Véritable compagnon de joug,— Mon véritable associé. Doddridge. Heylin lit la clause, je te supplie aussi, mon fidèle associé, de les aider tous les deux, car ils m'ont aidé, etc. Certains ont supposé que par le mot συζυγε, saint Paul désigne sa femme ; mais comme le mot dans l'original est masculin, agitant tous les autres arguments, il ne peut pas être pris dans ce sens. Il est probable qu'il s'agissait d'un officier d'une dignité et d'une autorité considérables dans l'église de Philippes, peut-être le mari d'une des femmes pieuses mentionnées ici.

Comme la prédication des femmes était si expressément interdite par saint Paul, nous devons conclure que c'était d'une autre manière que ces bonnes femmes lui étaient utiles dans l'Évangile ; pas tant en s'occupant de sa personne, bien que, sans aucun doute, ils étaient prêts à faire comme ils en avaient l'occasion ; mais par des services qui convenaient à leur sexe et à leur condition, et par l'intelligence qu'ils pouvaient lui donner de l'état de la religion parmi leurs connaissances féminines, leurs enfants et d'autres branches de leurs familles.

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