LE TEMPS DE PENSER

« Pensez à ces choses. »

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Cet âge a été appelé un âge de croissance, et il en est ainsi à bien des égards : croissance de l'empire, du commerce, de la richesse, de la population et amélioration du physique.

Mais qu'en est-il de la croissance spirituelle ? Il y a une croissance dans les organisations, dans les activités spirituelles, dans l'agitation spirituelle, mais ce n'est que l'échafaudage ; le bâtiment lui-même se développe mais peu. Quel est le remède ? Nous le trouvons dans le premier mot de notre texte, « Pensez ».

I. Prenez le temps de réfléchir . — C'est plus nécessaire que beaucoup ne le pensent ; c'est en effet absolument nécessaire, car sans le temps de penser notre vie spirituelle ne peut grandir. On entend trop la voix de l'homme. Prenez le temps d'entendre la voix de Dieu.

II. Acquérir l'habitude de penser . — L'esprit forme rapidement des habitudes tout comme le corps, et si ces habitudes sont des habitudes d'oisiveté, ou de rêveries, ou de vanité, l'esprit deviendra bientôt inutile pour penser. Disciplinez votre esprit ! Restez immobile et réfléchissez. Réfléchissez profondément, et ainsi devenez profond. Réfléchissez régulièrement et prenez ainsi l'habitude de penser.

III. Que penserons-nous ? — C'est une bonne chose de chasser de notre cœur les pensées fausses et impures — nous devons le faire ; mais si nous n'obtenons pas de bonnes pensées pour les remplacer, les mauvaises pensées reviendront avec une force septuple. Que penserons-nous alors ? « Quoi que les choses soient vraies, honnêtes, justes, pures, belles, de bonne réputation, s'il y a de la vertu, des éloges, pensez à ces choses. » C'est le grand remède à notre manque de croissance spirituelle. L'échafaudage est là ; bâtissons l'édifice spirituel.

Mgr AN Thomas.

(DEUXIÈME PLAN)

LA CULTURE DE L'IDEAL

Une partie de l'Église moderne pourrait souhaiter que l'Apôtre dise : Pensez à votre baptême et aux privilèges que vous avez contractés ; et un autre, Pensez à votre conversion. Ce qu'il dit en fait, c'est, pensez à toutes les choses belles et bonnes.

I. Ainsi, écrire, en qualité de professeur de religion, était typiquement chrétien . .

II. C'est un autre correctif puissant (et il est nécessaire pour l'efficacité du premier) que nous apprenions à évaluer correctement toutes les choses vraies et belles. Faire cela réprimandera notre avidité, calmera nos passions et renforcera chaque noble impulsion et désir.

III. Ce conseil devient encore plus un enseignant chrétien, parce que toute telle pensée mène tout droit à la Croix du Rédempteur . - le sacrifice sur l'indulgence - comme la pureté et l'amour deviennent précieux, et la bassesse plus terrible que la douleur, ainsi la grande vie, le grand sacrifice, la personnalité surnaturelle de Jésus notre Seigneur deviennent à la fois crédibles et splendides ; et le visage qui était plus marqué que celui de n'importe quel homme est considéré comme le plus beau parmi dix mille et le tout à fait charmant.

IV. On ne peut pas réfléchir longtemps à de telles questions et rester indifférent à Lui . — Non ; ni ne manque de confesser le besoin de Lui.

Mgr GA Chadwick.

Illustration

« Partout où vous discernez une obligation morale ou un charme moral, l'Apôtre ne dit pas : Rendez hommage à ceci, ni même : Travaillez cela dans votre conduite extérieure, bien qu'il s'attend très certainement à ce que ces deux résultats suivront. Mais il dit plutôt : Laissez-le s'enfoncer ; faire le point; comptez-le : laissez votre intelligence en jouer, car tel est le sens de son expression. Et c'est la seule chose dont nous avons le plus besoin aujourd'hui, un intérêt dominant dans des préoccupations vraiment élevées.

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