Matthieu 6:1

Tout au long de ce chapitre, deux lignes de pensée ne font plus qu'une dans la vérité sous-jacente :

I. La revendication du Père. Nés de Dieu, nous sommes liés à Lui dans la relation la plus profonde, la plus proche et la plus durable. Ce grand amour de notre Père a son droit sur nous. Son amour voudrait que nous nous approchions de lui, non pas comme des suppliants qui frappent à la porte extérieure, non pas comme des étrangers qui s'attardent dans la salle et les cours majestueuses du roi, mais comme ses enfants qui entrent directement dans la chambre intérieure de la présence du Père. ( Matthieu 6:6 ).

Par ces affirmations, testons nous-mêmes et toutes les conditions de notre vie. Nous sommes les fils de Dieu, et nous n'avons aucune affaire où que ce soit ou quoi que ce soit qui soit en conflit avec la volonté de notre Père céleste. Parce que nous sommes fils de Dieu, nous devons trouver dans cette relation une puissance assez forte pour ordonner tous les lieux de notre vie pour le service et le plaisir de notre Père. Certes, il n'est pas exagéré d'exiger qu'une telle relation, avec toutes ses glorieuses possibilités, puisse nous inspirer un but aussi stable et résolu que celui que l'étudiant trouve dans l'apprentissage, ou le marchand dans l'argent.

II. L'approvisionnement de l'âme. Ainsi, notre Seigneur nous ordonne de prendre garde à ce que nous pouvons appeler une vie religieuse naturelle, une vie religieuse qui naît de soi et se soutient de soi, qui n'a pas de source supérieure et aucun autre but. Il prie, fait l'aumône et jeûne ; mais tout cela n'est que le prix à payer pour la bonne opinion des autres. Il donne son or pour acheter l'admiration des hommes, et il l'a ; c'est sa récompense. Très différente, dans tout son cours, est la vie de sainteté.

Il est né de Dieu ; nous ne pouvons recevoir cette vie que de Lui, et nous ne pouvons la retenir qu'en le recevant continuellement, car Lui, pour Lui, est sa ronde incessante. Pour toute vie telle que nous la connaissons, dérivée et dépendante, il y a les mêmes besoins, dans la plante et dans l'animal, dans le corps et l'âme : air, chaleur, exercice, nourriture, lumière, société, sommeil. Il peut y avoir une sorte d'existence sans un ou deux d'entre eux ; mais la vie abondante n'est que pour celui qui assurera chacun. Et ce sont les conditions de cette vie spirituelle saine qu'est la sainteté.

MG Pearse, Réflexions sur la sainteté, p. 89.

Référence : Matthieu 6:1 . J. Oswald Dykes, Les lois du royaume, p. 135.

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