1 Jean 1:1

Le fondement de l'éthique chrétienne.

I. Saint Jean commence par parler de ce qu'il a vu, entendu et manipulé. Ceux qui lisaient sa lettre ne pouvaient pas douter qu'il parlait du temps où il vit le visage de Jésus-Christ, lorsqu'il entendit ses discours, lorsqu'il saisit sa main, lorsqu'il s'appuya sur sa poitrine. Il se pourrait qu'il y en ait encore sur terre qui étaient à Jérusalem à ce moment-là, qui avaient même été des disciples du Christ.

Il n'y en aurait pas longtemps sur la terre. Et aucun d'entre eux n'aurait pensé qu'il avait autant le droit d'employer ces expressions que le fils de Zébédée. Ici donc, il revendique pour lui-même la pleine dignité d'Apôtre.

II. Saint Jean dit que ce visage qu'il a vu, cette voix qu'il a entendue, ces mains qu'il a manipulées, concernaient « la parole de vie ». Il y avait une vie dans ce corps tout comme il y a une vie dans le corps de chaque homme avec qui nous conversons ; mais saint Jean dit que cette vie qui était en lui n'était pas seulement une vie, mais la vie, la vie dont dérive toute la vie qui est en nous et dans les autres créatures.

III. Saint Jean introduit ici une parenthèse : « Car la vie s'est manifestée, et nous avons vu et témoigné », etc. Il doit faire comprendre aux Ephésiens que c'est le début et la fin de tout ce qu'il leur dit depuis qu'il commença à habiter parmi eux. Une vie s'est manifestée; la vie s'est manifestée. Ce qu'il a vu du Christ pendant qu'il était avec lui sur la terre devait lui permettre de témoigner de cette vie.

Il n'avait pas d'autre affaire que de leur dire que cela avait été pleinement révélé. Mais pour qu'il puisse accomplir cette tâche correctement, il doit leur dire de quel genre de vie il s'agissait. C'était la vie éternelle, non une vie d'années, de mois, de jours et d'instants, mais une vie fixe, permanente, la vie d'un Être en qui il n'y a pas de variabilité, ni l'ombre d'un tournant. Si la vie est celle qui s'est manifestée en Christ, dans ses paroles et ses actes, c'est une vie de douceur, de justice, de vérité.

Vous ne pouvez pas les mesurer par les horloges ; vous ne souhaitez pas ou n'essayez pas de les mesurer. Et si telle est la vie de Dieu, ce n'est certainement pas une chose terrible, bien que cela puisse être une chose terrible, de se rappeler qu'il est, qu'il était et qu'il doit venir, et qu'il n'est pas loin de l'un de nous. .

IV. « Afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Il n'y a rien que Jean revendique pour lui-même en tant qu'apôtre qu'il ne revendique pour ceux à qui il écrit. Le privilège le plus élevé qui puisse lui appartenir, il l'affirme être le leur. Sa récompense est qu'il a le plaisir de leur annoncer qu'elle est à eux, et comment ils peuvent en entrer dans la jouissance. La communion ou la communion avec Dieu, leur dira-t-il, est possible pour l'homme.

V. La proposition : « Dieu est lumière, et en lui il n'y a aucune ténèbres », est la proposition à partir de laquelle toutes les autres partent. Il ne vous parle pas seulement d'une bonté et d'une vérité sans défaut, bien qu'il vous en parle, il vous parle d'une bonté et d'une vérité qui cherchent toujours à se répandre, à envoyer des rayons qui pénétreront partout et disperseront les ténèbres qui s'y oppose.

FD Maurice, Les Épîtres de Saint-Jean, p. 19.

Référence : 1 Jean 1:2 . JT Stannard, Christian World Pulpit, vol. xiv., p. 204.

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