Hébreux 8:1

La Grande Possession.

I. Regardons la réalité du fait. Nous avons un si grand prêtre. Il ne s'agit pas de désir inutile ou d'espoir futur, mais de possession présente accomplie.

II. Les mots affirment l'unicité de la personne et de la fonction qu'elle remplit. "Nous avons un tel Souverain Sacrificateur" pas beaucoup, mais un, un et un seul; si absolument seul que c'est un blasphème de s'arroger une partie de son œuvre. Qui osera faire ce que fait le Christ, et quelle place y a-t-il pour les prêtres humains, quand le Divin Prêtre vivra jamais ? C'est comme si un homme achetait un misérable cierge pour aider la lumière du soleil de midi.

III. Les mots attirent fortement l'attention sur la perfection de la haute prêtrise du Christ, la perfection de Celui qui l'accomplit. "Nous avons un si grand prêtre." Retournez au chapitre précédent, et vous verrez que l'Apôtre énumère beauté après beauté en Christ, comme s'il rassemblait une grappe de joyaux pour orner sa couronne de gloire. Il est singulier, quand nous lisons attentivement le passage, comme nous le trouvons encombré d'insignes d'honneur.

Chez les prêtres humains, si l'on admettait les prétentions les plus extravagantes, il serait pourtant vrai que la dignité n'est que dans l'office, et non dans les hommes. Mais quand nous nous tournons vers le vrai Souverain Sacrificateur, combien c'est différent. Ici n'est pas seulement la gloire de l'office, mais la gloire de la Personne, infiniment qualifiée dans sa Divinité pour se tenir entre la justice de Dieu et le genre humain tout entier. Il n'est pas un simple mourant comme un prêtre terrestre, mais revêtu du pouvoir d'une vie sans fin.

Il ne remplit pas une fonction déléguée, comme les prêtres terrestres, mais remplit sa propre fonction, et cela si parfaitement qu'il est capable de sauver au maximum ceux qui viennent à Dieu par lui. Venons donc hardiment au trône, venez pour le pardon, venez pour la paix, venez pour la protection, venez pour la sympathie, venez chercher de l'aide ici et la gloire ci-après, puisque nous avons un tel Souverain Sacrificateur.

E. Garbett, Expériences de la vie intérieure, p. 40.

Le point culminant Christ le Souverain Sacrificateur dans le ciel.

I. Christ au ciel. Cela résume toute notre foi. Voici notre justice et notre position devant Dieu ; ici notre entrepôt de bénédictions inépuisables et de richesses insondables ; ici notre armurerie, d'où nous tirons les armes de notre guerre ; voici notre citoyenneté et l'espérance de notre gloire. La main droite est le lieu de l'affection, ainsi que de l'honneur et de la dignité. Le Christ est à la droite du Père, étant son Fils bien-aimé, en qui il manifeste sa gloire.

La main droite est aussi le symbole du pouvoir souverain et de la règle. Christ est le Seigneur de tous. Le ciel étant le lieu du sacerdoce du Christ, il doit nécessairement être parfait, éternel, spirituel et substantiel. Quelles sont les choses dont le Christ s'occupe maintenant en tant que prêtre ? À un certain égard, il se repose, parce qu'il a achevé son œuvre sur la terre, et, par conséquent, il est décrit comme étant assis sur le trône de son Père ; C'est maintenant le repos parfait et paisible de la victoire, car Il a vaincu. Mais, d'un autre côté, il s'agit maintenant d'une activité sacerdotale constante.

II. Si Christ est au ciel, nous devons élever nos yeux et nos cœurs vers le ciel. Il y a des choses ci-dessus. Les choses ci-dessus sont les bénédictions spirituelles dans les lieux célestes. Les choses ci-dessus sont aussi les choses futures que nous attendons, vu que notre héritage n'est pas ici sur terre. Si notre vie est maintenant cachée avec Christ en Dieu, alors, lorsque Christ, qui est notre vie, apparaîtra, nous apparaîtrons aussi avec lui dans la gloire. Notre citoyenneté est au ciel, et Jésus, que nous aimons et servons maintenant, viendra nous recevoir auprès de lui.

A. Saphir, Leçons sur les Hébreux, vol. ii., p. 1.

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