(5) Et je te dis aussi, que tu es (l) Pierre, et sur ce rocher je bâtirai mon église ; et les (m) portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle.

(5) C'est la vraie foi, qui confesse le Christ, dont la vertu est invincible.

(l) Le Christ a parlé en langue syrienne, et n'a donc pas utilisé ce discours pour distinguer entre Petros, qui signifie Pierre, et Petra, qui signifie un rocher, mais dans les deux endroits a utilisé le mot Céphas : mais sa signification est ce qui est écrit en grec, où les différentes terminaisons des mots distinguent Pierre, qui est un morceau de l'édifice, et le Christ Pétra, c'est-à-dire le rocher et le fondement : ou bien il l'a nommé Pierre à cause de la confession de sa foi, qui est celle de l'Église aussi bien que la sienne, comme en témoignent les vieux pères, car ainsi dit le Théophylacte. Cette confession que vous avez faite sera le fondement des croyants.

(m) Les ennemis de l'Église sont comparés à un royaume fort, et donc par "portes" on entend des villes qui sont rendues fortes avec une sage préparation et des fortifications, et c'est le sens : tout ce que Satan peut faire par la ruse ou la force. Il en va de même pour Paul, les qualifiant de forteresses ; ( 2 Corinthiens 10:4 ).

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