Genèse 15:5,6

Et il le fit sortir, et dit : Regarde maintenant vers le ciel, et dis aux étoiles, si tu peux les compter ; et il lui dit : Ainsi sera ta postérité.

Et il crut au Seigneur, et il le lui compta pour justice

La foi d'Abram

Ces deux versets sont proches l'un de l'autre sur une page de la Bible. Ils font partie d'un bref événement dans une vie humaine. Pourtant, à mesure que nous les lisons, ils semblent se séparer les uns des autres et se tenir très éloignés l'un de l'autre. Le cinquième verset est tout à fait du passé. Il nous montre la tente du patriarche étincelante de blanc dans la claire lumière des étoiles de la nuit orientale. Nous apprenons avec Abraham à lever les yeux, à croire et à être au repos.

Le sixième verset suggère des pensées du présent plus proche. Depuis l'heure où saint Paul a cité pour la première fois ce fait de la foi d'Abraham et sa justification par la foi, ce verset a été retiré de l'histoire plus ancienne et ancré dans nos controverses modernes.

I. Dans ces versets se trouve l'union de deux choses que Dieu a réunies et que l'homme essaie toujours de séparer - LA VIE ET ​​LA LUMIÈRE. Dieu s'est révélé à nous, non par des paroles qui parlaient d'un Père, mais par une vie qui montrait un Père ; non par un traité de la paternité, mais par la manifestation d'un Fils. Et ainsi Il unit toujours la lumière du précepte à la vie de la pratique.

II. Nous lisons qu'Abraham crut en Dieu - PAS ALORS POUR LA PREMIÈRE FOIS, PAS SEULEMENT ALORS. Il avait déjà entendu la voix de Dieu et, sur son ordre, était sorti pour être un exilé et un pèlerin tous ses jours. Sa foi n'était pas un assentiment intellectuel à une proposition démontrée ; c'était la confiance du cœur dans la voix de Dieu. C'est la croyance, non pas qui résout les difficultés, mais qui les dépasse.

III. POURQUOI LA FOI D'ABRAHAM EST-ELLE COMPTE POUR LUI POUR LA JUSTICE ? Parce que, de même que tout péché réside dans une seule pensée de méfiance, de même dans une seule pensée de confiance réside toute la justice possible - sa patience, son espérance, son héroïsme, son endurance, sa sainteté ; et c'est pourquoi celui qui voit la fin dès le commencement la considère comme justice. Dans la foi d'Abraham reposaient toute la juste endurance, tout le service actif de sa vie de foi. Cette simple confiance d'Abraham fit la force motrice pratique de sa vie, comme elle devrait faire celle de la nôtre. ( Bp. Magee. )

L'alliance de Dieu et la foi d'Abram

I. QU'EST-CE QUE L'ALLIANCE ET A QUI A-T-IL VRAIMENT ETE CONCLU ?

1. Comme nous utilisons couramment le terme, il désigne un accord entre deux parties égales qui s'engagent à faire ou à ne pas faire certaines choses. Dans le domaine de la Rédemption, il ne peut en être ainsi, car Dieu et l'homme ne sont pas égaux et ne peuvent pas conclure d'accords mutuels. L'alliance de Dieu commence et se termine avec Lui-même. Cela ne nous vient que par sa miséricorde et sa grâce. Le pouvoir de remplir ses conditions, de la part de l'homme, vient de la même grâce reçue dans le cœur par la foi.

2. A qui cette promesse a-t-elle été faite ? « À Abraham et à sa postérité, qui est Christ. »

II. QU'EST-CE QUI ÉTAIT ET EST UNE FOI ACCEPTABLE ? Nous voyons d'un coup d'œil que l'alliance ne demandait presque rien à son destinataire alors qu'il quittait sa maison et entrait en Canaan. Il n'avait rien fait, on le voit, qui lui eût le moins permis d'entendre une si « grande promesse, si divine ». Certes, nous lisons qu'il élèverait bien ses enfants, mais cela ne constitue guère une raison valable pour qu'il soit choisi pour devenir héritier du monde et père des fidèles.

Nous avons l'annonce exacte ici : « Il croyait au Seigneur ; et il la lui compta à justice. Cela n'aurait pas dû être compté, si cela avait été une justice réelle et intrinsèque. Il se serait distingué par ses propres mérites. En un mot, c'était l'obéissance de la foi - l'obéissance jaillie de la foi et maintenue vivante par elle. En ce qui concerne la vue, rien ne justifiait son acceptation de l'étonnante promesse que sa semence serait comme la poussière et les étoiles pour nombre, et qu'il serait le père d'une nation qui remplirait et bénirait la terre.

Et bien que le Christ nous soit pleinement révélé, les pas de la vie de la nature à celle de la grâce sont essentiellement des pas dans l'incertitude. Ce n'est que par la foi que nous savons ce que nous trouverons lorsque nous accepterons le salut. On se lance. Nous mettons le pied dehors pour un pas, et la seule confiance que nous ayons que nous ne tomberons pas est la confiance de la foi. Comme Abraham, nous sommes appelés à aller dans un pays qui nous sera montré après que nous nous y serons mis.

Et combien de fois devons-nous laisser nos proches et nos amis derrière nous, comme Christian dans le rêve de John Bunyan, et nous détourner de tout ce qui nous charme, et crier à haute voix : « La vie ! la vie!" ni s'attarder dans toute la plaine? ( FR Packard. )

L'alliance avec Abram

I. LE DON DE REPOS DE DIEU À L'HOMME EST LUI-MÊME ( Genèse 15:1 ). Jusqu'ici, Dieu avait promis de conférer des bénédictions à Abram. Jusqu'à présent, il n'avait promis de se donner sans réserve. Abram savait que Dieu était meilleur que ses dons. S'il voulait se conférer, aucun bien ne peut manquer. Ainsi, prenant Dieu au mot, la foi en difficulté d'Abram vient à la victoire.

II. DIEU ACCORDE À L'ÂME SOULAGEANT DES INTERCOURS GRATUITS AVEC LUI-MÊME. Jusqu'à présent, chaque fois que Dieu avait parlé, Abram avait gardé le silence. Maintenant, ses lèvres sont ouvertes.

III. DIEU SE RÉVÈLE À L'HOMME D'UNE MANIÈRE ADAPTÉE À SON BESOIN PRÉSENT. Abram avait dit : « Seigneur Dieu, par quoi saurai-je que j'hériterai du pays ? Dieu a tenu compte de cette demande et lui a donné un jeton adapté à son âge et à son pays. C'était il y a quatre mille ans, et à une époque barbare. S'attendre maintenant à un tel phénomène, ou à tout autre phénomène sensible au lieu de rencontre de Dieu et de l'homme, reviendrait à faire reculer le temps et à s'attendre à ce que le dix-neuvième siècle après Christ soit aussi grossier dans ses conceptions spirituelles que le dix-neuvième siècle avant lui.

Pourtant, le fait que Dieu ait considéré la demande d'Abram, et d'une manière adaptée à sa compréhension, ait daigné se lier par alliance à ses promesses de grâce, est une leçon d'espérance perpétuelle. L'oreille de Dieu n'est jamais fermée au cri de ses enfants.

