17. Et si les enfants , etc. Par un argument, tiré de ce qui est annexé ou de ce qui suit, il prouve que notre salut consiste à avoir Dieu pour Père. C'est pour les enfants que l'héritage est réservé: puisque Dieu nous a alors adoptés comme ses enfants, il nous a en même temps ordonné un héritage. Il laisse alors entendre de quelle sorte d'héritage il s'agit - qu'il est céleste, et donc incorruptible et éternel, tel que le Christ possède; et sa possession enlève toute incertitude: et c'est une louange de l'exellence de cet héritage, que nous en partagerons en commun avec le Fils unique de Dieu. C'est cependant le dessein de Paul, tel qu'il apparaîtra maintenant plus pleinement, de vanter hautement cet héritage qui nous a été promis, afin que nous puissions en être satisfaits, mépriser virilement les séductions du monde, et supporter patiemment tous les problèmes qui pourraient survenir nous dans cette vie.

Si tel est le cas, nous souffrons ensemble , etc. Les interprétations de ce passage sont diverses, mais j'approuve ce qui suit de préférence à tout autre: «Nous sommes cohéritiers avec le Christ, à condition, en entrant dans notre héritage, de la même manière qu'il l'a fait auparavant. Et il fit ainsi mention du Christ, parce qu’il avait voulu passer par ces étapes à une tension encourageante: «L’héritage de Dieu est le nôtre, parce que nous avons été adoptés par sa grâce comme ses enfants; et qu'elle ne soit pas douteuse, sa possession comme déjà conférée au Christ, dont nous sommes devenus les partenaires: mais Christ est venu à lui par la croix; alors nous devons y parvenir de la même manière. (257) Ce n'est pas non plus redoutable que certains craignent, que Paul attribue ainsi la cause de notre gloire éternelle à nos travaux; car cette façon de parler n'est pas inhabituelle dans l'Écriture. Il désigne l'ordre que le Seigneur suit en nous dispensant le salut, plutôt que la cause; car il a déjà suffisamment défendu la miséricorde gratuite de Dieu contre les mérites des œuvres. Lorsqu'il nous exhorte maintenant à la patience, il ne montre pas d'où vient le salut, mais comment Dieu gouverne son peuple.

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