Garde-moi comme la prunelle des yeux, cache-moi sous l'ombre de tes ailes,

Ver. 8. Gardez-moi comme la prunelle des yeux ] Héb. Comme le noir de la prunelle des yeux, deux mots au même sens, pour plus de véhémence, qd Serva me studiosissime. La prunelle de l'œil, ce petit homme dans l'œil (comme le mot hébreu l'indique, la fille, , comme l'appellent les Grecs pour la même cause), est la partie la plus tendre de la partie la plus tendre, l'œil ; qui est gardé le plus diligemment, et fortement gardé par la nature avec des tuniques. David prie donc convenablement pour être ainsi gardé. ( Huc pertinet locus Cicer. De Nat. Deor.).

Cache-moi sous l'ombre de ton aile ] Une autre excellente similitude tirée des oiseaux, qui ou bien couvrent leurs petits de leurs ailes de la chaleur torride des rayons du soleil, comme le fait l'aigle ; ou les préserver ainsi du froid, ou du cerf-volant, comme font les poules. L'amour et le soin de Dieu envers son peuple pauvre sont ainsi occultés ; comme il en était de même pour les ailes déployées des chérubins dans le sanctuaire.

Voir Rth 2:12 Deu 32:10 Zec 2:8 Psaume 36:8 ; Psaume 57:2 Matthieu 23:37 .

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