IV. LES RÉVÉLATIONS DE DIEU À L'HOMME SONT PROGRESSIVES. Il y a sept ou huit exemples enregistrés de la communion de Dieu avec Abram (voir Genèse 12:1 ; Genèse 12:7 ; Genèse 21:13 ; Genèse 21:15 ; Genèse 21:17 ; Genèse 21:22.

). Comme Dieu s'est occupé d'Abram, Il s'est occupé de nous. La foi de bénédiction demandée et reçue aujourd'hui est le type d'une foi plus riche demain. Pour Abram, sans enfant, errant dans un pays étranger, le bien le plus élevé imaginé était un fils et un foyer. Ces Dieu a promis. Mais combien plus grande la bénédiction quand il a été révélé que Dieu en lui devait renouer le lien rompu entre Lui-même et une race déchue, et à travers sa postérité pour fournir un Sauveur pour un monde apostat ! La foi, où qu'elle pénètre, rend l'âme expansive.

Aujourd'hui, il veut et obtient ; et par cela même l'obtention de ses besoins sont encore accrus, et ceux-ci, lorsqu'ils sont encore plus satisfaits, agrandissent l'âme et la poussent à demander et à attendre des bénédictions encore plus grandes. Il n'y a jamais non plus peur que la capacité ou le désir accru de l'homme dépasse la capacité de Dieu d'accorder. Les profondeurs de sa puissance et de son amour sont insondables.

V. LE CANAL PAR LEQUEL LES BÉNÉDICTIONS DE DIEU ACCÈS À L'HOMME EST LA FOI. Remarquez le processus par lequel la foi d'Abram a résulté, Hot seulement dans une imputation, mais aussi dans une justice réelle. Il entend l'appel de Dieu, et vient à l'acte décisif de lui faire confiance. Il s'élève ensuite aux étapes successives de la marche avec Dieu, de l'alliance avec Lui, de la communion et de l'intercession avec Lui, et enfin de Lui refuser rien de ce qu'il considère le plus cher. À partir de cet exemple d'Abram, plusieurs leçons concernant la foi sont enseignées. Nous apprenons que--

1. Le premier devoir du pécheur est de croire ce que Dieu a dit. Si Abram avait mécru en Dieu, chaque acte né de cette mécréance aurait été un acte de péché. La seule bonne chose qu'il pouvait faire était de croire Dieu et d'accepter sa faveur offerte. Ainsi en est-il maintenant d'avoir confiance en Dieu, de se reposer en lui, de tomber dans les bras de sa grâce promise, est le seul premier acte juste qu'un pécheur puisse accomplir. Par conséquent, les Écritures mettent l'accent sur la vérité selon laquelle le salut vient de la croyance.

2. Le fondement de la foi est la promesse de Dieu. Dieu avait dit à Abram ce qu'il ferait. La foi d'Abram consistait à croire que Dieu ferait exactement ce qu'il avait dit.

3. L' obéissance est un élément essentiel de la foi. Parce qu'Abram croyait Dieu, il lui obéissait. « C'est, dit Selden, une division malheureuse qui est faite entre la foi et les œuvres. Bien que dans mon intérêt je puisse les diviser, tout comme dans la bougie, je sais qu'il y a à la fois de la lumière et de la chaleur, pourtant éteignez la bougie et elles sont toutes les deux parties ; l'un ne reste pas sans l'autre. Ainsi en est-il entre la foi et les œuvres.

4. La foi est l'acte le plus simple de l'âme, et aussi son énergie la plus puissante. Pour Abram, faible et pécheur, quoi de si simple que de se fier, comme un petit enfant, en son Père céleste ? Pourtant, il devint ainsi plus puissant qu'un conquérant.

5. Les plus hautes conquêtes de la foi ne sont pas d'abord. ( PB Davis. )

L'alliance de Dieu avec Abram

I. ABRAM S'EST EXPOSÉ À DES REPRÉSAILLES DANGEREUSES PAR SA VICTOIRE SUR LES CONFÉDÉRÉS DE L'EST. Dans la réaction qui a suivi l'excitation de la bataille, la terreur et le découragement semblent avoir assombri son âme. C'est pourquoi l'assurance avec laquelle s'ouvre ce chapitre lui vint. C'était nouveau, et est venu sous une nouvelle forme. Il est jeté dans un état d'extase spirituelle, et un puissant « mot » retentit, audible à son oreille intérieure.

La forme qu'il prend - « Je suis ton bouclier » - suggère l'idée que Dieu façonne Sa révélation selon les besoins du moment. Le non guerrier Abram pourrait bien redouter le retour des maraudeurs en force, pour venger leur défaite. Par conséquent, Dieu parle à ses peurs et à ses besoins actuels. Abram venait d'exercer une générosité singulière en refusant absolument de s'enrichir du butin. Dieu se révèle comme sa « grande récompense démesurée ». Il se donne en récompense de tous les sacrifices.

II. FAITES LA FOI TRIOMPHANTE QUI NUIT POUR RÉPONDRE À LA PROMESSE DIVINE. Le premier effet de cette grande assurance est d'approfondir la conscience d'Abram de l'étrange contradiction que lui donne apparemment son absence d'enfant. Ce n'est pas la méfiance qui répond à la promesse par une question, mais c'est l'empressement à accepter l'assurance et l'énoncé naïf des difficultés dans l'espoir de les éliminer.

Dieu est un Père trop sage pour ne pas connaître la différence entre les tons de confiance et d'incrédulité, aussi semblables qu'ils puissent s'aigrir ; et il est trop patient pour être en colère si nous ne pouvons pas saisir toute sa promesse d'un seul coup. Il le brise en morceaux pas trop gros pour nos lèvres, car il plane. Les répétitions fréquentes des mêmes promesses dans la vie d'Abram ne sont pas vaines. Ils sont un exemple de la répétition inlassable de nos leçons, « Ici un peu, là un peu », que notre professeur donne à ses lents élèves.

Ainsi, une fois de plus, Abram obtient la promesse de la postérité sous une forme encore plus glorieuse. Avant, il était comparé à la poussière de la terre ; maintenant c'est comme les étoiles innombrables qui brillent dans le ciel oriental clair. Alors qu'il regarde vers les profondeurs solennelles, l'immensité et la paix du ciel immuable semblent l'aider à s'élever au-dessus des limites étroites et changeantes de la terre, et une grande confiance inonde son âme. La croyance en tant que créance est principalement une affaire de tête, mais la croyance en tant que confiance est l'acte de la volonté et des affections.

L'objet de la foi est mis en lumière par ces paroles, les premières dans lesquelles l'Écriture parle de la foi. Abram est parti sur « le Seigneur ». Ce n'était pas la promesse, mais le promettant, qui était vraiment l'objet de la confiance d'Abram.

