Contenu et caractère de l'Évangile. Le deuxième évangile s'adresse aux chrétiens païens, principalement à ceux de Rome. Ceci est montré par ses explications soigneuses des coutumes juives, des localités, etc., des lavages ( Marc 7:3 ), de la Pâque ( Marc 14:12 ), de la préparation ( Marc 15:42 ); et surtout des mots araméens, 'Boanerges' ( Marc 3:17 ), 'Talitha cumi' ( Marc 5:41 ), 'Corban' ( Marc 7:11 ), 'Ephphatha' ( Marc 7:34 ), 'Bartimæus' ( Marc 10:46 ), 'Abba' ( Marc 14:36 ), 'Eloi,' etc. ( Marc 15:34 ): aussi par ses nombreux latinismes, 'denarius' ( Marc 6:37 ), 'Marc 12:14), 'centurio' ( Marc 15:39 ), 'quadrans' ( Marc 12:42 ), 'legio' ( Marc 5:9 ), 'sextarius ( Marc 7:4 ), 'spéculateur' ( Marc 6:27 ) , 'satis facere' ( Marc 15:12 ). Significatif également à cet égard est le fait qu'il ne contient aucune mention directe de « la Loi », et à peine une seule citation de l'Ancien Testament, sauf dans les rapports des discours de notre Seigneur. L'Évangile a peu ou pas de tendance théologique ou partisane. Il contient peu des nombreux discours de notre Seigneur, probablement parce qu'il en existait déjà de vastes collections. Parmi les nombreuses paraboles qu'il n'enregistre que quatre : le Semeur ( Marc 4:3 ), la Semence poussant secrètement ( Marc 4:26 , Marc 4:26 ),Marc 4:30 ), et les méchants hommes ( Marc 12:1 ) ; des grands discours un seul, la prophétie de la chute de Jérusalem ( Marc 13:5 ). Son objectif est de présenter une image graphique des événements du ministère tels que saint Pierre les a connus, du baptême à la résurrection. Il traite presque entièrement des faits objectifs, en particulier des miracles de guérison, qu'il décrit avec une grande plénitude.

Comparé aux récits parallèles de saint Matthieu et de saint Luc, le récit de saint Marc se caractérise par une vivacité, une plénitude et une richesse de détails qui semblent dus au témoignage d'un témoin oculaire réel. Il remarque les regards et les émotions de notre Seigneur, Sa compassion ( Marc 1:41 ); Sa colère ( Marc 3:5 ); Son retournement dans la foule ( Marc 5:30 ) ; Ses soupirs et ses regards levés vers le ciel ( Marc 7:34 ) ; Il conduit l'aveugle, crache et met ses mains sur ses yeux ( Marc 8:23 ). Il s'est assis et a appelé les Douze ( Marc 9:35 ) ; Il a mis les mains sur les petits enfants ( Marc 10:16 ) ; Son amour pour le jeune souverain ( Marc 10:21). Il mentionne des détails graphiques négligés par les autres évangélistes : les deux mille porcs ( Marc 5:13 ) ; l'assise en rangs par centaines et par cinquantaine ( Marc 6:40 ) ; la crucifixion à « la troisième heure » ( Marc 15:25 ) ; la séance dans la mer ( Marc 4:1 ) ; le fait de dormir sur un oreiller ( Marc 4:38 ) ; la séance en face du trésor ( Marc 12:41 ). Ses récits de la guérison des démoniaques sont particulièrement riches. Il considérait évidemment ces miracles comme une preuve particulière de la dignité messianique du Christ.

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