DISCOURS : 1419
LE TOUT ET LES MALADES, LES JUSTES ET LES PÉCHEURS, DÉCRITS

Marc 2:17 . Ceux qui sont guéris n'ont pas besoin de médecin, mais ceux qui sont malades : Je suis venu non pour appeler les justes, mais les pécheurs à la repentance .

IL n'y a pas d'action, si bienveillante soit-elle, que les cavilliers ne puissent censurer. Chaque partie de la conduite de notre Seigneur était digne de son caractère divin ; pourtant était-il constamment « endurant la contradiction des pécheurs », etc. Il causait maintenant familièrement avec les publicains pour leur bien. Cela a été condamné par les scribes comme indigne d'une personne sainte, sinon aussi comme donnant contenance au péché. Notre Seigneur s'est justifié sur des principes reconnus par eux.
Ses paroles contiennent,

I. Une maxime généralement établie—

Les personnes ne désirent pas un médecin à moins d'être malades. Ceci est vrai selon sa signification littérale—

[Une personne en bonne santé ne souhaite aucune assistance médicale : elle la refuserait si elle lui était offerte ; il ne se soumettrait à aucun régime qui devrait être prescrit. Mais ceux qui sont malades sont heureux d'entendre parler d'un médecin habile : ils se mettront joyeusement sous sa direction ; et ils suivront ses prescriptions, afin d'obtenir une guérison.]
C'est plus particulièrement le cas au sens figuré—

[Il y a une analogie entre la maladie et le péché: c'est un trouble de l'âme qui est du corps. Une personne inconsciente de son état de péché ne désire pas un Sauveur ; il ne se conformera pas non plus aux instructions d'abnégation qui lui ont été données. Mais celui qui sent son état perdu aspire sincèrement à une guérison : il se réjouit d'entendre parler du Christ et de s'adresser à lui ; il n'estime pas non plus les injonctions trop sévères [Note : 1 Jean 5:3 .]1 Jean 5:3

Ceci étant reconnu, notre Seigneur procède à faire,

II.

Une application à sa propre conduite...

Le cabinet du médecin l'amène à s'entretenir avec les malades. L'œuvre de notre Seigneur exigeait qu'il entretienne des relations avec les pécheurs.
Nombreux sont ceux qui se conçoivent comme étant « justes »—
[Aucun n'est absolument et parfaitement juste [Note : Aucun par nature, Job 14:4 ; Job 15:14 .

Aucun par la pratique, Romains 3:10 ; Romains 3:12 ; Romains 3:23 .], mais beaucoup supposent que leurs péchés ne sont ni grands ni nombreux. Tels étaient les Scribes et les Pharisiens auxquels notre Seigneur s'adressa [Note : Luc 18:9 ; Luc 18:11 : Luc 18:11 ] ; et il y a beaucoup de cette description dans chaque âge [Note : Proverbes 30:12 .]

De telles personnes n'étaient pas tellement l'objet de l'attention de notre Seigneur —
[Il « voulait vraiment que tous arrivent à la repentance [Note : 2 Pierre 3:9 .] », mais il savait qu'ils ne recevraient pas ses offres ; ils ne voyaient aucun besoin du salut qu'il venait accomplir ; leur orgueil et leurs préjugés les rendaient inaptes à le recevoir. Il donna donc moins de travail à appeler les à la repentance.]

Mais il y a beaucoup de dispositions plus ingénues—
[Ils ne sont pas vraiment des « pécheurs » plus odieux que d'autres, mais ils sont rendus conscients de leur culpabilité et de leur danger. Tel était le publicain chez qui notre Seigneur était, et on en trouve partout.] Les
appeler à la repentance était le grand objet du ministère de Christ—
[Ceux-ci étaient préparés, comme un sol assoiffé pour la pluie; pour eux, il était un messager bienvenu ; ils se réjouissaient d'entendre que le repentir pouvait leur être utile ; et notre Seigneur ravi d'encourager leurs espérances [Note : Luc 4:18 .]

Ainsi sa conduite s'accordait-elle avec les ordres de la raison et avec les grandes fins de sa mission.

Déduire—
1.

Le danger de l'autosatisfaction—

[Les hommes sentent d'eux-mêmes le danger du péché grossier; mais ils ne peuvent pas être persuadés qu'ils souffriront quoi que ce soit par pharisaïsme. Mais une personne qui, dans des circonstances mourantes, nie avoir besoin d'aide, se détruit aussi efficacement que s'il avait bu du poison ou planté un poignard dans son cœur. Ne refusez donc pas votre besoin du Médecin céleste ; ne pensez pas non plus à vous guérir par des méthodes pharisaïques. Vous devez ressembler au publicain, si jamais vous vouliez profiter de son sort [Note : Luc 18:13 .]

2. La folie de l'incrédulité—

[Nous sommes susceptibles de faire de la profondeur de notre misère un motif de découragement ; mais le doute de la puissance du médecin sera aussi destructeur pour l'âme, que le déni de notre besoin de lui. voici le remède ! Êtes-vous malades [NDLR : Jérémie 8:22 .] ? — pécheurs [NDLR : 1 Timothée 1:15 .

]?— perdu [Note: Luc 19:10 .]? Christ adapte ses promesses à votre état ; Il s'adresse à chacun [Note: Jean 5:6 .], et aucun suppliant ne sera déçu [Note: Jean 6:37 .]

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