III. MARQUEZ LA VÉRITÉ DE L'ÉVANGILE À PLEINE ORBIE QUANT À LA JUSTICE DE LA FOI QUI EST INCROYÉE DANS CE RECORD DE LA PREMIÈRE RÉVÉLATION. « Il le lui a compté pour justice. » Un géologue s'étonnerait s'il découvrait des restes dans quelques-unes des couches primaires qui indiquent l'existence, à ces époques reculées, d'espèces supposées beaucoup plus récentes. Nous sommes donc ici surpris de trouver l'enseignement particulièrement nouveau du Nouveau Testament dans cette faible distance.

Pas étonnant que Paul se soit attaché à ce verset, qui brise si remarquablement le cours du récit, comme preuve que son grand principe de justification par la foi était vraiment la seule loi par laquelle, dans tous les âges, les hommes avaient été acceptés par Dieu. Bien avant la loi ou la circoncision, la foi avait été comptée pour la justice. Tout le système mosaïque était une parenthèse ; et même en elle, quiconque avait été accepté l'avait été à cause de sa confiance, non à cause de ses œuvres.

Toutes les relations divines ultérieures avec Israël reposaient sur cet acte de foi et sur la relation avec Dieu dans laquelle, à travers lui, Abram entra. Il n'était pas un homme parfaitement juste, comme le montrent certains passages de sa vie ; mais il s'est élevé ici à la hauteur d'une confiance aimante et ardente en Dieu, et Dieu a pris cette confiance au lieu d'une parfaite conformité à sa volonté.

IV. CONSIDÉREZ L'ALLIANCE QUI EST LA CONSÉQUENCE DE LA FOI D'ABRAM, ET LA PREUVE DE SON ACCEPTATION. Il est important d'observer que tout le reste de ce chapitre est considéré par l'auteur comme le résultat de la croyance en Dieu d'Abram. La manière dont Genèse 15:7 et les autres sont boulonnés, pour ainsi dire, à Genèse 15:6 , le montre clairement.

La leçon la plus proche de ce fait est que toute la révélation de l'Ancien Testament à partir de ce point, repose sur le fondement de la foi. La leçon supplémentaire, pour tous les temps, est que la foi est toujours récompensée par des manifestations plus intimes et aimantes de l'amitié de Dieu, et par des révélations plus complètes de ses desseins. L'alliance n'est pas seulement le fait que Dieu s'engage à nouveau par des actes solennels pour accomplir ses promesses déjà faites, mais c'est son entrée dans une alliance beaucoup plus douce et plus proche avec Abram qu'il ne l'avait fait jusqu'ici. Ce nom, « l'ami de Dieu », sous lequel il est encore connu dans tout le monde mahométan, contient l'essence même de l'alliance. ( A. Maclaren, DD )

L'alliance avec Abram

I. L'APPRÉHENSION D'ABRAM ET L'ASSURANCE DE DIEU.

1. Les mots divins « N'ayez pas peur » suggèrent qu'Abram était maintenant rempli d'appréhension.

2. Il y avait un motif solide pour une telle appréhension.

3. En ce moment opportun d'appréhension, la voix gracieuse de l'assurance de Dieu a été entendue en vision par Abram.

(1) Mots encourageants. "N'ai pas peur!"

(2) Le motif de l'encouragement. « Je suis ton bouclier et ta très grande récompense. »

(a) Comme son « bouclier », une protection tout à fait suffisante.

(b) Comme sa « grande récompense débordante », mieux que tout butin de guerre ou bien terrestre.

(c) Notre Dieu d'alliance est une aide présente à chaque fois que nous en avons besoin.

II. LE QUESTIONNEMENT D'ABRAM ET LA REPONSE DE DIEU.

1. Cette question était naturelle.

2. Cette question était opportune.

3. On a dit curieusement : « La plainte pieuse de la faiblesse humaine devant Dieu doit être distinguée des murmures impies contre Dieu.

4. La réponse de Dieu.

(1) Positif.

(2) Tout rassuré.

III. LA FOI D'ABRAM ET L'ATTESTATION DE DIEU.

1. Cet acte de foi semble s'être élevé à une hauteur plus sublime et avoir été plus approprié spirituellement que n'importe quel acte précédent.

2. L'attestation spéciale de Dieu de cet acte de foi est particulièrement significative Romains 4:18 ).

3. Le rite solennel de ratification.

4. Le sommeil profond d'Abram et la révélation de Dieu qui l'accompagne. Cours:

1. L'assurance de la grâce de Dieu devrait apaiser toutes nos craintes et donner une force durable à notre foi en ses promesses.

2. Imitons la foi sublime d'Abram quand ( Romains 4:20 ).

3. L' incrédulité déshonore Dieu ; la foi le glorifie. ( DC Hughes, MA )

L'alliance avec Abram

I. ABRAM QUESTIONNEMENT. Il n'a jamais douté de Dieu. Mais sa foi a été mise à l'épreuve. Sa question dans Genèse 15:2 est une prière pour plus de lumière, comme après, dans Genèse 15:8 , il demande quelque gage de Dieu pour l'assurer.

II. ABRAM CROYANT. Il croyait que rien n'était impossible à Dieu et que la promesse de Dieu devait être vraie. Cette foi, alors, consistait simplement à faire confiance à la parole de Dieu.

III. ABRAM ASSURE. Abram regardait. Abram attendit. Puis un sommeil profond s'abattit sur lui. Le temps de Dieu vient souvent lorsque la faiblesse de son serviteur se fait le plus sentir.

1. Dieu dévoile à Abram un aperçu du futur.

2. Dieu permet à Abram de voir un symbole de la Présence Divine. ( WS Smith, BD )

Cours

1 . L'infinie condescendance de Dieu. Dieu deviendra-t-il en effet une partie contractante avec l'homme ? Est-ce que seule la largeur d'un sacrifice séparera le Dieu Très-Haut d'une créature pécheresse telle que même Abraham l'était ? Et pourtant il en était ainsi.

2. Voyons encore ici un type et un emblème de la plus grande alliance entre le Père et le Fils, l'alliance de la grâce.

3. Et nous devons, enfin, faire alliance, comme Abraham, avec Dieu. Dans chaque acte de ferme croyance en Dieu et en Christ, l'idée de l'obligation de l'alliance est implicite. Nous nous engageons à appartenir à Dieu pour toujours ; et Il promet, non à nous par nous-mêmes (comme cela est supposé dans une alliance personnelle), mais à nous comme en Christ, toutes ces bénédictions, présentes et futures, qui sont impliquées en Lui. ( G. Gilfillan. )

Le mot « compter » utilisé dans deux sens

Aux dernières élections législatives, il a fallu compter quelques millions de voix. Et les débats à cette occasion ont illustré le fait que le verbe « compter » est utilisé dans deux sens. Le greffier compte les bulletins de vote qu'il sort de l'urne ; mais bientôt il en arrive à un qui a été rempli irrégulièrement par l'électeur, et, le jetant de côté, il s'écrie : « Cela ne comptera pas », ou « Je ne peux pas compter cela.

