Jean 5:2

Les Écritures, un témoignage de la douleur humaine

I. Il gisait autour de la piscine de Bethesda une grande multitude de gens impuissants, aveugles, arrêtés et flétris. C'est une image douloureuse, telle que nous n'aimons pas nous attarder sur une image d'une sorte principale de souffrance humaine, de maladie corporelle ; un qui nous suggère et caractérise toutes les autres souffrances l'accomplissement le plus évident de cette malédiction que la chute d'Adam a apportée sur ses descendants. Maintenant, il doit frapper tous ceux qui y pensent que la Bible est pleine de telles descriptions de la misère humaine.

Il ne dit pas grand-chose des plaisirs innocents de la vie ; de ces bénédictions temporelles qui reposent sur nos occupations mondaines et les rendent faciles ; de la bénédiction que nous tirons du soleil et de la lune et des collines éternelles ; de la succession des saisons et des produits de la terre ; peu de nos loisirs et de nos conforts domestiques quotidiens ; peu sur les occasions ordinaires de fête et de gaieté qui se produisent dans la vie, et rien du tout sur ces diverses autres jouissances qu'il serait trop détaillé de mentionner. Vanité des vanités, tout est vanité ; l'homme est né pour les ennuis ; ce sont ses leçons habituelles.

II. Dieu ne fait rien sans une raison sage et bonne, qu'il nous appartient d'accepter et d'utiliser avec dévotion. En vérité, cette vue est la vraie vue ultime de la vie humaine. Mais ce n'est pas tout; c'est une vue qu'il nous importe beaucoup de connaître. Cela nous préoccupe beaucoup d'entendre que ce monde est, après tout, malgré les premières expériences et les exceptions partielles, un monde sombre ; sinon nous serons obligés de l'apprendre tôt ou tard, il faudra l'apprendre par une triste expérience ; tandis que, si nous sommes prévenus, nous désapprendrons les fausses notions de son excellence, et serons épargnés de la déception qui les suit.

En étant informés d'abord de la vanité du monde, nous apprendrons, en effet, non à être sombres et mécontents, mais à porter un cœur sobre et calme sous un visage souriant et joyeux. La grande règle de notre conduite est de prendre les choses comme elles viennent. Le vrai chrétien se réjouit de ces choses terrestres qui donnent de la joie, mais de manière à ne pas s'en soucier lorsqu'elles s'en vont. Car aucune bénédiction ne lui importe beaucoup, sauf celles qui sont immortelles, sachant qu'il les recevra encore dans le monde à venir.

Mais les moindres et les plus éphémères, il est trop religieux pour les mépriser, les considérant comme un don de Dieu ; et les moindres et les plus fugaces, ainsi reçus, donnent une joie plus pure et plus profonde, quoique moins tumultueuse.

JH Newman, Parochial and Plain Sermons, vol. je., p. 325.

Références : Jean 5:2 . A. Blomfield, Sermons in Town and Country, p. 27 3 Jean 1:5 :3, Jean 5:4 . Expositor, 1ère série, vol. vii., p. 194 ; H. Wace, Ibid., 2e série, vol.

ii., p. 197. Jean 5:4 . G. Colborne, Christian World Pulpit, vol. v., p. 360 ; Le mensuel du prédicateur, vol. ii., p. 242 ; vol. VIII., p. 202. Jean 5:5-14. Homiliste, 3e série, vol. ii., p. 20 3 Jean 1:5 :6. Chaire de l'Église d'Angleterre, vol. xiv., p. 112.

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