Matthieu 16:18

L'unité de l'Église.

I. Que tous les chrétiens sont, d'une manière ou d'une autre, un, aux yeux de notre Seigneur, cela ressort clairement de diverses parties du Nouveau Testament. C'est à ce corps unique, considéré comme un, que sont accordés les privilèges particuliers de l'Evangile. Ce n'est pas que cet homme reçoive la bénédiction, et cet homme, mais un et tous ; tout le corps comme un seul homme, un nouvel homme spirituel, d'un commun accord, le cherche et le gagne.

II. Lorsqu'on me demande pourquoi nous, chrétiens, devons nous unir en un corps ou une société visible, je réponds (1) que le sérieux même avec lequel l'Écriture insiste sur une unité spirituelle invisible à l'heure actuelle, et une unité future dans le ciel, dirige en soi un esprit pieux vers le imitation de cette unité visible sur terre ; car pourquoi devrait-il être si continuellement mentionné dans les Écritures, à moins que la pensée ne soit destinée à pénétrer profondément dans nos esprits et à diriger notre conduite ici ? (2) Mais encore une fois, notre Sauveur prie pour que nous soyons un dans l'affection et dans l'action ; pourtant, quel moyen y a-t-il pour que beaucoup d'hommes agissent ensemble, sinon celui de se former en un corps ou une société visible, régi par certaines lois et certains officiers ? et comment peuvent-ils agir à grande échelle et de manière cohérente, à moins qu'il ne s'agisse d'un organe permanent ? (3) Je pourrais faire reposer la nécessité de l'unité chrétienne sur une seule institution de notre Seigneur, le sacrement du baptême.

Le baptême est un rite visible, avouons-le ; et saint Paul nous dit que par elle les individus sont incorporés dans un corps déjà existant. Mais si quiconque souhaite devenir chrétien doit venir à un corps visible existant pour le don, il est clair qu'aucun nombre d'hommes ne pourra jamais, conformément à l'intention du Christ, fonder une Église pour eux-mêmes. Tous doivent recevoir leur baptême des chrétiens déjà baptisés ; et ainsi nous remontons un corps ou une société visible jusqu'à l'époque même des Apôtres eux-mêmes.

(4) Une autre garantie, qui est particulièrement suggérée par les paroles de notre Seigneur dans le texte, pour l'unité visible et la permanence de son Église, est la nomination de dirigeants et de ministres, chargés des dons de la grâce, et ceux-ci successivement. Les arrêtés ministériels sont les liens qui unissent en un seul tout le corps des chrétiens ; ce sont ses organes, et ils en sont d'ailleurs le principe moteur.

JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. vii., p. 230.

Références : Matthieu 16:18 . SG Green, Christian World Pulpit, vol. je., p. 49 ; L. Abbott, Ibid., vol. xxxii., p. 362 ; G. Brooks, Aperçus de sermons, p. 103 ; JE Vaux, Notes de Sermon, 2e série, p. 58 ; EW Shalders, Christian World Pulpit, vol. xvi., p. 152 ; JC Jones, Études à St.

Matthieu, p. 255 ; W. Anderson, Discours, p. 66 ; C. Kingsley, Village Sermons, p. 309. Matthieu 16:18 ; Matthieu 16:19 . Expositor, 3e série, vol. iv., p. 1.

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