» Il ne veut pas dire qu'il y a une difficulté physique à ajouter cette voix au nombre auquel il est arrivé. Il veut dire qu'il ne faut pas en tenir compte. La même distinction peut être vue dans la Bible. Lorsque David dit des précieuses pensées de Dieu : « Si je dois les compter, elles sont plus nombreuses que le sable » ( Psaume 139:18 ), le mot « compter » est utilisé dans le sens ordinaire de dénombrement ; et le même mot hébreu est parfois traduit par « nombre », comme dans le « dénombrement » du peuple de David.

Mais lorsque le Psalmiste se plaint : « Nous sommes comptés comme des brebis de boucherie » Psaume 44:22 ), il ne veut pas dire « compté », mais « considéré » ou « compté » ; et le mot hébreu utilisé est ailleurs rendu « compté » ou « imputé », comme dans Psaume 32:2 , « à qui le Seigneur n'impute pas l'iniquité ». De même aussi dans le grec du Nouveau Testament ; et les enseignants devraient particulièrement noter, en étudiant cette leçon, que dans la version autorisée de Romains

4. les mots « compter » (qui apparaît deux fois), « compter » (qui apparaît trois fois) et « imputer » (qui apparaît six fois), représentent tous un mot grec, qui est utilisé onze fois dans ce chapitre, et signifie toujours « compter » dans le second sens. Dans la version révisée, cela est corrigé, et dans aucun chapitre la révision n'a plus de valeur. Il rend le mot par « compter » dans tous les cas, et chaque lecteur ressent la force immensément accrue de St.

L'argumentation de Paul. Or ces deux sens du mot « compter » apparaissent tous les deux dans Genèse 15:1 , dans les cinquième et sixième versets. (Dans le cinquième verset, les mots anglais « tell » et « numbered » sont les mêmes en hébreu et sont, bien sûr, équivalents à « count » et « counted »). Et dans les deux cas l'usage de l'expression est très significatif. ( E. Stock. )

La foi prend le caractère juste de son objet

De même que la main d'un teinturier qui a travaillé le cramoisi sera cramoisie, de même que la main qui a tenu des parfums parfumés sera parfumée ; ainsi ma foi, qui n'est que la main par laquelle je saisis les choses précieuses, prendra la teinture et le parfum de ce qu'elle saisit. ( A. Maclaren, DD )

Foi en Christ notre justice

Comme, en hiver, on ne sort plus du feu mais on a froid, ni hors de la lumière mais on entre dans les ténèbres, de même on ne se sépare pas plus tôt de Jésus-Christ, qui est notre Justice et notre Vie, mais droit nous sont dans le péché et la mort; car il est notre Vie qui nous vivifie, le Soleil qui nous éclaire et le Feu qui réchauffe, réconforte et rafraîchit tous ses membres. ( J. Spencer. )

Il croyait en Dieu

Pour la première fois est enregistrée cette émotion sacrée qui forme le centre de la religion ; qui se confie à des choses promises mais invisibles ; qui surmonte tous les doutes par la confiance et la résignation ; qui découvre, à travers les brumes du présent, le soleil du futur ; et qui reconnaît dans les luttes discordantes du monde les traces de l'esprit éternel qui le conduit à une harmonie incessante. ( MMKalisch, Ph. D. )

Et il lui a compté pour justice

1 . De cette phrase avouée lourde, nous apprenons, implicitement, qu'Abram n'avait aucune justice. Et ici, le fait universel de la dépravation de l'homme apparaît de manière fortuite comme une chose généralement considérée comme allant de soi dans les paroles de Dieu.

2. La justice est ici imputée à Abram. C'est pourquoi la miséricorde et la grâce lui sont accordées ; la miséricorde prenant effet dans le pardon de son péché, et la grâce en accordant les récompenses de la justice.

3. Ce qui en lui est compté à justice, c'est la foi en Jéhovah promettant miséricorde. En l'absence de justice, c'est la seule chose chez le pécheur qui peut être comptée comme justice.

(1) Ce n'est pas de la nature de la justice. S'il s'agissait d'une justice réelle, cela ne pourrait pas être considéré comme tel. Mais croire Dieu, qui promet la bénédiction à ceux qui ne le méritent pas, est essentiellement différent d'obéir à Dieu, qui garantit la bénédiction aux méritants. Par conséquent, il a une aptitude négative à être compté pour ce qu'il n'est pas.

(2) C'est la confiance en Celui qui s'engage à bénir d'une manière sainte et légale. C'est donc celle du pécheur qui le met en conformité avec la loi par l'intermédiaire d'un autre, qui s'engage à satisfaire ses exigences et à lui assurer ses récompenses. Ainsi, c'est la seule chose dans le pécheur qui, bien que ce ne soit pas la justice, a pourtant le droit d'être comptée comme telle, parce qu'elle le met en union avec celui qui est juste et ayant le salut.

Peu importe ce que le Tout-Puissant et le Tout Miséricordieux promet en premier lieu à celui qui croit en Lui, que ce soit une terre, une semence ou toute autre bénédiction. Toutes les autres bénédictions, temporelles ou éternelles, découleront de cette personne expresse dans un cours perpétuel de développement, à mesure que le croyant progresse dans l'expérience, dans l'intelligence et dans la capacité de plaisir. C'est ainsi qu'une terre implique une terre meilleure, une semence une semence plus noble, un bien temporel et éternel.

Les patriarches étaient des enfants pour nous dans la compréhension de l'amour de Dieu : nous sommes des enfants pour ceux qui vivront désormais des manifestations encore plus grandioses de ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment. Le bouclier et la récompense exceptionnellement grande attendent un élargissement de sens encore inconcevable. ( Professeur JG Murphy. )

La raison d'être de la foi en Dieu

I. LA FOI EN DIEU SUPPOSE UNE RÉVÉLATION DIVINE.

1. Nous devons avoir une révélation d'un Dieu personnel.

2. Cette révélation doit montrer Dieu dans des relations d'amour avec l'homme.

(1) Comme capable de le protéger de tout mal.

(2) En tant que portion suffisante.

II. L'ACTE DE FOI REPOSE SUR UNE PROMESSE DIVINE.

1. La foi est la réalisation présente d'un bien que nous espérons.

2. Sans une promesse divine, la foi devient une simple aventure.

III. IL YA DES DIFFICULTÉS DANS LA FOI QUE DIEU EST PRÊT À RENCONTRER.

1. De telles difficultés font partie de notre épreuve dans l'état actuel.

2. De telles difficultés ne doivent pas surcharger notre foi.

IV. LA FOI EN DIEU EST LA SEULE JUSTICE DE L'HOMME.

1. L' homme n'a aucune justice par lui-même et par lui-même.

2. L' homme ne peut pas atteindre la justice en obéissant aux œuvres de la loi.

3. L' homme ne peut posséder la justice que par l'acte de grâce de Dieu. ( THLeale. )

La fermeté de la foi d'Abraham -

I. DIEU PARLE À ABRAHAM DE SA CRAINTE.

II. DIEU A PARLE A ABRAHAM DE SON SANS ENFANCE.

III. ABRAHAM CROYAIT AVANT DE SUIVRE LE RITE JUIF DE CIRCONCISION.

IV. ABRAHAM A CROYÉ FACE À DE FORTES IMPROBABILITÉS NATURELLES.

V. SA FOI ÉTAIT DESTINÉE À ÊTRE SÉVÈREMENT TRAVAILLÉE.

VI. SA FOI LUI ÉTAIT COMPTE POUR LA JUSTICE. ( FBMeyer, BA )

La justification par la foi illustrée par la justice d'Abram

I. Comment ABRAM a-t-il été JUSTIFIÉ ?

1. Il n'était pas justifié par ses œuvres.

2. Cette justification est venue à Abram non par obéissance à la loi cérémonielle, pas plus que par conformité à la loi morale.

