Ton règne vient Cela ne peut pas être compris avec convenance de ce royaume général, par lequel Dieu règne sur tout le monde, cet être toujours venu, et non susceptible d'aucune amplification. Mais le royaume de Dieu sous le Messie, devant être établi, agrandi et perfectionné par la prédication de l'évangile et l'exercice du pouvoir royal de Christ, est évidemment visé ici ; même ce royaume que les Juifs pensaient apparaître immédiatement, Luc 19:11 ; que les pieux d'entre eux attendaient et attendaient, Luc 2:38 ; Marc 15:43 ; que le Baptiste et Notre-Seigneur ont annoncé comme étant à portée de main , chap. Matthieu 3:2 ; Marc 1:15; et que le Christ, dans ce chapitre, Matthieu 6:33 , ordonne à ses disciples de rechercher , de préférence à toutes autres choses ; et ici pour prier.

Ce royaume de Dieu est double, à savoir, son royaume de grâce et son royaume de gloire ; la venue des deux que nous pouvons bien comprendre pour signifier, lorsque nous avons mis en place cette pétition ; désirant, 1er, que nous et tous les hommes recevions le royaume de la grâce divine dans nos cœurs, et que Dieu puisse régner en nous et sur nous de telle manière, que nous soyons ses sujets volontaires et loyaux ; 2° que, pour cela, il lui plairait de faire réussir son évangile dans toutes les parties de la terre ; qu'il élargirait les frontières de son Église et en ferait entrer toutes les nations ; et, là où il est déjà établi, qu'il procéderait par sa grâce de plus en plus à détruire la puissance du péché et la domination de Satan ; et d'implanter sa peur et son amour dans les cœurs de tout son peuple professant ; qu'ainsi, 3d, son royaume éternel et glorieux puisse aussi être agrandi,

Que ta volonté soit faite sur la terre, comme c'est le ciel Il est justement observé par le Dr Whitby, que nous ne prions pas dans cette pétition que Dieu puisse faire sa propre volonté, ni que la volonté de sa providence puisse être faite sur nous et en nous respectant, mais qu'en conséquence de la venue de son royaume de grâce, dans le sens expliqué ci-dessus, nous et tous les hommes, avec autant de promptitude, d'empressement, et la perfection, comme l'admettra l'imperfection de la nature humaine, peut céder l'obéissance à sa sage, sainte et bonne volonté, quelle que soit la manière dont nous la connaissons, soit par révélation, conscience naturelle, ou par les dispenses de la providence ; et puisse imiter les anges bienheureux dans un respect sincère, prêt, constant, persévérant de celle-ci : et qu'à cette fin, il nous garantisse les secours de son Esprit par lesquels notre entendement peut être éclairé, pour discerner à juste titre ce qui est son bonne et agréable volonté, et nos volontés et nos affections puissamment inclinées, et toutes nos facultés exécutives tellement renforcées, que nous pouvons sincèrement, facilement,

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