2. O vous, fils des hommes. L'heureux résultat de la prière de David fut que, reprenant courage, il put non seulement repousser la fureur de ses ennemis, mais aussi les défier de sa part, et sans crainte mépriser tous leurs ennemis. machinations. Pour que notre confiance reste donc inébranlable, nous ne devons pas, une fois assaillis par les méchants, entrer en conflit sans être munis comme David de la même armure. La somme est que, puisque Dieu était déterminé à défendre David par sa propre puissance, il était vain que tous les hommes du monde s'efforcent de le détruire; quel que soit le pouvoir qu'ils auraient autrement de lui faire du mal. En appelant ceux à qui il s'adresse les fils, non d'Adam, ou de quelques personnes ordinaires mais des hommes, il semble en passant réprouver leur orgueil. (52) Je ne suis pas d'accord avec certains exposants juifs qui pensent qu'il s'agit de nobles ou d'hommes de rang. C'est plutôt une concession ironique de ce qu'ils se réclamaient, par laquelle il ridiculise leur présomption, en s'estimant nobles et sages, alors que ce n'était qu'une rage aveugle qui les poussait à de mauvaises entreprises. Dans les mots combien de temps, il condamne leur obstination perverse; car ce qu'il veut dire, ce n'est pas qu'ils ont été agités contre lui simplement par quelques impulsions soudaines, mais que le dessein obstiné de le blesser était profondément ancré dans leur cœur. Si leur méchanceté ne les avait pas privés de leur compréhension, les nombreux exemples dans lesquels Dieu s’était révélé être le défenseur de David les auraient obligés à renoncer à leurs tentatives contre lui. Mais comme ils étaient pleinement déterminés à déshonorer celui que Dieu avait élevé sur le trône royal, il leur demande: Combien de temps ils persévéreront dans leurs efforts transformer sa gloire en honte Et il est à remarquer que, bien que chargé de toutes sortes de reproches, aussi bien parmi les hauts que les bas, il tient néanmoins courageusement la gloire ou le l'honneur de la royauté que Dieu lui avait gracieusement promis, ou lui avait conféré, et est pleinement persuadé que Dieu confirmera enfin son droit à cela, même si ses ennemis pourraient s'efforcer méchamment de l'effacer et de l'obscurcir en traitant ses prétentions avec dérision et mépris.

Combien de temps aimerez-vous la vanité? Dans ces mots, il reproche en partie à ses ennemis les passions perverses et perverses dont il les voyait poussées, bien qu'ils fassent à tort semblant d'être animés par un zèle pieux; et il se moque en partie de leur folie en se flattant de l'espoir du succès tout en combattant Dieu. Et c'est une réprimande très pointue. Même lorsque les impies se précipitent tête baissée dans toutes sortes de méchanceté avec la plus grossière (53) malice, ils se calment avec des flatteries trompeuses afin de ne pas être dérangé par les sentiments de remords. David crie donc que de fermer volontairement les yeux et de vernir leur iniquité avec des couleurs trompeuses ne leur servirait à rien. Les impies peuvent en effet se flatter et se tromper eux-mêmes, mais quand ils sont sérieusement amenés à l'épreuve, il sera toujours manifeste que la raison pour laquelle ils sont trompés est parce que dès le début ils étaient déterminés à agir de manière trompeuse. Or, de cet endroit, nous devons prendre un bouclier de constance invincible aussi souvent que nous nous voyons dominés en prudence et en subtilité par les méchants. Car, quels que soient les engins qu'ils nous assaillent, si nous avons le témoignage d'une bonne conscience, Dieu restera de notre côté, et contre lui ils ne prévaudront pas. Ils peuvent exceller grandement dans l'ingéniosité, posséder beaucoup de pouvoir de nous faire du mal, avoir leurs plans et leur aide subsidiaire dans la plus grande promptitude, et être très astucieux dans le discernement, mais quoi qu'ils inventent, ce ne sera que mensonge et vanité.

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