3. La foi qui justifiait Abram était encore une foi imparfaite, bien qu'elle le justifiât parfaitement.

(1) Imparfait au préalable. Prévarication quant à la femme.

(2) Imparfait ensuite. Prendre Agar pour réaliser le dessein divin.

4. Jusqu'ici, donc, tout est clair : Abram n'a pas été justifié par les œuvres, ni par des cérémonies, ni en partie par les œuvres et en partie par la foi, ni par la perfection de sa foi - il est compté juste à cause de sa foi en la promesse divine. Je dois avouer qu'à y regarder de plus près, ce texte est trop profond pour moi, et donc je refuse, en ce moment présent, d'entrer dans la polémique qui fait rage autour de lui ; mais une chose est claire pour moi, c'est que si la foi est, comme on nous le dit, comptée pour nous à justice, ce n'est pas parce que la foi en elle-même a un mérite qui peut en faire un substitut convenable à une obéissance parfaite à la loi de Dieu, elle ne peut pas non plus être considérée comme un substitut à une telle obéissance.

Car toutes les bonnes actions sont un devoir : faire confiance à Dieu est notre devoir, et celui qui a cru jusqu'au bout n'a pas fait plus que ce qu'il était de son devoir de faire. Celui qui croirait sans imperfection, si cela était possible, n'aurait même alors donné à Dieu qu'une partie de l'obéissance due ; et s'il avait manqué d'amour, de respect, ou de quoi que ce soit d'autre, sa foi, en tant que vertu et œuvre, ne pourrait le soutenir en aucune façon.

En fait, selon le grand principe du Nouveau Testament, même la foi, en tant qu'œuvre, ne justifie pas l'âme. Nous ne sommes pas du tout sauvés par les œuvres ni dans aucun sens, mais uniquement par la grâce, et la manière dont la foi nous sauve n'est pas en elle-même une œuvre, mais d'une autre manière directement opposée à celle-ci.

II. Passons à la PROMESSE SUR LAQUELLE SA FOI S'APPUYAIT quand Abram fut justifié.

1. La foi d'Abram, comme la nôtre, reposait sur une promesse reçue directement de Dieu. Ce ne sera pas ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles sera ton héritier. Et il le fit sortir, et dit : Regarde maintenant vers le ciel, et dis aux étoiles, si tu peux les dénombrer ; et il lui dit : Ainsi arrivera ta semence. Si cette promesse avait été prononcée par un autre, elle aurait été un sujet de ridicule pour le patriarche ; mais, la prenant comme de la bouche de Dieu, il l'accepte et s'y fie. Maintenant, si vous et moi avons la vraie foi, nous acceptons la promesse : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé », comme étant tout à fait Divin.

2. La foi d'Abram était la foi en une promesse concernant la semence. Il a vu le Christ par l'œil de la foi, puis il a vu la multitude qui devrait croire en lui, la postérité du père des fidèles. La foi qui justifie l'âme se préoccupe du Christ et non de simples vérités abstraites.

3. Abram avait foi en une promesse dont il semblait impossible qu'elle puisse jamais être accomplie. La foi qui nous justifie doit être du même genre. Il semble impossible que je sois jamais sauvé ; je ne peux pas me sauver; Je vois la mort absolue écrite sur les meilleures espérances qui jaillissent de mes résolutions les plus saintes ; « En moi, c'est-à-dire dans ma chair, il n'y a rien de bon » ; mais pourtant, pour tout cela, je crois que par la vie de Jésus je vivrai et hériterai de la bénédiction promise.

4. Cette foi justificative était la foi qui traitait d'une promesse merveilleuse, vaste et sublime. Je ne l'entends pas dire : « C'est trop beau pour être vrai. Non; Dieu l'a dit, et rien n'est trop beau pour que Dieu le fasse. Plus la grâce de la promesse est grande, plus elle est susceptible de venir de Lui, car les dons bons et parfaits viennent du Père des Lumières. Peux-tu croire que le ciel est à toi, avec toutes ses extases de joie, l'éternité avec son infinité de félicité, Dieu avec tous ses attributs de gloire ? Oh! c'est la foi qui justifie, une foi de grande envergure, large, qui ne diminue pas la parole de la promesse, mais l'accepte telle qu'elle est.

5. Une fois de plus, Abram a fait preuve de foi dans la promesse faite à lui-même. De ses entrailles sortirait une semence, et c'était en lui et dans sa semence que le monde entier devait être béni. Je peux croire toutes les promesses concernant les autres. Je trouve que la foi à l'égard de mon cher ami est une affaire très facile, mais oh ! quand il s'agit de serrer les bras et de se prendre en main, voici la difficulté.

III. En troisième lieu, remarquons LES ATTENDANTS DE LA JUSTIFICATION D'ABRAM.

1. Votre Bible ouverte, observe bien qu'après qu'il est écrit que sa foi lui fut imputée à justice, il est écrit que le Seigneur lui dit : « Je suis l'Éternel qui t'ai fait sortir d'Ur en Chaldée, pour donner toi ce pays pour en hériter. Lorsque l'âme est gracieusement rendue capable de percevoir sa justification complète par la foi, alors elle discerne plus distinctement son appel. Maintenant, le croyant perçoit sa séparation privilégiée, et discerne pourquoi il était convaincu du péché, pourquoi il a été éloigné de l'autosatisfaction et des plaisirs de ce monde, pour vivre la vie de foi ; maintenant il voit son haut appel et le prix de celui-ci, et de la seule bénédiction de la justification il argumente la béatitude de tout l'héritage auquel il est appelé.

2. Abram, après avoir été justifié par la foi, fut conduit plus distinctement à contempler le pouvoir du sacrifice. Par ordre de Dieu, il tua trois bœufs, trois chèvres, trois moutons, avec des tourterelles et des pigeons, étant toutes les créatures ordonnées pour le sacrifice.

3. La leçon suivante qu'Abram a dû apprendre était peut-être encore plus importante. Il a été conduit à contempler l'alliance. Je suppose que ces morceaux du bœuf, de l'agneau, du bélier et du bouc, étaient placés de telle sorte qu'Abram se tenait au milieu avec une partie de ce côté et une partie de l'autre. Alors il se tint comme un adorateur tout au long de la journée, et vers la tombée de la nuit, quand une horreur de grandes ténèbres l'envahit, il tomba dans un profond sommeil.

