'SUR CE ROCHER'

Et je te dis aussi que tu es Pierre, et sur ce rocher je bâtirai mon église ; et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle.

Matthieu 16:18

Ce verset a joué et joue encore un rôle non négligeable dans la controverse entre notre propre Église et celle qui dépend du siège de Rome. Mais pensons plutôt maintenant à la confession de foi de saint Pierre. L'histoire de la confession de saint Pierre est une histoire de la plus haute importance dans la Vie de notre Seigneur. C'est la foi racine de la chrétienté selon son fondateur, la foi qu'il est divin.

I. La valeur d'un credo . — Chez nous, comme chez saint Pierre, cette foi doit s'exprimer dans une confession. Les gens de nos jours sont un peu timides envers les croyances. Ils ont l'habitude d'appeler leurs croyances « dogmes » et « formules », qu'ils considèrent comme de mauvais noms. Mais cette aversion très moderne et commune pour les formulaires et les dogmes ne doit pas être poussée jusqu'à exclure une réponse à la propre question de notre Seigneur : « Qui dites-vous que je suis ? C'est sur ce roc de la foi confessée que s'édifie l'Église.

II. La nature de la foi religieuse. —Mais je m'intéresse plutôt à la nature de la foi religieuse qu'à un credo. J'espère que nous avons tous une conviction forte et passionnée pour sa part, assurée sur un témoignage qui en soi est suffisant et irréfutable, que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. C'est la foi de ce genre qui sauve un homme de l'échec dans la vie, à quelque degré qu'il atteigne ; et pour cette raison, parce que la foi de cette sorte fortifie et fortifie son caractère.

Nous sommes tous ce que nous sommes, et nous réalisons tous dans la vie ce que nous réalisons, en vertu de la foi religieuse qui est personnellement la nôtre. Peu importe ce que nous croyons, et la manière dont nous croyons compte aussi – que nous croyions avec notre cœur, notre esprit, notre âme et notre force ; parce que la croyance juste n'est pas, en soi, la foi. Et c'est peut-être ce à quoi les gens pensent parfois lorsqu'ils protestent contre les dogmes ou se disent chrétiens sans dogme, comme si les dogmes étaient contraires à la foi.

Ils ne peuvent pas être opposés à la foi, parce que la foi d'un être rationnel doit pouvoir s'exprimer dans un discours rationnel, et c'est le dogme. Mais il est vrai que l'assentiment à un dogme sur le Christ n'est pas nécessairement une foi sans nuage en Lui. Les opinions justes sont les plus précieuses, mais nous pouvons avoir des opinions justes sans la relation personnelle d'amour et de confiance entre l'âme et Dieu, qui est la foi et l'essence de la religion.

III. La foi qui sauve . — « Seigneur, à qui irons-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle', et nous croyons que 'Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.' Pouvoir dire cela à Christ, c'est avoir foi en Lui ; et c'est la foi qui sauve l'âme.

— Canon Beeching.

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