Et j'ai vu vos dévotions, — ; — les objets et les instruments de votre culte. C'est le sens propre de l'original, auquel aucun mot anglais ne lui correspond exactement. (Comp. 2 Thesaloniciens 2:4 .) Diogène Laërce, dans sa vie d'Épiménide, nous donne le récit suivant de l'inscription.

Il nous dit : « qu'à l'époque de ce philosophe, environ 600 ans avant Jésus-Christ, il y eut une terrible peste à Athènes ; et lorsqu'aucune des divinités auxquelles ils sacrifièrent, ne parut capable ou désireuse de l'éviter, Epiménide leur conseilla de amener quelques moutons à l'Aréopage, et, les lâcher de là, les suivre jusqu'à ce qu'ils se couchent, et ensuite les sacrifier au dieu, près du temple ou de l'autel duquel ils étaient alors.

« Or il aurait pu arriver que, Athènes n'étant pas alors aussi pleine de ces monuments de superstition et d'idolâtrie qu'après, ces moutons se couchaient dans des lieux où aucun d'eux n'était élevé, et occasionnaient ainsi l'élevage de ce que l'historien appelle des autels anonymes, ou des autels dont chacun portait l'inscription « Au Dieu inconnu », signifiant par là le dieu qui avait envoyé la peste, quel qu'il soit ; dont l'un des autels, au moins, quelle que soit la manière dont il aurait pu être réparé, est resté jusqu'à Saint-Pétersbourg.

Du temps de Paul, et bien après. Or, comme le Dieu que saint Paul prêchait était bien la divinité qui envoya et enleva cette peste, l'apôtre pouvait, en supposant la vérité du récit ci-dessus, avec une grande convenance dire aux Athéniens, il leur déclara celui qui, sans le connaître, ils adoraient ; comme la dernière clause de ce verset doit être lue. Il peut être juste d'observer que Witsius, avec Hensius, etc.

comprend que cette inscription de Jéhovah, dont le nom n'étant pas prononcé par les Juifs eux-mêmes, pourrait, pensent-ils, donner lieu à cette appellation ; et à ce sens, Biscoe s'incline. Le Dr Wellwood, dans l'introduction de sa traduction du « Banquet de Xénophon », observe : « Je sais qu'il y a des opinions différentes au sujet de cet autel et à quelle occasion il a été érigé ; mais il est très probable, et j'en ai plusieurs anciens historiens et théologiens pour des bons, que cela a été fait par Socrate.

Il semble qu'au lieu d'élever un autel, comme c'était la coutume, à l'un des dieux fictifs de la Grèce, il ait pris cette voie, comme la plus sûre, pour exprimer sa dévotion au seul vrai Dieu ; dont les Athéniens n'avaient aucune idée, et dont l'être incompréhensible, insinua-t-il par cette inscription, était bien au-delà de la portée de leur, ou de sa propre compréhension : et il est très raisonnable de penser que c'était en raison de la vénération qu'ils avaient pour le souvenir de son fondateur, qu'il a été conservé tant d'âges après, bien qu'ils n'aient pas compris le sens de l'inscription.

" A ces observations, nous pouvons ajouter que, bien que les païens considéraient Jupiter comme le seul dieu suprême, leur Jupiter n'était pas le vrai Dieu, mais un être qu'ils supposaient être accompagné de nombreuses imperfections, et à qui ils attribuaient plusieurs énormités et que cet autel ait été érigé par Socrate, ou par n'importe quelle autre personne, ou à n'importe quelle occasion, il paraît hautement probable qu'il a été conçu en l'honneur du vrai Dieu, c'est-à-dire le Dieu des Juifs.

Car comme les Juifs n'érigèrent aucune image au vrai Dieu, ni ne voulurent découvrir son nom aux étrangers, il n'avait donc ni image ni nom à Athènes ; bien qu'il y avait un autel qui lui était dédié, à la fois pour exprimer la révérence des Athéniens pour, et l'ignorance de lui.

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