Qui ne sentirait une horreur passer sur lui lorsqu'il voit le grand sacrifice pour le péché, et s'y voit impliqué ? Dieu peut-il oublier une alliance avec de telles sanctions ? Un tel lien fédéral si solennellement scellé peut-il jamais être rompu ? Impossible. L'homme est parfois fidèle à son serment, mais Dieu l'est toujours ; et quand ce serment est confirmé pour le renforcement de notre foi par le sang du Fils unique, douter est trahison et blasphème. Dieu nous aide, étant justifiés, à avoir foi en l'alliance qui est scellée et ratifiée par le sang.

4. Immédiatement après, Dieu fit à Abram (et ici l'analogie est toujours valable) une découverte, que toute la bénédiction qui a été promise, bien qu'elle soit sûrement la sienne, ne viendrait pas sans un intervalle de trouble. Vous êtes un homme justifié, mais vous n'êtes pas à l'abri des ennuis. Vos péchés ont été déposés sur Christ, mais vous avez toujours la croix de Christ à porter. Le Seigneur vous a exempté de la malédiction, mais Il ne vous a pas exempté du châtiment. Apprenez que vous entrez dans la discipline des enfants le jour même où vous entrez dans leur condition acceptée.

5. Pour clore le tout, le Seigneur a donné à Abram l'assurance d'un succès ultime. Il apporterait sa semence dans la terre promise, et le peuple qui l'avait opprimé, il jugerait. Qu'il vienne donc comme une douce révélation à tout croyant ce matin, qu'à la fin il triomphera, et que les maux qui l'oppressent maintenant seront jetés sous ses pieds. ( CH Spurgeon. )

La foi comptait pour la justice

L'expression « compté pour justice » ne signifie pas « considéré comme un acte juste » ; mais cela signifie « accepté pour la justice ». La justice, telle qu'elle satisferait à la sainte loi de Dieu, il n'en avait pas ; mais il avait la foi; et Dieu prend cette foi comme un substitut à la justice, et la lui compte comme justice.

1. Cette foi était un abandon total de lui-même à Dieu, et un renoncement à sa propre volonté et à sa sagesse.

2. C'était une confiance implicite dans la fidélité et la véracité divines.

3. Il regardait la promesse de Dieu ; et cette promesse contenait en germe toute la doctrine de l'Évangile.

4. Cette foi s'est manifestée dans la sainte obéissance.

I. NOUS SOMMES PAR NATURE, ET EN NOUS-MÊMES, INJUSTES.

II. NOUS NE POUVONS PAS NOUS SAUVER PAR LES TRAVAUX.

III. ÊTRE RENDU JUSTE SIGNIFIE ÊTRE PARFAITEMENT CORRESPONDANT À LA LOI DE DIEU.

IV. CECI PEUT ÊTRE FAIT POUR NOUS UNIQUEMENT PAR LA FOI. En d'autres termes, notre salut doit être de grâce ; elle doit être accomplie pour nous par Dieu ; et nous devons acquiescer à sa méthode et nous abandonner à sa puissance.

V. LA FOI, EN REPOSANT SUR LA PAROLE DE DIEU, REPOSE SUR UNE DÉCLARATION, UNE DOCTRINE ET UNE PROMESSE. La déclaration est que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est mort, est ressuscité et est maintenant assis à la droite de Dieu. La doctrine est que sa mort était une expiation expresse et suffisante pour nos péchés ; de sorte que Dieu maintenant, en le regardant, peut être juste et justifier les impies. La promesse est que tout péché sera remis et toute justice imputée à celui qui se repent vraiment et se réfugie dans le sacrifice expiatoire du Christ.

VI. POURTANT LA FOI A UN RÉSULTAT PRATIQUE. Celui qui croit ainsi est sauvé. Il est inspiré d'amour pour Dieu ; il est renouvelé à la ressemblance divine, et rendu participant du Saint-Esprit ; et par conséquent, il doit prendre plaisir à garder les commandements de Dieu et à faire sa volonté. Application:

1. Aux impies. Cherchez la justification et fuyez ainsi la colère à venir.

2. À ceux qui cherchent à être justes. Allez-vous étudier la méthode de justice de Dieu, qui est par la foi, et vous y mettre immédiatement ?

3. Aux croyants. Cultivez plus de foi et ayez confiance de ne jamais périr, mais d'avoir la vie éternelle. Attention à ne pas retomber dans l'esprit de marchandage du mérite et de légalisme. ( La chaire de la congrégation. )

La foi d'Abraham comptait pour la justice

Pour établir la doctrine de la justification par la justice de Christ, il n'est pas nécessaire de soutenir que la foi d'Abram signifie Christ en qui il croyait. Cela ne peut pas non plus être maintenu; car c'est manifestement la même chose, dans le récit de l'Apôtre Paul, que croire, qui est très distinct de l'objet auquel on croit. non pas, cependant, comme un acte juste, ou à cause d'une vertu inhérente qu'il contient, mais à l'égard de Christ, sur la justice duquel il se termine. Afin que nous puissions nous faire une idée claire, à la fois du texte et de la doctrine, considérons les détails suivants :

1. Bien qu'Abram ait cru en Dieu lorsqu'il a quitté Ur en Chaldée, sa foi dans ce cas n'est pas mentionnée en rapport avec sa justification ; ni l'apôtre, ni dans son épître aux Romains ni dans celle aux Galates, n'en discute cette doctrine, ni ne la présente comme un exemple de foi justificative. Je ne veux pas suggérer qu'Abram était alors dans un état injustifié ; mais que l'exemple de sa foi qui a été jugé approprié par le Saint-Esprit pour être choisi comme modèle pour croire pour la justification, n'était pas celui-ci, ni aucun autre du même genre ; mais ceux-là seuls dans lesquels il y avait un respect immédiat avaient pour la personne du Messie.

« Par lui, tous ceux qui croient (c'est-à-dire en lui) sont justifiés de toutes choses, d'où ils ne pourraient pas être justifiés par la loi de Moïse. C'est par la foi en Son sang qu'ils obtiennent la rémission des péchés - Il est juste, et justifie celui qui croit en Jésus.

2. Cette distinction, si nettement perceptible à la fois dans l'Ancien et le Nouveau Testament, décide suffisamment en quel sens la foi est considérée comme justificatrice. Quelles que soient les autres propriétés que l'aimant puisse posséder, c'est en pointant invariablement vers le nord qu'il guide le navigateur ; ainsi, quelles que soient les autres propriétés que la foi puisse posséder, c'est en pointant vers Christ et en nous mettant en union avec lui, qu'elle les justifie.

3. L'expression « l'a compté pour justice » ne signifie pas que Dieu a pensé que c'était ce qu'elle était, ce qui aurait été simplement un acte d'injustice ; mais il a gracieusement estimé ce qu'il n'était pas en soi ; c'est-à-dire un motif pour l'octroi des bénédictions de l'alliance.

