, mais d'un animal méprisable ; celui qui est choqué par la barbarie n'appelle pas non plus cela une GRANDE action.

Nous pouvons également observer, qu'il est évident d'après cette transaction, que Hazaël était maintenant entièrement ignorant de sa désignation au trône de Syrie, et par conséquent ne pouvait pas avoir été oint par Elie, 1 Rois 19:15 . Nous devons donc prendre le commandement, au sens figuré, de ne désigner que le dessein ou la détermination de Dieu que Hazaël succède au trône de Syrie, d'exécuter les desseins de sa providence sur le peuple d'Israël, comme Cyrus pour la même raison est appelé l'oint du Seigneur; Ésaïe 45:1 bien qu'il n'ait jamais été correctement oint par Dieu : ou, si nous le prenons dans un sens littéral, nous devons supposer une raison pour laquelle Elie a agité l'exécution de cet ordre, qui pourrait probablement être sa prévoyance des nombreuses calamités que Hazaël, lorsqu'il a avancé à la couronne, amènerait sur Israël.

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