Jaques 1:4

Le travail parfait de la patience.

I. Nous pouvons tous atteindre un certain niveau de compétence dans la plupart des choses que nous tentons ; mais il y en a peu qui ont la patience d'aller à la perfection. Dans la vie de presque tout le monde, il y a eu à un moment donné une tentative de bien faire. C'était peut-être comme le nuage du matin et comme la rosée qui s'en va tôt, mais il y avait au moins un désir de bien faire, et de bonnes résolutions ont été prises. Qu'est-ce qu'on voulait ? Rester au pouvoir.

« Le don de la continuité », c'est ce que beaucoup d'entre nous veulent. Si le génie peut être décrit comme une longue patience ou l'art de se donner la peine, de même ceux qui ont fait un temps la volonté de Dieu ont besoin de patience pour recevoir les bénédictions promises à ceux qui savent attendre. Les saints sont ceux qui laissent la patience faire son œuvre parfaite, qui, par une persévérance patiente dans le bien, recherchent la vie éternelle.

II. En règle générale, le temps nécessaire à la production d'un effet mesure la valeur de cet effet. Les choses qui peuvent être développées rapidement ont moins de valeur que celles qui demandent plus de temps. Vous pouvez désherber un jardin ou construire une maison en beaucoup moins de temps que vous ne pouvez éduquer un esprit ou construire une âme. L'entraînement de nos facultés de raisonnement demande un temps beaucoup plus long que l'entraînement de nos mains. Et les qualités morales, étant plus élevées qu'intellectuelles, demandent encore plus à la patience de leur pratiquant.

III. Souvenons-nous de l'endroit où nous devons faire preuve de patience en présence des tentations et des peines. Nous devons aller dans la prière, comme notre Maître l'a fait dans le jardin de Gethsémané, à la source de toute force. S'il n'allait pas à son procès sans être préparé, ce n'est certainement pas sûr pour nous de le faire. D'un coup d'épée le guerrier fut fait chevalier, peu importe si la main du monarque était lourde. Même ainsi, Dieu donne à ses serviteurs des coups d'épreuve lorsqu'il désire les faire progresser à un stade supérieur de la vie spirituelle. Les Jacobs deviennent des princes dominants, mais pas tant qu'ils n'ont pas lutté contre les tentations et l'ont emporté.

EJ Hardy, Faint yet Pursuing, p. 47.

I. Sa parfaite patience au travail l'a toujours fait. Avez-vous déjà pensé comment cela est illustré à la fois dans la direction divine du monde et dans les soins divins sous lesquels nous passons tous dans les premières années de notre vie ? Notre jeune vie était cachée avec Dieu. Nos premières années ont été divinement guidées. Les soins protecteurs du Seigneur nous ont encerclés. Il veillait sur les battements de cette vie nouvelle qui étaient le commencement d'une immortalité d'existence.

Il entoure de toutes les manières la jeune vie d'une sollicitude divine, d'une sollicitude indiciblement aimante et indiciblement patiente. Et quand les années de l'enfance sont passées, on peut dire de la petite bavarde, observatrice, aux yeux avides, aux oreilles vives, que la patience a fait son travail parfait.

II. Tout au long des siècles chrétiens, la patience a lentement fait son travail parfait. L'humanité a lentement progressé sous la direction divine. Notre attitude envers le passé doit être celle d'un profond respect. Nous devons considérer l'ensemble du domaine de l'histoire passée comme le terrain sacré de l'humanité. Les relations de Dieu avec nos ancêtres devraient avoir un intérêt éternel pour nous. Dans nos recherches sur l'histoire passée, nous devons être animés du désir de discerner les traces de la patience de Dieu accomplissant son œuvre parfaite.

Nous trouvons en lisant la vie de saint Bernard qu'il, bien que passant souvent au milieu des paysages les plus grandioses de l'Europe, bien qu'il passa souvent au bord de cette eau glorieuse du lac de Genève, n'a laissé aucune trace d'être du tout influencé par ce qui frappe maintenant le voyageur comme étant une succession de scènes d'une merveilleuse beauté. Le Divin Inspirateur de l'humanité avec tout ce qui est bon et noble révélait à son serviteur Bernard des vérités sur lesquelles son esprit chargé de pensées méditait alors qu'il se déplaçait à travers la beauté céleste dont la terre rayonne pour nous. Cette beauté est discernée par nous parce que Dieu a ouvert nos yeux pour la voir. Ceci est sûrement un exemple de l'éducation divine du monde de la patience ayant son travail parfait.

HN Grimley, Sermons Tremadoc, p. 254.

Références : Jaques 1:5 . J. Keble, Sermons de l'Avent à la veille de Noël, p. 321 ; Spurgeon, Sermons, vol. xiii., n° 735 ; Clergyman's Magazine, vol. vi., p. 92. Jaques 1:5 . T. Stephenson, Christian World Pulpit, vol.

iv., p. 81. Jaques 1:6 . Clergyman's Magazine, vol. III., p. 219. Jaques 1:6 ; Jaques 1:7 . Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. vi., p. 41. Jaques 1:9 ; Jaques 1:10 . Homiliste, 2e série, vol. ii., p. 150.

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