4. Bien que la foi ne soit pas notre justice justificative, elle est néanmoins un élément concomitant et un moyen nécessaire de justification ; et étant la grâce qui honore Christ par dessus toutes les autres, c'est celle que Dieu se plaît à honorer par dessus toutes les autres. C'est ainsi que la justification lui est attribuée, plutôt qu'à la justice de Christ sans elle. Notre Sauveur aurait pu dire à Bartimeus : « Va, je t'ai guéri.

» Cela aurait été la vérité, mais pas toute la vérité qu'il était dans son dessein de transmettre. La nécessité de la foi pour la guérison ne serait pas apparue à partir de cette façon de parler, et aucun honneur n'avait été fait, ou aucun encouragement ne lui avait été donné : mais par sa parole, « Va, ta foi t'a guéri » chacune de ces idées est véhiculée, le Christ omettrait de mentionner son propre honneur, et sachant que la foi ayant un respect immédiat pour lui, y pourvoyait amplement. ( A. Fuller. )

Pouvoir de la foi

Celui qui ne marche que par la vue marche dans une impasse. Celui qui ne connaît pas la liberté et la joie de la spéculation respectueuse et amoureuse, perd sa vie dans la cellule sombre de la plus moisie des prisons. Même dans les matières qui ne sont pas distinctement religieuses, la foi se révélera être l'inspiration et la force de la vie la plus utile. C'est la foi qui fait la grande œuvre dans le monde. C'est la foi qui envoie les hommes à la recherche de côtes inconnues.

C'est la foi qui rallume la lampe de l'enquête, quand la vue est lasse de la flamme. C'est la foi qui dénoue le câble et donne aux hommes la liberté des mers. C'est la foi qui inspire les plus grandes œuvres de civilisation. Ainsi, nous ne pouvons pas nous débarrasser de la religion à moins que nous ne nous débarrassions d'abord de la foi, et lorsque nous nous débarrassons de la foi, nous abandonnons notre droit d'aînesse et entrons dans l'esclavage pour toujours. ( J. Parker, DD )

Croyance religieuse ferme

Sir Humphrey Davy avait l'habitude de remarquer : « Je n'envie pas la qualité de l'esprit ou de l'intellect chez les autres ; ni le génie, le pouvoir, l'esprit ou la fantaisie ; mais si je pouvais choisir ce qui serait le plus délicieux, et, je crois, le plus utile pour moi, je préférerais une ferme croyance religieuse à toute autre bénédiction ; car elle fait de la vie une discipline de bonté ; crée de nouveaux espoirs lorsque tous les espoirs s'évanouissent ; et jette sur la pourriture, la destruction de l'existence, la plus magnifique de toutes les lumières ; réveille la vie même dans la mort, et de la corruption et de la décadence appelle la beauté et la divinité ; fait d'un instrument de torture et de honte l'échelle d'ascension au paradis ; et, bien au-dessus de toutes les combinaisons d'espoirs terrestres, évoque les visions les plus délicieuses et les plaines et les amarantes, les jardins du bienheureux, la sécurité des joies éternelles, où le sensuel et le sceptique ne font que sombrer, dépérir,

Abram croyait

C'est la première fois que le mot "croyant" apparaît dans la Bible. Comme ce chapitre est merveilleux en ce qui concerne les premiers emplois des mots ! Cela semble être un chapitre de commencements! Croyez--quelle histoire s'ouvre dans ce seul mot ! Au moment où Abram a cru, il est vraiment né de nouveau. Nous pouvons voir ici quelques-unes des grandes significations du mot. Paul dit d'Abram que « contre l'espérance, il a cru à l'espérance » et « qu'il n'a pas chancelé devant la promesse de Dieu par incrédulité.

” Ici, alors, nous pouvons étudier le mot à la source. « Croyé » signifie soutenu, soutenu, renforcé ; Abram s'est nourri et s'est nourri en Dieu ; Abram a caché sa vie et son avenir dans cette promesse, comme un enfant pourrait se cacher ou se nicher dans le sein d'une mère. C'est la foi. Il a pris la promesse comme un accomplissement ; le mot était pour lui un fait. Ainsi il a été appelé hors de lui-même, hors de sa propre confiance, hors de ses propres ressources, et sa vie a été encouragée sur Dieu - il a vécu, vécu, cru Dieu ! C'était sûrement un moment périlleux.

Les apparences étaient contre la promesse. Le doute aurait pu dire : Comment cette chose peut-elle être ? Mais Abram "n'a pas chancelé". L'amour de Dieu était placé devant lui comme une porte ouverte, et Abram entra et devint un enfant à la maison. Désormais, les étoiles avaient pour lui de nouvelles significations, comme, bien avant, l'arc-en-ciel l'avait pour Noé. Abram s'est attiré vers le haut par les étoiles. Chaque nuit, ils lui parlaient de sa postérité et de sa grandeur.

Ils n'étaient désormais plus seulement des étoiles, mais des promesses, des serments et des bénédictions. Ainsi la poussière est changée en chair; du pain en nourriture sacramentelle; et les étoiles deviennent des révélations et des prophéties. Cet acte de croire au Seigneur fut imputé à Abram à justice. Depuis le début, Dieu a toujours fait beaucoup de foi. En aucun cas, cela n'a été traité comme une simple évidence, mais plutôt comme une chose précieuse qui appelait approbation et bénédiction.

La foi était comptée à Abram pour le caractère ; cela ajoutait quelque chose de positif à son être ; il est devenu plus que simplement inoffensif ; il est devenu noble, digne, juste. Croire, ce n'est pas simplement approuver ; c'est prendre la chose promise comme si elle était effectivement donnée ; et cette action de la part de l'homme est suivie d'une action exactement correspondante de la part de Dieu, car il prend la foi comme justice, l'acte de croyance comme acte de piété, un acte mental comme un héroïsme positif.

Ce qu'Abram a fait, nous devons le faire nous-mêmes. Il s'est reposé sur la parole de Dieu ; il n'a pas attendu la naissance de l'enfant pour ensuite dire : « Maintenant, je crois » ; cela n'aurait pas été la foi, cela aurait été la vue. C'est ainsi que je dois croire Dieu ; Je dois jeter toute mon âme sur Lui, chasser tout doute, toute peur de mon cœur, et prendre la promesse comme un fait. ( J. Parker, DD )

Et il croyait au Seigneur

Presque aucun événement de l'Ancien Testament n'est plus fréquemment célébré que celui-ci et a fait l'objet de plus longs commentaires. Abraham croyait Dieu ; et cela lui fut imputé à justice. C'est une histoire aussi belle que bénie, si l'on peut la raconter comme il se doit. Écoutons, désirant que la foi d'Abraham soit la nôtre. « Après ces choses, la parole du Seigneur vint sur Abram dans une vision, disant : » Ainsi cela commence toujours.

« La foi vient en entendant, et en entendant par la Parole de Dieu. » Ne commençons pas à penser à l'avantage d'Abraham dans la vision. Nous avons la Parole de Dieu telle qu'il ne l'a jamais eue ou qu'il ne pouvait l'avoir. Surtout, nous avons le Verbe fait chair, le Fils unique, plein de vérité et de grâce. Mille promesses précieuses attendent toujours pour nous accueillir, et nous promettent la bénédiction de notre Dieu. Et c'est de la Parole que jaillit la foi.

