CE QUI EST SAINT

'Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens.'

Matthieu 7:6

Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, c'est-à-dire n'abandonnez jamais le supérieur à l'inférieur, ne faites jamais couler le céleste au terrestre ; ne profanez jamais ce qui a été consacré. C'était le bon conseil que notre Seigneur a donné aux hommes et aux femmes qui essayaient de viser une vie plus élevée alors qu'ils vivaient et se mêlaient au monde. Comme ils avaient besoin de la leçon à l'époque, nous la voulons maintenant, alors que presque rien n'est considéré comme saint. Que dirons-nous alors dont nous devons spécialement nous souvenir est en danger de perdre son caractère sacré ?

I. La sainteté de la virilité. —La virilité est sainte, et pourtant les hommes profanent leur virilité. Je prends un roman, un livre, et j'y lis un personnage tellement vrai, un homme qui porte partout une atmosphère d'impiété, un homme dont les hommes frémissent de caractère quand il entre dans leurs clubs, un homme dont la présence les femmes ont peur quand il entre dans leurs salons. Il est difficile de garder notre virilité sainte de nos jours, et alors que nous affrontons les vrais faits réels de la vie, nous pensons peut-être à un homme de cette grande masse d'hommes de la classe moyenne qui sont la vraie force de l'Angleterre, et nous pensons ce que sa virilité est exposée.

Il vit peut-être dans un logement, il rentre de son travail fatigué et las, il prend son repas seul, puis il sort par la porte ouverte dans les rues, et puis, pour parler le langage biblique, le péché gît au porte. Le voilà recroquevillé comme un chien sur le pas de la porte tout prêt à le rencontrer. Il y a le test de sa virilité.

II. La sainteté de la féminité . — Et il en est de même de la féminité. Nous savons qu'il y a des femmes qui, dans un moment de folie, ont jeté leur meilleur et leur sainteté aux chiens. Nous connaissons leurs tentations, nous savons ce que cela signifie pour eux. Ils ont abaissé le niveau de féminité. Ils ont profané les consacrés. Ils se sont aménagés une sorte de droit de passage pour le public. Le Maître leur dit, comme aux hommes : « Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens.

III. La sainteté de l'enfance . — Les enfants sont saints ; si jamais il y a un moment dans la vie où les hommes et les femmes ont été saints, c'est quand ils étaient enfants. Et pourtant, regardez comment les enfants sont littéralement jetés aux chiens par leurs parents, envoyés dans la vie sans rien savoir. Quelle merveille qu'ils aillent quand ils sont envoyés aux chiens !

IV. La sainteté de la santé . — La santé est sainte. Ne jetez pas la santé au loin comme les hommes et les femmes le font de manière sauvage, si imprudemment. Prenez soin des drogues, prenez soin des stimulants qui sont si faciles à obtenir. Prenez soin de la façon dont vous passez vos heures de loisirs. La vie est en ce sens sainte, et elle doit être traitée comme vous traiteriez une église ou un cimetière. Clôturez-le des chiens, clôturez-le de tout ce qui le profane. Toute vie est vraiment sacrée et sainte. Votre intérêt, votre travail dans la vie est sacré.

—Chanoine Holmes.

Illustrations

(1) 'L'image est d'un temple glorieux et grand, les prêtres sacrifiant un agneau immaculé, et comme ils se tiennent à l'autel l'image est celle d'un chien oriental-un charognard grossier et cruel- rampant la distance de la temple, puis le prêtre prend un morceau de cet agneau pur et immaculé et le jette au chien. Chaque Juif considérerait cela comme un scandale, tous ceux à qui notre Seigneur parlait sauraient de quoi Il se référait.

(2) 'J'ai lu l'histoire d'un enfant dont la vie après la mort était la vie de beaucoup d'hommes. C'était le fils d'un juge, et il se tenait enfin sur le banc des accusés, et le juge qui jugeait l'affaire connaissait, et connaissait bien, le père de l'homme. Et il dit au prisonnier sur le quai : « Ne te souviens-tu pas de ton père alors que tu te tiens sur ce quai ? « Oui », fut la réponse, « je me souviens de mon père, et le plus grand souvenir que j'ai de lui est que chaque fois que je voulais un conseil, chaque fois que je voulais qu'il entre dans ma vie de garçon, il a répondu : loin, et ne vous inquiétez pas ou ne vous embêtez pas.

Et le résultat fut qu'un juge anglais put achever un grand ouvrage qu'il écrivait sur le droit des fiducies, alors qu'il y avait sur le banc des accusés son propre fils, un exemple de la façon dont il n'avait pas réussi à garder cela la confiance la plus sacrée de toutes : la confiance d'élever un enfant qu'il avait mis au monde.

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