(17) Mais, ô homme, qui es-tu qui es-tu contre Dieu ? (18) La chose (u) formée dira-t-elle à celui qui l'a formée : Pourquoi m'as-tu fait ainsi ?

(17) L'apôtre ne répond pas que ce n'est pas la volonté de Dieu, ou que Dieu ne rejette ni n'élit selon son bon plaisir, ce que les méchants appellent blasphème, mais il accorde plutôt à son adversaire les deux antécédents, c'est-à-dire que c'est la volonté de Dieu, et cela doit nécessairement arriver ainsi, pourtant il nie que Dieu doit donc être considéré comme un vengeur injuste des méchants : car vu qu'il apparaît par une preuve manifeste que c'est la volonté de Dieu, et son action , quelle impudence est-il pour l'homme, qui n'est que poussière et cendre, de disputer avec Dieu, et pour ainsi dire de l'appeler en jugement ? Maintenant, si quelqu'un dit que le doute n'est pas ainsi dissous et résolu, je réponds qu'il n'y a aucune démonstration plus sûre en aucune matière, parce qu'elle est fondée sur ce principe, que la volonté de Dieu est la règle de la justice.

(18) Une amplification de la première réponse, tirée d'une comparaison, par laquelle il apparaît également que le conseil déterminé de Dieu est défini par Paul comme la plus haute de toutes les causes : de sorte qu'il ne dépend en aucune manière des causes secondes, mais plutôt les façonne et les dirige.

(u) Cette similitude s'accorde très bien avec la première création de l'humanité.

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