"N'aie pas peur, Abram." Abram avait peur et s'inquiétait. Et bien il pourrait. "Je suis ton bouclier, viens sous ma présence, je te couvrirai, et je serai ta part, ta récompense extrêmement grande." Ainsi Dieu attire à lui son enfant triste pour le consoler. Je suis. Ce que Dieu est, c'est notre béatitude. Le connaître, c'est se reposer ; Le connaître, c'est se réjouir. « Et Abram dit : Seigneur Dieu, que me donneras-Tu, puisque je suis sans enfant ? Donne-toi bien, Abraham ! Tu oublies sûrement tout ce qu'il t'a donné.

Ne t'a-t-il pas déjà donné plus qu'assez ? La richesse me laisse vraiment pauvre ; les terres et la renommée ne procurent aucun réconfort s'il n'est pas à moi ! désir béni, ô saint mécontentement, de ne trouver de repos, de satisfaction qu'en Christ ! Aucune plainte n'est aussi bienvenue à notre Dieu que celle qui vient d'un désir ardent de Christ. Vient ensuite la promesse d'un fils distinct et assuré. Et pas seulement parlé, mais Dieu l'a conduit en avant et lui a ordonné de regarder dans les cieux.

« Et Abraham crut au Seigneur. » L'incrédulité a beaucoup de terrain pour la plante de son pied, et aurait très bien pu dire : Mon Seigneur, c'est impossible. L'incrédulité aurait peut-être chuchoté à nouveau : « Je ne vois pas ce que cela peut être ? » L'incrédulité en fait grand cas : « Je ne vois pas comment cela peut être. Mais qu'en est-il ? N'y a-t-il pas dix mille choses que je n'ai pas assez de sens pour comprendre, mais dont je suis heureux d'être sûr pour autant ! De toutes les folies, la folie suprême est l'incrédulité.

Abraham a écouté et Dieu a parlé. Abraham regarda, et tout autour de lui était le gage et la mesure de cette promesse : « Et Abraham crut au Seigneur. Si Dieu avait dit que cela devrait être, pourquoi bien sûr cela doit être - doit être. Il n'y a pas de place pour le doute. Pour toi et moi il y a une vision plus lumineuse que ce ciel syrien et la gloire des cieux. Nous voyons Jésus. Être comme lui, c'est notre haute exigence et la glorieuse promesse de Dieu.

Que dirons-nous ? Allons-nous regarder nous-mêmes, nos défauts, nos folies ? Allons-nous passer en revue la liste de nos entraves et difficultés ? Allons-nous commencer à discuter de la possibilité de tout cela? Ou devons-nous saisir avec audace la toute-puissance de Dieu et nous reposer dans l'assurance de la parole qui ne peut être brisée ? « Le serviteur sera comme son Seigneur. » Voir plus loin. L'impossibilité était la possibilité de Dieu.

La relation d'Abraham avec le Messie n'était pas de nature, mais par une nouvelle création, une résurrection. Ainsi donc, pour nous, voici le grand secret de la vie bénie : c'est un abandon total et absolu de nous-mêmes à Dieu pour l'accomplissement de ses desseins ; et ensuite une confiance inébranlable en lui qu'il accomplira assurément la parole « dans laquelle il nous a fait espérer ». ( MGPearse. )

Regarde maintenant vers le ciel

Vous pouvez être cerné de tous côtés ; mais vous n'êtes pas cerné par les frais généraux. Si vous ne pouvez pas voir loin devant vous, ou d'un côté ou de l'autre, vous pouvez voir assez loin tout droit. Lorsque vous vous demandez ce que Dieu peut faire, regardez au-dessus et voyez ce que Dieu a fait. Ce regard sur les obstacles, fixant nos yeux sur les collines ou les tourbières, sur les lions ou les méchants sur notre chemin, décourage les affaires. Il nous fait croire qu'il n'y a pas d'issue à nos difficultés.

Mais lever les yeux vers le ciel clair, et voir la lune et les étoiles dans leur merveilleuse beauté, nous inspire le sentiment qu'il n'y a pas de difficultés dont leur Créateur ne puisse nous sortir le chemin. Qu'est-ce qui vous a découragé ? Est-ce votre bourse vide ; ou les perspectives commerciales de l'époque ; ou les rumeurs d'une guerre imminente ; ou les méfaits ou le manque de votre garçon capricieux ; ou les regards méfiants de ceux qui vous faisaient confiance ; ou le sentiment de votre propre mauvaise santé ; ou une nouvelle conviction de votre manque de puissance mentale ? Quoi que ce soit qui vous a rendu anxieux, « regardez maintenant vers le ciel » : il n'y a rien de décourageant dans cette direction. Si le Seigneur qui a fait les cieux et garde la lune et les étoiles à leur place, vous a fait une promesse, vous pouvez être sûr qu'il peut tenir cette promesse. ( HC Trumbull.)

Ainsi sera ta semence

Que le Seigneur ait pris une forme visible n'est pas probable, et cela diminuerait la douceur, la solitude et la sublimité de l'incident. Non! Abraham se tient là seul, comme un rocher de granit gris scintillant à la lumière des étoiles. Derrière lui se trouvent ses tentes, où tous les yeux sont fermés dans le sommeil. Autour s'étend la vaste plaine solitaire, avec les collines d'Hébron au loin. Au-dessus est le firmament illimité, non pas, comme dans ce climat, tacheté çà et là de taches et de stries, et de points de splendeur, mais pendant comme un toit d'or solide et compacté ; les points, les stries et les taches étant ceux de l'obscurité, et servant à soulager l'intensité et à mesurer la profondeur de la gloire environnante.

Dans l'air pur de la nuit orientale, la brise de minuit soufflant et augmentant la transparence, ainsi que la fraîcheur de l'atmosphère, les étoiles paraissent des myriades et des millions, les Pléiades apparaissent, pas comme à nous, « un nid de lucioles enchevêtrées dans une tresse d'argent », mais une centaine de particules distinctes de lumière rougeoyante ; Orion ne nous semble pas un géant à moitié vu à travers des volutes de brume, mais comme l'image dorée de Nabuchodonosor dans la plaine de Dura, flamboyant également de chaque membre ; des constellations inconnues ou à peine visibles sous nos latitudes, scintillent ici comme des pierres précieuses de diverses couleurs, rouge, bleu, violet et vert ; et bien que seule une section de la Grande Ourse se dresse au-dessus de l'horizon nord, l'homme du sud n'est pas conscient de la mutilation, et voit à la place, oh ! objet ravissant au cœur chrétien,

Et tandis qu'Abraham regarde cette masse de splendeur céleste et essaie en vain de compter ses atomes brillants, un murmure vient d'au-dessus des étoiles, qui, en passant, fait taire la brise de la nuit, la voix des ruisseaux lointains, et le rugissement des lions errants, et transperce le cœur même de son cœur : « Ainsi sera ta postérité. Leurs nombres sont déjà inscrits dans le livre des cieux. ( G. Gilfillan. )