Qui aussi il a appelé, &c. C'est-à-dire qu'il a appelé quelques - uns des Juifs, et beaucoup de Gentils, pour être des vases d'élection, comme il l'a prédit par son prophète Osée, (II. 24.) Je les appellerai mon peuple, qui n'étaient pas mon peuple, ... et je ferai d'eux les enfants du Dieu vivant. Et comme il a également été prédit par le prophète Isaïe, de toute la nombreuse nation des Juifs, seul un reste sera sauvé, par leur obstination à ne pas recevoir et à refuser de croire en leur Messie.

Pour finir sa parole, et la réduire par sa justice à un peu, parce que le Seigneur réalisera sa parole la réduisant à un petit compas sur la terre. Le sens et la construction de ce verset sont également obscurs dans le texte grec et dans le texte latin : le vrai sens semble être que finir sa parole, ou accomplir ses promesses à Israël, celles qui doivent être sauvées, seront réduits par son justice pour leurs péchés, à quelques-uns ; car, bien qu'il accomplisse sa parole et ses promesses, les sauvés parmi les Israélites seront réduits à une petite boussole, en comparaison du grand nombre des Gentils.

Cette exposition est d'accord avec le reste du texte, et avec ce qui suit, et a été prédit par Isaias, (chap. i. 9.) que si le Dieu de Sabaoth (des armées) avait, par sa miséricorde, leur a laissé une semence, un petit nombre, ils auraient tous en quelque sorte mérité d'être entièrement détruits, comme Sodome et Gomorrhe. (Witham) --- Ce que je dis arrivera, qu'en ces lieux, à savoir. Grèce, Italie, etc.

où habitent ceux qui sont étrangers au culte du vrai Dieu, et ont été appelés, à cause de leur culte profane, non mon peuple. Dans ces lieux mêmes, ils recevront le vrai Dieu d'adoration, et par ce moyen deviendront et seront appelés les enfants du Dieu vivant. Il est assez précis pour placer, de peur que les Juifs ne s'imaginent que les Gentils se convertiraient comme leurs anciens prosélytes, et soit habiteraient en Judée, soit s'y rendraient à certains moments déterminés.

Ainsi l'apôtre répète ce que Jésus-Christ avait dit auparavant à la Samaritaine. L'heure viendra où ni sur cette montagne, ni à Jérusalem, vous n'adorerez le Père. (Estius) (Jean iv.) --- Un reste. C'est-à-dire qu'un petit nombre seulement des enfants d'Israël sera converti et sauvé. Comme ce texte est cité de manière perverse pour le salut des hommes de toutes les religions, quand il ne parle que des convertis des enfants d'Israël.

(Chaloner) --- Saint Paul parle ici de la réprobation des Juifs, et de la vocation des Gentils, et prédit qu'un reste, ou un petit nombre des enfants d'Israël sera converti, et sauvé. Au sens de saint Paul, nous espérons sincèrement, et nous avons confiance avec confiance, qu'un reste de tous sera sauvé grâce à une conversion opportune. Mais nous ne lisons nulle part, dans les Écritures anciennes ou nouvelles, qu'un reste de tous sera sauvé, comme s'il s'agissait d'une question d'indifférence à la société ou à la connexion d'un chrétien. (Haydock)

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